Le mérite des dix premiers jours de Dhou-l Hidjdja
Écrit par l’honorable cheikh
‘Abd Ar-Razzêq Ibn ‘Abd El Mouhcin El Badr
Traduit de l’arabe par
Aboû Fahîma ‘Abd Ar-Rahmên Ayad
Au Nom d’Allâh, le Tout-Miséricordieux, le Très-Miséricordieux
Certes, les dix premiers jours du mois de Dhou-l Hidjdja sont des jours bénis. Allâh -Majestueux et Très-Haut– les a spécifiés par certaines particularités et caractéristiques. Sans aucun doute, un arrêt que marquera le croyant pour méditer les spécificités de ces jours est à même de renouveler son activité [cultuelle], afin qu’il s’adonne avec son cœur et son âme à l’obéissance à Allâh -qu’Il soit Majestueux et Très-Haut-, et pour L’adorer de la plus bonne manière -Pureté à Lui-.
Parmi les caractéristiques de ces jours, le fait qu’Allâh -Majestueux et Très-Haut- les ait sélectionnés et ait fait qu’ils soient absolument les meilleurs jours de l’année. En effet, Allâh -qu’Il soit Majestueux et Très-Haut- crée ce qu’Il veut et choisit. Il a ainsi disposé que ces premiers jours du mois de Dhou-l Hidjdja soient les meilleurs et préférables à tous les autres.
Parmi également les spécificités de ces jours et leurs vertus, le fait qu’Allâh -Béni et Très-Haut- ait juré par eux, ce qui leur a accordé ainsi de l’honneur et élevé leur statut, et ce, dans Sa Parole -Majesté à Lui- ﴾Par l’aube ! Et par les dix nuits ! Par le pair et l’impair !﴿ [El Fedjr (L’Aube), v. 3-1]. Ibn ‘Abbês ainsi que d’autres commentateurs (exégètes) ont dit : « Ce qui est voulu par les dix jours dans ce verset sont les dix premiers jours du mois de Dhou-l Hidjdja. »
Et parmi aussi les particularités de ces jours, le fait qu’ils soient les meilleurs jours pour accomplir les bonnes œuvres. Car nul ne se rapprocherait d’Allâh par une quelconque adoration qui serait meilleure que de se rapprocher de Lui -Béni et Très-Haut- durant ces jours honorables et méritoires. Dans ce sens, il est rapporté dans « Sahîh el Boukhâri », d’après Ibn ‘Abbês -qu’Allâh les agrée-, d’après le Prophète -prière et salut d’Allâh sur lui- : « Pas de jours dont les bonnes œuvres sont plus aimables pour Allâh que ces jours-ci –il voulait dire les dix premiers jours du mois de Dhou-l Hidjdja. Ils (les compagnons) dirent : ‘’Ô Messager d’Allâh ! Même le combat dans le sentier d’Allâh ?’’ Il dit : Même le combat dans le sentier d’Allâh, excepté un homme qui sort lui-même et ses biens et n’en revient plus. »
Il est également des caractéristiques de ces dix jours, le fait que ce sont des jours où se réunissent « les mères des obéissances (les obéissances maitresses) » qui ne se réunissent pas dans les autres jours de l’année. En effet, dans ces dix premiers jours se regroupent les « les mères des adorations » telles que la prière, le jeûne, le hadjdj, la zakêt ainsi que d’autres vénérables obéissances et adorations sublimes. La réunion de ces œuvres d’obéissance ne se fait que dans ce temps honorable et méritoire.
Parmi aussi leurs spécificités, le fait qu’Allâh -Béni et Très-Haut- les ait conçus en tant que saison pour accomplir le Hedjdj vers Sa Maison sacrée, et qu’ils comprennent également ses jours vénérables, étant donné que c’est durant cette décade que se trouve le jour d’attawriya, qui est le huitième jour du mois de Dhou-l Hidjdja, et c’est dans ce jour que le hêdj (pèlerin) monte de La Mecque à Minène en prononçant la talbiya du Hedjdj « Labeyka Allâhoumma Labeyk, Labeyka lê charîka laka labeyk, inna-l-hamda wa-N-ni‘mata laka we-l-moulk, lê charîka lek (Me voici, ô Allâh ! Me voici. Me voici, Tu n’as aucun associé, me voici. Certes, la Louange et la Grâce sont à Toi, ainsi que la Souveraineté, Tu n’as aucun associé). C’est également dans cette décade qu’est le jour de ‘Arafa, qui est le meilleur jour où monte le soleil. Et il y a aussi le jour du Nahr (le sacrifice des bêtes : bovins, ovins, etc.), qui est le plus sublime de tous les autres, tel qu’il est rapporté authentiquement du Prophète -prière et salut d’Allâh sur lui- : « Le plus vénérable jour auprès d’Allâh est le jour du nahr. »
Écrit par l’honorable cheikh
‘Abd Ar-Razzêq Ibn ‘Abd El Mouhcin El Badr
Traduit de l’arabe par
Aboû Fahîma ‘Abd Ar-Rahmên Ayad
Au Nom d’Allâh, le Tout-Miséricordieux, le Très-Miséricordieux
Certes, les dix premiers jours du mois de Dhou-l Hidjdja sont des jours bénis. Allâh -Majestueux et Très-Haut– les a spécifiés par certaines particularités et caractéristiques. Sans aucun doute, un arrêt que marquera le croyant pour méditer les spécificités de ces jours est à même de renouveler son activité [cultuelle], afin qu’il s’adonne avec son cœur et son âme à l’obéissance à Allâh -qu’Il soit Majestueux et Très-Haut-, et pour L’adorer de la plus bonne manière -Pureté à Lui-.
Parmi les caractéristiques de ces jours, le fait qu’Allâh -Majestueux et Très-Haut- les ait sélectionnés et ait fait qu’ils soient absolument les meilleurs jours de l’année. En effet, Allâh -qu’Il soit Majestueux et Très-Haut- crée ce qu’Il veut et choisit. Il a ainsi disposé que ces premiers jours du mois de Dhou-l Hidjdja soient les meilleurs et préférables à tous les autres.
Parmi également les spécificités de ces jours et leurs vertus, le fait qu’Allâh -Béni et Très-Haut- ait juré par eux, ce qui leur a accordé ainsi de l’honneur et élevé leur statut, et ce, dans Sa Parole -Majesté à Lui- ﴾Par l’aube ! Et par les dix nuits ! Par le pair et l’impair !﴿ [El Fedjr (L’Aube), v. 3-1]. Ibn ‘Abbês ainsi que d’autres commentateurs (exégètes) ont dit : « Ce qui est voulu par les dix jours dans ce verset sont les dix premiers jours du mois de Dhou-l Hidjdja. »
Et parmi aussi les particularités de ces jours, le fait qu’ils soient les meilleurs jours pour accomplir les bonnes œuvres. Car nul ne se rapprocherait d’Allâh par une quelconque adoration qui serait meilleure que de se rapprocher de Lui -Béni et Très-Haut- durant ces jours honorables et méritoires. Dans ce sens, il est rapporté dans « Sahîh el Boukhâri », d’après Ibn ‘Abbês -qu’Allâh les agrée-, d’après le Prophète -prière et salut d’Allâh sur lui- : « Pas de jours dont les bonnes œuvres sont plus aimables pour Allâh que ces jours-ci –il voulait dire les dix premiers jours du mois de Dhou-l Hidjdja. Ils (les compagnons) dirent : ‘’Ô Messager d’Allâh ! Même le combat dans le sentier d’Allâh ?’’ Il dit : Même le combat dans le sentier d’Allâh, excepté un homme qui sort lui-même et ses biens et n’en revient plus. »
Il est également des caractéristiques de ces dix jours, le fait que ce sont des jours où se réunissent « les mères des obéissances (les obéissances maitresses) » qui ne se réunissent pas dans les autres jours de l’année. En effet, dans ces dix premiers jours se regroupent les « les mères des adorations » telles que la prière, le jeûne, le hadjdj, la zakêt ainsi que d’autres vénérables obéissances et adorations sublimes. La réunion de ces œuvres d’obéissance ne se fait que dans ce temps honorable et méritoire.
Parmi aussi leurs spécificités, le fait qu’Allâh -Béni et Très-Haut- les ait conçus en tant que saison pour accomplir le Hedjdj vers Sa Maison sacrée, et qu’ils comprennent également ses jours vénérables, étant donné que c’est durant cette décade que se trouve le jour d’attawriya, qui est le huitième jour du mois de Dhou-l Hidjdja, et c’est dans ce jour que le hêdj (pèlerin) monte de La Mecque à Minène en prononçant la talbiya du Hedjdj « Labeyka Allâhoumma Labeyk, Labeyka lê charîka laka labeyk, inna-l-hamda wa-N-ni‘mata laka we-l-moulk, lê charîka lek (Me voici, ô Allâh ! Me voici. Me voici, Tu n’as aucun associé, me voici. Certes, la Louange et la Grâce sont à Toi, ainsi que la Souveraineté, Tu n’as aucun associé). C’est également dans cette décade qu’est le jour de ‘Arafa, qui est le meilleur jour où monte le soleil. Et il y a aussi le jour du Nahr (le sacrifice des bêtes : bovins, ovins, etc.), qui est le plus sublime de tous les autres, tel qu’il est rapporté authentiquement du Prophète -prière et salut d’Allâh sur lui- : « Le plus vénérable jour auprès d’Allâh est le jour du nahr. »
C’était donc un ensemble de particularités et de vertus de cette saison vénérable et méritoire. Mais en fait, qu’avons-nous préparé pour ces jours louables ? ! Notre état par rapport à ces jours est pareil à celui des autres jours de l’année ? Avons-nous saisi et compris la valeur de ces jours, leur mérite et leur statut ? Ou bien nous sont-ils égaux avec tous les autres jours de l’année ? Nos cœurs bougent-ils ces jours-là en se repentant, en revenant à Allâh et en s’adonnant à Son obéissance, ou sont-ils immobiles ?
Les commerçants du bas monde ont l’habitude de ne pas rater les grandes saisons. Voire ils s’y préparent de la manière la plus accomplie en apportant les marchandises et les divers produits, et en consacrant beaucoup de temps et de très grands efforts. Quant à cette décade, c’est une saison florissante pour le commerce de l’au-delà et pour le bon rapprochement d’Allâh -Majestueux et Très-Haut-. Quel est alors notre état avec ces jours ?!
Certes, la faiblesse de la foi de l’individu et ses péchés accumulés l’empêchent d’accomplir les œuvres de bien en leurs temps propices. C’est pourquoi il nous convient tous de profiter de cette décade en nous repentant envers Allâh -Tout-Puissant et Majestueux- ; en nous évertuant dans l’adoration ; en nous rapprochant d’Allâh d’une bonne manière et en faisant beaucoup d’invocations et de rappels. Car, certes, cette décade est une saison énorme pour multiplier le rappel d’Allâh, tel qu’Allâh -Majestueux et Très-Haut soit-Il- a dit ﴾et pour évoquer le Nom d’Allâh aux jours fixés﴿ [El Hadjdj (Le Pèlerinage), v. 28]. Ibn ‘Abbês et d’autres ont dit : « Les jours fixés sont les dix premiers jours du mois de Dhou-l Hidjdja. » Il nous sied alors de préserver ces temps méritoires en évoquant abondamment Allâh -Majestueux et Très-Haut, en faisant beaucoup d’invocations, en demandant le pardon à Allâh et en persistant dans la pratique des obéissances et de l’adoration, notamment celles qui sont obligatoires. En effet, Allâh -Majestueux et Très-Haut- dit [dans un hadith qoudsî] : « Mon serviteur ne s’est jamais rapproché de Moi par une chose M’étant plus aimable que ce que Je lui ai prescrit de façon obligatoire. »
C’est pour cela que parmi les œuvres dont le musulman est tenu d’accomplir durant cette décade, il y a les cinq prières en leurs moments et en y venant tôt, les pratiquer avec concentration, humilité et soumission ; en étant paisible et en évoquant Allâh tout en espérant Sa Miséricorde -Majestueux et Très-Haut- et en craignant Son châtiment.
Par ailleurs, Allâh -Béni et Très-Haut soit-Il- a disposé que la clôture de cette décade et la fin de ses jours soit une fête (Aïd) pour les musulmans, ils y seront très heureux et pleins de gaité grâce à la facilité qu’Allâh leur a accordée dans la pratique des œuvres d’obéissance, d’adoration et de rapprochement d’Allâh pendant cette décade.
C’est pour cette raison que les musulmans quand ils se rencontrent le jour de l’Aïd, que ce soit ceux qui ont fait le hadjdj ou ceux qui ne l’ont pas fait, ils s’échangent les félicitations en disant ce qu’ont dit les nobles Compagnons durant ce jour « Taqabbala Allâhou minna wa mink (qu’Allâh accepte nos bonne œuvres ainsi que les tienne) ». Une parole qui a son effet, son poids et sa place chez ceux qui ont concouru dans l’adoration et qui se sont adonnés à l’obéissance d’Allâh. Tandis que celui qui vient le jour de l’Aïd négligent et insouciant, et en s’étant penché sur les fautes et les péchés, de quoi féliciter un tel individu ?! Et avec quoi lui dire « Taqabbala Allâhou minna wa mink » ?!
C’est pourquoi il convient que nous fassions le compte du jour de l’Aïd en nous préparant pour la pratique des œuvres pieuses et des obéissances fructueuses, dont nous seront heureux ce jour de les avoir accomplies et de nous être rapprochés d’Allâh par elles.
Nous prions Allâh -Tout-Puissant et Majestueux- de nous accorder tous une aide et une réussite de Sa part, et de nous assurer la droiture dans tout ce qui nous concerne.
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Les commerçants du bas monde ont l’habitude de ne pas rater les grandes saisons. Voire ils s’y préparent de la manière la plus accomplie en apportant les marchandises et les divers produits, et en consacrant beaucoup de temps et de très grands efforts. Quant à cette décade, c’est une saison florissante pour le commerce de l’au-delà et pour le bon rapprochement d’Allâh -Majestueux et Très-Haut-. Quel est alors notre état avec ces jours ?!
Certes, la faiblesse de la foi de l’individu et ses péchés accumulés l’empêchent d’accomplir les œuvres de bien en leurs temps propices. C’est pourquoi il nous convient tous de profiter de cette décade en nous repentant envers Allâh -Tout-Puissant et Majestueux- ; en nous évertuant dans l’adoration ; en nous rapprochant d’Allâh d’une bonne manière et en faisant beaucoup d’invocations et de rappels. Car, certes, cette décade est une saison énorme pour multiplier le rappel d’Allâh, tel qu’Allâh -Majestueux et Très-Haut soit-Il- a dit ﴾et pour évoquer le Nom d’Allâh aux jours fixés﴿ [El Hadjdj (Le Pèlerinage), v. 28]. Ibn ‘Abbês et d’autres ont dit : « Les jours fixés sont les dix premiers jours du mois de Dhou-l Hidjdja. » Il nous sied alors de préserver ces temps méritoires en évoquant abondamment Allâh -Majestueux et Très-Haut, en faisant beaucoup d’invocations, en demandant le pardon à Allâh et en persistant dans la pratique des obéissances et de l’adoration, notamment celles qui sont obligatoires. En effet, Allâh -Majestueux et Très-Haut- dit [dans un hadith qoudsî] : « Mon serviteur ne s’est jamais rapproché de Moi par une chose M’étant plus aimable que ce que Je lui ai prescrit de façon obligatoire. »
C’est pour cela que parmi les œuvres dont le musulman est tenu d’accomplir durant cette décade, il y a les cinq prières en leurs moments et en y venant tôt, les pratiquer avec concentration, humilité et soumission ; en étant paisible et en évoquant Allâh tout en espérant Sa Miséricorde -Majestueux et Très-Haut- et en craignant Son châtiment.
Par ailleurs, Allâh -Béni et Très-Haut soit-Il- a disposé que la clôture de cette décade et la fin de ses jours soit une fête (Aïd) pour les musulmans, ils y seront très heureux et pleins de gaité grâce à la facilité qu’Allâh leur a accordée dans la pratique des œuvres d’obéissance, d’adoration et de rapprochement d’Allâh pendant cette décade.
C’est pour cette raison que les musulmans quand ils se rencontrent le jour de l’Aïd, que ce soit ceux qui ont fait le hadjdj ou ceux qui ne l’ont pas fait, ils s’échangent les félicitations en disant ce qu’ont dit les nobles Compagnons durant ce jour « Taqabbala Allâhou minna wa mink (qu’Allâh accepte nos bonne œuvres ainsi que les tienne) ». Une parole qui a son effet, son poids et sa place chez ceux qui ont concouru dans l’adoration et qui se sont adonnés à l’obéissance d’Allâh. Tandis que celui qui vient le jour de l’Aïd négligent et insouciant, et en s’étant penché sur les fautes et les péchés, de quoi féliciter un tel individu ?! Et avec quoi lui dire « Taqabbala Allâhou minna wa mink » ?!
C’est pourquoi il convient que nous fassions le compte du jour de l’Aïd en nous préparant pour la pratique des œuvres pieuses et des obéissances fructueuses, dont nous seront heureux ce jour de les avoir accomplies et de nous être rapprochés d’Allâh par elles.
Nous prions Allâh -Tout-Puissant et Majestueux- de nous accorder tous une aide et une réussite de Sa part, et de nous assurer la droiture dans tout ce qui nous concerne.
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فضل العشر من ذي الحجة/Le mérite des dix premiers jours de Dhou-l Hidjdja | العلم والعمل
فضل العشر من ذي الحجة لفضيلة الشّيخ الدّكتور عبد الرّزّاق بن عبد المحسن البدر ترجمه إلى اللّغة الفرنسيّة أبو فهيمة عبد الرّحمن عيّاد Le mérite des dix premiers jours de Dhou-l Hidjdja Écrit par l’honorable cheikh ‘Abd Ar-Razzêq Ibn ‘Abd El Mouhcin El Badr…
عن عبدالله بن عمرو رضي الله عنهما قال:
"لَمْ يَكُنِ النبيُّ ﷺ فاحِشًا ولا مُتَفَحِّشًا، وكانَ يقولُ: إنَّ مِن خِيارِكُمْ أحْسَنَكُمْ أخْلاقًا."
رواه البخاري 3559.
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"لَمْ يَكُنِ النبيُّ ﷺ فاحِشًا ولا مُتَفَحِّشًا، وكانَ يقولُ: إنَّ مِن خِيارِكُمْ أحْسَنَكُمْ أخْلاقًا."
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لما ينشب الخلاف؛ ولا سيما الخلاف المفتعل؛ القائم على حظوظ النفس والانتصار لها، لا للحق والعدل والصواب؛ فكل طرف من أطراف الخلاف يرجع إلى أصله وينصاع لمعدنه؛ الذي تدل عليه مضغة قلبه؛ فترى المبطل؛ صاحب الخلاف المفتعل؛ يأتي من ظلمات قلبه من الأقوال والأفعال العجائب التي يحار منها العقلاء والحكماء...
ولعل أقرب وصف ينطبق على من هذه حاله أنه فيه نزع إلى أخلاق النساء.
فعن أبي سعيد الخدري رضي الله عنه أنه قال: "خرج رسول الله صلى الله عليه وسلم في أضحى أو فطر إلى المصلى فمر على النساء فقال : يا معشر النساء تصدقن فإني أريتكن أكثر أهل النار. فقلن : وبم يا رسول الله؟ قال : تكثرن اللعن وتكفرن العشير. ما رأيت من ناقصات عقل ودين أذهب للب الرجل الحازم من إحداكن قلن : ما نقصان ديننا وعقلنا يا رسول الله؟ قال : أليس شهادة المرأة نصف شهادة الرجل قلن : بلى. قال : فذلك من نقصان عقلها، قال : أليس إذا حاضت المرأة لم تصل ولم تصم قلن : بلى. قال : فذلك من نقصان دينها." متفق عليه.
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ولعل أقرب وصف ينطبق على من هذه حاله أنه فيه نزع إلى أخلاق النساء.
فعن أبي سعيد الخدري رضي الله عنه أنه قال: "خرج رسول الله صلى الله عليه وسلم في أضحى أو فطر إلى المصلى فمر على النساء فقال : يا معشر النساء تصدقن فإني أريتكن أكثر أهل النار. فقلن : وبم يا رسول الله؟ قال : تكثرن اللعن وتكفرن العشير. ما رأيت من ناقصات عقل ودين أذهب للب الرجل الحازم من إحداكن قلن : ما نقصان ديننا وعقلنا يا رسول الله؟ قال : أليس شهادة المرأة نصف شهادة الرجل قلن : بلى. قال : فذلك من نقصان عقلها، قال : أليس إذا حاضت المرأة لم تصل ولم تصم قلن : بلى. قال : فذلك من نقصان دينها." متفق عليه.
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التحذير من الفتن وأهلها
قال الشيخ العلامة ربيع بن هادي المدخلي حفظه الله ورعاه:"هناك نفوس مهيئة تقبل أي شر وأي فتنه وأي بلاء؛ إما لجهلها، وإما لضلالها واتباعها لهواها."
الابتهاج، ص: 327.
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Le hedjdj, immense signe de la Miséricorde divine
Aboû Fahîma ‘Abd Ar-Rahmên Ayad
Au Nom d’Allâh, le Tout-Miséricordieux, le Très-Miséricordieux
Toutes les louanges appartiennent à Allâh, Unique et sans aucun associé. Et que la Prière et le Salut soient sur le meilleur de Ses créatures, l’Ultime Prophète et Messager, la Miséricorde offerte à l’humanité, en dépit de ceux qui, désespérément, tentent de masquer la Vérité. En effet, c’est par le Prophète Mouhammed -prière et salut d’Allâh sur lui- qu’Allâh à Lui la Pureté a parfait les Messages célestes. L’islam, religion pure et saine instituée sur le fondement du Tewhîd[1], et bâti en l’espace de 23 années de prédication prophétique, est la réalisation de la volonté d’Allâh de Lui rendre des adorations multiples constituant la finalité de l’existence de l’homme sur terre. Des Textes célestes, Versets et hadiths, décrivent clairement cette finalité divine. Ainsi, dans un style asserté, notre Seigneur -Tout-Puissant- dit ﴾Je n’ai créé les djinns et les hommes que pour qu’ils M’adorent﴿ Adh-Dhêriyêt, v. 56, ﴾Nous avons envoyé dans chaque communauté un Messager, [pour leur dire] : « Adorez Allâh et écartez-vous du Tâghoût [2] »﴿ An-Nehl (Les Abeilles), v. 36.
En relation avec ce que nous avons écrit précédemment sur le jeûne du mois de Ramadan, nous verrons dans cet article, réservé au Hadjdj, comment l’islam, à partir de l’être et du faire du Prophète -prière et salut d’Allâh sur lui-, enseigne et incite aux grandes valeurs comportementales indispensables pour redresser l’équilibre vital, dans un monde harassé par toutes sortes de malheurs, de vices et d’injustice, conséquence inévitable de la transgression des Lois divines.
Le cher lecteur est invité à l’achèvement de sa lecture de travailler une réflexion poussée sur la réalité de cette religion dernière. Les arguments que je citerai dans cet article, qu’il aura bien compris et médités, lui serviront de guide éclaireur afin de considérer, à juste valeur, les préjugés lâchés à tort et à travers à l’encontre de l’islam.
Cela étant dit, j’énumérerai ci-dessous quelques vertus humaines que le Messager -prière et salut d’Allâh sur lui- n’a pas manqué de montrer aux gens lors de son seul et unique hadjdj, qu’il accomplit quelques jours juste avant sa mort -prière et salut d’Allâh sur lui-.
I- la modestie et l’humilité
Dans l’islam, l’humilité est conçue comme étant un caractère hissé au dessus de plusieurs qualités morales. Des lectures réfléchies du Saint Qour’ên et des hadiths du Prophète -prière et salut d’Allâh sur lui- relatifs aux règles de l’éthique et des mœurs, nous apprennent que la modestie est en fait le trait caractériel spécifique à tout croyant ; elle est une faculté qui le rend accessible à recevoir d’autres vertus, car ne s’élevant point de l’état naturel et original d’homme créé en serviteur à son Seigneur, Allâh -à Lui la Magnificence-, il sera détenteur des qualités censées le rehausser au degré des adorateurs unitaires.
Parmi les Textes généraux qui mentionnent cet état de fait, le dire du Prophète -prière et salut d’Allâh sur lui- «Jamais une personne ne se comportera avec modestie, pour Allâh, sans qu’Il ne l’élève »[3]. Le Messager -prière et salut d’Allâh sur lui- était le premier à mettre en action, et de la meilleure façon, cette parole qui lui fut inspirée de son Seigneur.
Aboû Fahîma ‘Abd Ar-Rahmên Ayad
Au Nom d’Allâh, le Tout-Miséricordieux, le Très-Miséricordieux
Toutes les louanges appartiennent à Allâh, Unique et sans aucun associé. Et que la Prière et le Salut soient sur le meilleur de Ses créatures, l’Ultime Prophète et Messager, la Miséricorde offerte à l’humanité, en dépit de ceux qui, désespérément, tentent de masquer la Vérité. En effet, c’est par le Prophète Mouhammed -prière et salut d’Allâh sur lui- qu’Allâh à Lui la Pureté a parfait les Messages célestes. L’islam, religion pure et saine instituée sur le fondement du Tewhîd[1], et bâti en l’espace de 23 années de prédication prophétique, est la réalisation de la volonté d’Allâh de Lui rendre des adorations multiples constituant la finalité de l’existence de l’homme sur terre. Des Textes célestes, Versets et hadiths, décrivent clairement cette finalité divine. Ainsi, dans un style asserté, notre Seigneur -Tout-Puissant- dit ﴾Je n’ai créé les djinns et les hommes que pour qu’ils M’adorent﴿ Adh-Dhêriyêt, v. 56, ﴾Nous avons envoyé dans chaque communauté un Messager, [pour leur dire] : « Adorez Allâh et écartez-vous du Tâghoût [2] »﴿ An-Nehl (Les Abeilles), v. 36.
En relation avec ce que nous avons écrit précédemment sur le jeûne du mois de Ramadan, nous verrons dans cet article, réservé au Hadjdj, comment l’islam, à partir de l’être et du faire du Prophète -prière et salut d’Allâh sur lui-, enseigne et incite aux grandes valeurs comportementales indispensables pour redresser l’équilibre vital, dans un monde harassé par toutes sortes de malheurs, de vices et d’injustice, conséquence inévitable de la transgression des Lois divines.
Le cher lecteur est invité à l’achèvement de sa lecture de travailler une réflexion poussée sur la réalité de cette religion dernière. Les arguments que je citerai dans cet article, qu’il aura bien compris et médités, lui serviront de guide éclaireur afin de considérer, à juste valeur, les préjugés lâchés à tort et à travers à l’encontre de l’islam.
Cela étant dit, j’énumérerai ci-dessous quelques vertus humaines que le Messager -prière et salut d’Allâh sur lui- n’a pas manqué de montrer aux gens lors de son seul et unique hadjdj, qu’il accomplit quelques jours juste avant sa mort -prière et salut d’Allâh sur lui-.
I- la modestie et l’humilité
Dans l’islam, l’humilité est conçue comme étant un caractère hissé au dessus de plusieurs qualités morales. Des lectures réfléchies du Saint Qour’ên et des hadiths du Prophète -prière et salut d’Allâh sur lui- relatifs aux règles de l’éthique et des mœurs, nous apprennent que la modestie est en fait le trait caractériel spécifique à tout croyant ; elle est une faculté qui le rend accessible à recevoir d’autres vertus, car ne s’élevant point de l’état naturel et original d’homme créé en serviteur à son Seigneur, Allâh -à Lui la Magnificence-, il sera détenteur des qualités censées le rehausser au degré des adorateurs unitaires.
Parmi les Textes généraux qui mentionnent cet état de fait, le dire du Prophète -prière et salut d’Allâh sur lui- «Jamais une personne ne se comportera avec modestie, pour Allâh, sans qu’Il ne l’élève »[3]. Le Messager -prière et salut d’Allâh sur lui- était le premier à mettre en action, et de la meilleure façon, cette parole qui lui fut inspirée de son Seigneur.
En effet, malgré le trop élevé rang qu’il occupait au sein de la communauté, il ne se dédaignait jamais d’agir en homme simple. Il était le maître des vertueux, qui par sa modestie, laissait tout le monde tirer profit de son comportement. Jamais homme après lui ne put le surpasser, voire l’égaler dans son humilité ; il se chargeait lui-même d’accomplir ses besoins domestiques ainsi que ceux des membres de sa famille, il réparait lui-même ses sandales, cousait ses vêtements, saluait les enfants et s’amusait avec eux, et ne se distinguait de rien par rapport à ses compagnons. Il disait : «Je mange et je m’assoie comme le fait un serviteur»[4]. Bien plus, il se trouve parfois qu’une servante appartenant à un tiers vinait le chercher, le prenait par la main et l’emmenait avec elle où elle veut afin de lui accomplir un service ! [5]
Quant aux aspects qui démontrent particulièrement sa modestie lors de son pèlerinage, son voyage pour se rendre à la Mecque qu’il effectua en se servant de bagages très usés et d’une couverture qui valait à peine quatre dirhams[6], le fait d’avoir installé derrière lui sur sa monture Ouçêma Ibn Zeyd, à partir de ‘Arafa jusqu’à Mouzdalifa, et ce sous le regard de tout le monde alors qu’il fut du nombre des servants [7]. L’on cite également le fait d’y avoir été très facile d’accès, chaque compagnon pouvait aisément le rencontrer afin de lui réaliser un besoin ; il ne prit point de planton pour empêcher les gens de le retrouver ou de lui parler [8].
II- La miséricorde
L’islam est une religion de miséricorde et de sérénité, sa charia (Législation) est érigée sur la douceur, la compassion et la recherche des intérêts des gens, autan aux fondements qu’aux branches, car le Prophète -prière et salut d’Allâh sur lui- n’est envoyé que comme miséricorde pour les hommes, tel qu’Allâh -Très Haut soit-Il- a dit ﴾Et Nous ne t’avons envoyé qu’en miséricorde pour l’Univers﴿ El Anbiyê’ (Les Prophètes), v. 107. Le Messager -prière et salut d’Allâh sur lui-, lui aussi, dit de lui-même «Je suis Mouhammed (…), le Prophète du repentir, et le Prophète de la miséricorde»[9].
Parmi les actes de l’Envoyé d’Allâh -prière et salut d’Allâh sur lui- qui furent l’expression d’une miséricorde divine faite aux pèlerins, le fait d’avoir écourté à ‘Arafa le nombre des rak‘ates (cycles) aux deux salâts du Dhohr (midi) et du ‘Asr (l’après-midi) [10]. De même, son autorisation aux personnes qui se trouvèrent dans l’incapacité d’accomplir le hadjdj de désigner quelqu’un d’autre pour le pratiquer à leur place [11]. Aussi, sont considérées des actes de compassion et de miséricorde, ses visites rendues aux malades, la douceur qu’il témoigna à leur égard ainsi que les conseils et les orientations qu’il leur émit, tout ceci dans le but de leur alléger les actes du pèlerinage et de les leur rendre plus faciles à faire [12].
III- La bienfaisance
Il s’agit d’un caractère éminemment mis en valeur par l’islam. Car, c’est grâce à lui que se tissent les liens les plus durables au-delà de l’éloignement des contrées et des temps. Voire, El Ihsên ou la bienfaisance est capable de rendre fraternels des rapports qui se trouvent altérés à cause des différentes injustices que cause l’imparfaite âme humaine. Ceci parce qu’, en fait, l’homme est créé sensible à la bienfaisance ; il réagit en conséquence. Parmi les Versets qui décrivent ce fait, la Parole d’Allâh -Pureté à Lui- ﴾Repousse (le mal) par ce qui est meilleur ; et voilà que celui avec qui tu avais une animosité devient tel un ami chaleureux﴿ Foussilat, v. 34.
Quant aux aspects qui démontrent particulièrement sa modestie lors de son pèlerinage, son voyage pour se rendre à la Mecque qu’il effectua en se servant de bagages très usés et d’une couverture qui valait à peine quatre dirhams[6], le fait d’avoir installé derrière lui sur sa monture Ouçêma Ibn Zeyd, à partir de ‘Arafa jusqu’à Mouzdalifa, et ce sous le regard de tout le monde alors qu’il fut du nombre des servants [7]. L’on cite également le fait d’y avoir été très facile d’accès, chaque compagnon pouvait aisément le rencontrer afin de lui réaliser un besoin ; il ne prit point de planton pour empêcher les gens de le retrouver ou de lui parler [8].
II- La miséricorde
L’islam est une religion de miséricorde et de sérénité, sa charia (Législation) est érigée sur la douceur, la compassion et la recherche des intérêts des gens, autan aux fondements qu’aux branches, car le Prophète -prière et salut d’Allâh sur lui- n’est envoyé que comme miséricorde pour les hommes, tel qu’Allâh -Très Haut soit-Il- a dit ﴾Et Nous ne t’avons envoyé qu’en miséricorde pour l’Univers﴿ El Anbiyê’ (Les Prophètes), v. 107. Le Messager -prière et salut d’Allâh sur lui-, lui aussi, dit de lui-même «Je suis Mouhammed (…), le Prophète du repentir, et le Prophète de la miséricorde»[9].
Parmi les actes de l’Envoyé d’Allâh -prière et salut d’Allâh sur lui- qui furent l’expression d’une miséricorde divine faite aux pèlerins, le fait d’avoir écourté à ‘Arafa le nombre des rak‘ates (cycles) aux deux salâts du Dhohr (midi) et du ‘Asr (l’après-midi) [10]. De même, son autorisation aux personnes qui se trouvèrent dans l’incapacité d’accomplir le hadjdj de désigner quelqu’un d’autre pour le pratiquer à leur place [11]. Aussi, sont considérées des actes de compassion et de miséricorde, ses visites rendues aux malades, la douceur qu’il témoigna à leur égard ainsi que les conseils et les orientations qu’il leur émit, tout ceci dans le but de leur alléger les actes du pèlerinage et de les leur rendre plus faciles à faire [12].
III- La bienfaisance
Il s’agit d’un caractère éminemment mis en valeur par l’islam. Car, c’est grâce à lui que se tissent les liens les plus durables au-delà de l’éloignement des contrées et des temps. Voire, El Ihsên ou la bienfaisance est capable de rendre fraternels des rapports qui se trouvent altérés à cause des différentes injustices que cause l’imparfaite âme humaine. Ceci parce qu’, en fait, l’homme est créé sensible à la bienfaisance ; il réagit en conséquence. Parmi les Versets qui décrivent ce fait, la Parole d’Allâh -Pureté à Lui- ﴾Repousse (le mal) par ce qui est meilleur ; et voilà que celui avec qui tu avais une animosité devient tel un ami chaleureux﴿ Foussilat, v. 34.
En vérité, celui qui, avec une intention sincère et un esprit juste et dégagé des préjugés, consulte la biographie du Prophète -prière et salut d’Allâh sur lui- trouvera qu’il représente l’excellent exemple de l’homme bienfaisant. Dans ce sens, les narrateurs des dires des compagnons ont éternisé les propos d’Ibn ‘Abbês -qu’Allâh l’agrée- avec lesquels il témoigna en disant «Le Prophète -prière et salut d’Allâh sur lui- était l’homme le plus charitable» [13]. De dires du Prophète également, la Sounna nous rapporte «Je serais bienheureux, si j’avais comme la montagne d’Ouhoud en or, de ne pas laisser passer trois nuits sans que je ne l’aurait donnée (en aumône), sauf une partie que je garderai afin d’acquitter une éventuelle dette ».
Ainsi, trouverons-nous évoqués dans les hadiths qui relatent le hadjdj du Prophète -prière et salut d’Allâh sur lui- quantité intéressante d’actes de bienfaisance, par exemple le don impressionnant qu’il fit lorsqu’il distribua aux pauvres et gens qui s’y trouvèrent indigents toutes ses chamelles ; elles furent au nombre de cent [14]. De même, elle lui est comptée comme une attitude de bienfaisance, son grand attachement à sa communauté, son attention quant à leur réussite et sauvegarde le Jour de la Résurrection, ce qui le tint debout le soir de ‘Arafa implorant son Seigneur avec insistance afin de lui (sa communauté) pardonner ; et quand un compagnon lui demanda de faire une invocation à son profit, il (le Prophète -prière et salut d’Allâh sur lui-) n’hésita pas à la généraliser pour ainsi profiter à tous ses compagnons, il leur dit : «Qu’Allâh vous pardonne (tous)!» [15].
Enfin, son discours -prière et salut d’Allâh sur lui- ce jour-là, que tous les musulmans se sont accordés d’appeler khotbat hadjdjat el wadê‘, le discours du pèlerinage de l’Adieu, lui seul suffirait de stipuler toutes les œuvres et les paroles de bienfaisance, de douceur, de compassion, de vraie tolérance ; de même que toutes les qualités de perfection qui sont à la porté de l’homme. Celles que j’ai soulignées ne sont qu’un rappel pour des gens doués d’intelligence. Un guide éclaireur, je le répète, pour quiconque souhaiterait apprendre la vérité que ne saura réfuter une personne vérace et sincère.
Ô Seigneur ! Fais triompher Ta religion, et élève, très haut, Ta Parole, âmîn !
Et notre dernière invocation est : « louange à Allâh, le Seigneur de l’Univers! ».
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Le hedjdj, immense signe de la miséricorde divine
Publié sur: https://scienceetpratique.com/le-hedjdj-immense-signe-de-la-misericorde-divine/
…………………………
[1]Terme islamique qui signifie: vouer une adoration exclusive à Allâh. Communément traduit par le mot Unicité.
[2]Toute chose par laquelle l’homme dépasse ses limites, tel que ce que l’on adore, que l’on suit ou à laquelle on obéit en dehors d’Allâh.
[3]Rapporté par Mouslim.
[4]Rapporté par El Baghawi dans Charh As-Sounna.
[5]Rapporté par el Boukhârî.
[6]Sahîh Sounan Ibn Mêdja.
[7] Sahîh El Boukhârî.
[8]Sahîh Mouslim.
[9]Sahîh Mouslim.
[10]Sahîh Mouslim.
[11]Sahîh Mouslim.
[12]Sahîh Mouslim.
[13]Rapporté par el Boukhârî.
[14]Rapporté par Mouslim.
[15]Rapporté par Ahmed.
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Ainsi, trouverons-nous évoqués dans les hadiths qui relatent le hadjdj du Prophète -prière et salut d’Allâh sur lui- quantité intéressante d’actes de bienfaisance, par exemple le don impressionnant qu’il fit lorsqu’il distribua aux pauvres et gens qui s’y trouvèrent indigents toutes ses chamelles ; elles furent au nombre de cent [14]. De même, elle lui est comptée comme une attitude de bienfaisance, son grand attachement à sa communauté, son attention quant à leur réussite et sauvegarde le Jour de la Résurrection, ce qui le tint debout le soir de ‘Arafa implorant son Seigneur avec insistance afin de lui (sa communauté) pardonner ; et quand un compagnon lui demanda de faire une invocation à son profit, il (le Prophète -prière et salut d’Allâh sur lui-) n’hésita pas à la généraliser pour ainsi profiter à tous ses compagnons, il leur dit : «Qu’Allâh vous pardonne (tous)!» [15].
Enfin, son discours -prière et salut d’Allâh sur lui- ce jour-là, que tous les musulmans se sont accordés d’appeler khotbat hadjdjat el wadê‘, le discours du pèlerinage de l’Adieu, lui seul suffirait de stipuler toutes les œuvres et les paroles de bienfaisance, de douceur, de compassion, de vraie tolérance ; de même que toutes les qualités de perfection qui sont à la porté de l’homme. Celles que j’ai soulignées ne sont qu’un rappel pour des gens doués d’intelligence. Un guide éclaireur, je le répète, pour quiconque souhaiterait apprendre la vérité que ne saura réfuter une personne vérace et sincère.
Ô Seigneur ! Fais triompher Ta religion, et élève, très haut, Ta Parole, âmîn !
Et notre dernière invocation est : « louange à Allâh, le Seigneur de l’Univers! ».
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Le hedjdj, immense signe de la miséricorde divine
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[1]Terme islamique qui signifie: vouer une adoration exclusive à Allâh. Communément traduit par le mot Unicité.
[2]Toute chose par laquelle l’homme dépasse ses limites, tel que ce que l’on adore, que l’on suit ou à laquelle on obéit en dehors d’Allâh.
[3]Rapporté par Mouslim.
[4]Rapporté par El Baghawi dans Charh As-Sounna.
[5]Rapporté par el Boukhârî.
[6]Sahîh Sounan Ibn Mêdja.
[7] Sahîh El Boukhârî.
[8]Sahîh Mouslim.
[9]Sahîh Mouslim.
[10]Sahîh Mouslim.
[11]Sahîh Mouslim.
[12]Sahîh Mouslim.
[13]Rapporté par el Boukhârî.
[14]Rapporté par Mouslim.
[15]Rapporté par Ahmed.
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Forwarded from La linguistique pour la prédication islamique
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Au Nom d’Allâh, le Tout-Miséricordieux, le Très-Miséricordieux
Par la grâce d’Allâh, j’ai fait soutenir jeudi (22/06/2023) à l’université mon binôme qui a travaillé sur l’anthroponymie des Prophètes. A la fin de la soutenance, le jury lui a attribué la note 17.5/20.
Les lecteurs intéressés par ce domaine de recherche scientifique trouveront plus de détails dans le PDF.
https://t.me/Linguistiqueetislam
Par la grâce d’Allâh, j’ai fait soutenir jeudi (22/06/2023) à l’université mon binôme qui a travaillé sur l’anthroponymie des Prophètes. A la fin de la soutenance, le jury lui a attribué la note 17.5/20.
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Voici la table des matières du mémoire ci-dessus. Pour davantage d’informations ou pour m’envoyer vos suggestions, me contacter sur :
aboufahimaayad@gmail.com
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الدعاء يبدأ عشية يوم عرفة من بعد الظهر إلى المغرب، والدعاء فيه مستجاب وفيه ينزل الله سبحانه وتعالى إلى السماء الدنيا.
وهذه فتوى للشيخ العلامة ابن باز رحمه الله:
وقت بدء الدعاء في عرفة
السؤال: ما هو الوقت الذي يبدأ فيه الدعاء في عرفة؟
الجواب: بعد الزوال بعدما يصلي الظهر والعصر جمعًا وقصرًا بأذان واحد وإقامتين، يتوجه الحاج إلى موقفه بعرفة، يجتهد في الدعاء والذكر والتلبية ويشرع له رفع اليدين في ذلك مع البدء بحمد الله والصلاة على النبي ﷺ إلى أن تغيب الشمس[1].
من ضمن الأسئلة الموجهة لسماحته في درس بلوغ المرام. (مجموع فتاوى ومقالات الشيخ ابن باز 17/ 276).
https://binbaz.org.sa/.../%D9%88%D9%82%D8%AA-%D8%A8%D8%AF...
https://t.me/scienceetpratique
وهذه فتوى للشيخ العلامة ابن باز رحمه الله:
وقت بدء الدعاء في عرفة
السؤال: ما هو الوقت الذي يبدأ فيه الدعاء في عرفة؟
الجواب: بعد الزوال بعدما يصلي الظهر والعصر جمعًا وقصرًا بأذان واحد وإقامتين، يتوجه الحاج إلى موقفه بعرفة، يجتهد في الدعاء والذكر والتلبية ويشرع له رفع اليدين في ذلك مع البدء بحمد الله والصلاة على النبي ﷺ إلى أن تغيب الشمس[1].
من ضمن الأسئلة الموجهة لسماحته في درس بلوغ المرام. (مجموع فتاوى ومقالات الشيخ ابن باز 17/ 276).
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العلم والعمل-Science et pratique
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قناة تابعة لموقع scienceetpratique.com تهتم بنشر العلم النافع والسنة على منهج السلف الصالح. Canal lié au site scienceetpratique.com S'occupe de répandre la science et la sounna selon la voie des salafs.
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قال النَّبيُّ ﷺ :"خيرُ الدُّعاءِ دعاءُ يومِ عرفةَ، وخيرُ ما قلتُ أَنا والنَّبيُّونَ من قبلي: لا إلَهَ إلَّا اللَّهُ وحدَهُ لا شريكَ لَهُ، لَهُ الملكُ ولَهُ الحمدُ وَهوَ على كلِّ شَيءٍ قديرٌ ".
حسنه الألباني في صحيح الترمذي. https://t.me/scienceetpratique
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خطبة يوم عرفة 1444هـ من مسجد نمرة للشيخ أ.د. يوسف بن محمد بن سعيد
عضو هيئة كبار العلماء
ونائب وزير الشؤون الإسلامية
والرئيس السابق لقسم العقيدة والمذاهب المعاصرة بجامعة الامام محمد بن سعود الإسلامية
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L’homme ne doit pas se mêler dans ce qui ne le concerne pas
Ibn El Wazîr qu’Allâh lui fasse miséricorde a dit :
« La majorité des gens ne peuvent pas se retenir de s’immiscer dans ce qui ne les concerne pas. Ils ne parlent pas aussi avec vérification et exactitude des sujets auxquels ils se mêlent. C’est justement cela qui a altéré la religion et la vie. Qu’Allâh fasse donc miséricorde à celui qui parle avec science ou se tait avec patience ! »
El‘wâcim wel-Qwâcim, vol. 7, p. 5. https://scienceetpratique.com/8640-2/ https://t.me/scienceetpratique
Ibn El Wazîr qu’Allâh lui fasse miséricorde a dit :
« La majorité des gens ne peuvent pas se retenir de s’immiscer dans ce qui ne les concerne pas. Ils ne parlent pas aussi avec vérification et exactitude des sujets auxquels ils se mêlent. C’est justement cela qui a altéré la religion et la vie. Qu’Allâh fasse donc miséricorde à celui qui parle avec science ou se tait avec patience ! »
El‘wâcim wel-Qwâcim, vol. 7, p. 5. https://scienceetpratique.com/8640-2/ https://t.me/scienceetpratique
أفضل الأعمال المستحبة في أيام التشريق كثرة الذكر والتكبير والتهليل والتحميد.
ومن صيغ التكبير المشروعة ما ثبت عن ابن مسعود رضي الله عنه :”اللهُ أَكْبَرُ اللهُ أَكْبَرُ، لَا إِلَهَ إِلَّا اللهُ، وَاللهُ أَكْبَرُ اللهُ أَكْبَرُ وَللهِ الحَمْدُ.” أو بتثليث التكبير:”اللهُ أَكْبَرُ اللهُ أَكْبَرُ اللهُ أَكْبَرُ، لَا إِلَهَ إِلَّا اللهُ، وَاللهُ أَكْبَرُ اللهُ أَكْبَرُ وَللهِ الحَمْدُ.” صححه الألباني.
قال العلامة ابن باز رحمه الله:” كل هذا مشروع في عيد الفطر بعد غروب الشمس إلى الفراغ من الخطبة، وفي الأضحى من دخول شهر ذي الحجة إلى نهاية أيام التشريق ثلاثة عشر يومًا، من أول ذي الحجة إلى غروب الشمس من اليوم الثالث عشر، كله محل تكبير.” فتوى للشيخ على موقعه.
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ومن صيغ التكبير المشروعة ما ثبت عن ابن مسعود رضي الله عنه :”اللهُ أَكْبَرُ اللهُ أَكْبَرُ، لَا إِلَهَ إِلَّا اللهُ، وَاللهُ أَكْبَرُ اللهُ أَكْبَرُ وَللهِ الحَمْدُ.” أو بتثليث التكبير:”اللهُ أَكْبَرُ اللهُ أَكْبَرُ اللهُ أَكْبَرُ، لَا إِلَهَ إِلَّا اللهُ، وَاللهُ أَكْبَرُ اللهُ أَكْبَرُ وَللهِ الحَمْدُ.” صححه الألباني.
قال العلامة ابن باز رحمه الله:” كل هذا مشروع في عيد الفطر بعد غروب الشمس إلى الفراغ من الخطبة، وفي الأضحى من دخول شهر ذي الحجة إلى نهاية أيام التشريق ثلاثة عشر يومًا، من أول ذي الحجة إلى غروب الشمس من اليوم الثالث عشر، كله محل تكبير.” فتوى للشيخ على موقعه.
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Aperçu général de la situation prévalant en Algérie avant la naissance d’Ibn Badis[1]
Aboû Fahîma ‘Abd Ar-Rahmên Ayad
PDF
Quiconque cherchera à savoir dans quel état se trouvait l’Algérie rien qu’aux cinq premières décennies suivant le débarquement militaire de la France, sera frappé de stupeur des conséquences dévastatrices d’une colonisation qui avait pour but de décimer, au sens propre et figuré, toute une nation.
Effectivement, tel que l’affirment les textes historiques, sur tous les plans: social, religieux, culturel, économique, etc., le peuple algérien était dépossédé de ses droits les plus élémentaires d’être humain digne de ce nom. Comme il était, aussi, victime de toutes les atrocités qu’un criminel barbare et inhumain peut commettre contre ses victimes. Voire inimaginables sont les carnages qui étaient infligés à notre peuple et dont nous souffrons des conséquences sur nos terres jusqu’à ce jour !
Pour décrire la réalité désastreuse qui prévalait à cette époque, nous cédons la parole à un éminent érudit, le collègue et bras droit d’ibn Badis, le cheikh Mouhammed el Bachir el Ibrâhîmi -qu’Allâh lui fasse miséricorde-, qui a porté un témoignage aphoristique sur la barbarie du colonisateur français; il a dit: « Le colonisateur français est venu dans ce pays comme les maladies qui surviennent, elles apportent avec elles la mort et les causes de la mort ! » [2]; et il a également déclaré dans un autre vibrant témoignage : « La colonisation est une tuberculose. Elle combat tout ce qui est susceptible de renforcer l’immunité d’un corps sain. Et dans ce pays, elle administre ses lois afin d’annuler les règles islamiques. Elle a aussi commis des sacrilèges contre l’inviolabilité des lieux de culte, et combattu la foi au moyen de l’athéisme, l’enseignement par la propagation de l’illettrisme, et la langue arabe avec cette anarchie qui n’établit correctement ni expression ni réflexion. » [3]
À vrai dire, la France coloniale a déversé toute sa monstruosité dans le but de déraciner tous les repères de l’islam, et de creuser des fossés insurmontables entre les Algériens et leur religion. Car, étant persuadée que les musulmans puisent leur force de leur religion, la France a donc multiplié ses manœuvres dans le sens de détruire tout ce qui est islamique, et d’ériger à la place les enseignements du christianisme. Et pour s’assurer du gel de toute source capable d’alimenter l’activité islamique, la brute coloniale s’est livrée à la dépersonnalisation de l’identité religieuse algérienne par des procédés sorciers, tels que le fait de s’accaparer des weqfs, seule ressource financière de l’enseignement religieux de l’époque ; l’usurpation des mosquées dont la majorité furent démolies (notons qu’à Alger seule, il y avait 122 mosquées et qu’en 1899 ne restaient que 5 ! [4]), alors que d’autres étaient transformées en bureaux, en casernes militaires, en églises… Ces mosquées représentaient autrefois des lieux de savoir et de connaissance comme le sont les écoles et les universités d’aujourd’hui.
La France coloniale a également instauré, comme l’a souligné le cheikh el Ibrâhîmî, plusieurs lois afin d’entraver et de limiter la liberté de l’enseignement et de l’apprentissage, et ce par le moyen entre autres de se mêler dans la programmation et l’établissement des méthodes d’enseignement.
Aboû Fahîma ‘Abd Ar-Rahmên Ayad
Quiconque cherchera à savoir dans quel état se trouvait l’Algérie rien qu’aux cinq premières décennies suivant le débarquement militaire de la France, sera frappé de stupeur des conséquences dévastatrices d’une colonisation qui avait pour but de décimer, au sens propre et figuré, toute une nation.
Effectivement, tel que l’affirment les textes historiques, sur tous les plans: social, religieux, culturel, économique, etc., le peuple algérien était dépossédé de ses droits les plus élémentaires d’être humain digne de ce nom. Comme il était, aussi, victime de toutes les atrocités qu’un criminel barbare et inhumain peut commettre contre ses victimes. Voire inimaginables sont les carnages qui étaient infligés à notre peuple et dont nous souffrons des conséquences sur nos terres jusqu’à ce jour !
Pour décrire la réalité désastreuse qui prévalait à cette époque, nous cédons la parole à un éminent érudit, le collègue et bras droit d’ibn Badis, le cheikh Mouhammed el Bachir el Ibrâhîmi -qu’Allâh lui fasse miséricorde-, qui a porté un témoignage aphoristique sur la barbarie du colonisateur français; il a dit: « Le colonisateur français est venu dans ce pays comme les maladies qui surviennent, elles apportent avec elles la mort et les causes de la mort ! » [2]; et il a également déclaré dans un autre vibrant témoignage : « La colonisation est une tuberculose. Elle combat tout ce qui est susceptible de renforcer l’immunité d’un corps sain. Et dans ce pays, elle administre ses lois afin d’annuler les règles islamiques. Elle a aussi commis des sacrilèges contre l’inviolabilité des lieux de culte, et combattu la foi au moyen de l’athéisme, l’enseignement par la propagation de l’illettrisme, et la langue arabe avec cette anarchie qui n’établit correctement ni expression ni réflexion. » [3]
À vrai dire, la France coloniale a déversé toute sa monstruosité dans le but de déraciner tous les repères de l’islam, et de creuser des fossés insurmontables entre les Algériens et leur religion. Car, étant persuadée que les musulmans puisent leur force de leur religion, la France a donc multiplié ses manœuvres dans le sens de détruire tout ce qui est islamique, et d’ériger à la place les enseignements du christianisme. Et pour s’assurer du gel de toute source capable d’alimenter l’activité islamique, la brute coloniale s’est livrée à la dépersonnalisation de l’identité religieuse algérienne par des procédés sorciers, tels que le fait de s’accaparer des weqfs, seule ressource financière de l’enseignement religieux de l’époque ; l’usurpation des mosquées dont la majorité furent démolies (notons qu’à Alger seule, il y avait 122 mosquées et qu’en 1899 ne restaient que 5 ! [4]), alors que d’autres étaient transformées en bureaux, en casernes militaires, en églises… Ces mosquées représentaient autrefois des lieux de savoir et de connaissance comme le sont les écoles et les universités d’aujourd’hui.
La France coloniale a également instauré, comme l’a souligné le cheikh el Ibrâhîmî, plusieurs lois afin d’entraver et de limiter la liberté de l’enseignement et de l’apprentissage, et ce par le moyen entre autres de se mêler dans la programmation et l’établissement des méthodes d’enseignement.