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[9] Lire à ce propos nos notules « La traduction littérale est le seul garant de la reproduction totale des données du Texte islamique », sur : https://scienceetpratique.com/11864-2/ ; et « La traduction littérale pour les Textes islamiques », sur : https://scienceetpratique.com/11854-2/

[10] Lire à sujet un article très instructif « La responsabilité du traducteur », de l’Imam Ibn Badis, PDF disponible sur : https://t.me/Linguistiqueetislam/125
L’obligation d’apprendre la langue arabe
Le cheikh et érudit, l’Imam Mouhammed Nâsir Ad-Dîn El Elbênî, qu’Allâh Très-Haut lui fasse miséricorde, a dit :
« Quant à l’apprentissage de la langue arabe, c’est, sans aucun doute, une obligation. Cela revient à ce qui est adopté chez les oulémas, dans la règle scientifique et fondamentale énonçant que :’’Toute chose dont l’obligation ne s’accomplit que par elle, est donc obligatoire.’’ Et, l’étudiant en science islamique ne peut comprendre le Qour’ên et la Sounna que par le moyen de la langue arabe. »
Cf. Les fatwas émiraties, 4.
Sélection et traduction par : Dr Aboû Fahima ‘Abd Ar-Rahmên AYAD.


وجوب تعلّم اللّغة العربيّة
قال الشّيخ العلّامة الإمام محمّد ناصر الدّين الألباني -رحمه الله تعالى-:
"أمّا تعلّم اللّغة العربيّة؛ فهو أمر واجب بلا شكّ، لما هو مقرّر عند العلماء في القاعدة العلميّة الأصوليّة أنّ " ما لا يقوم الواجب إلّا به فهو واجب"، ولا يمكن لطالب العلم أن يفهم القرآن والسّنّة إلّا بواسطة اللّغة العربيّة".
الفتاوى الإماراتيّة، 4.
انتقاء وترجمة: أبو فهيمة عبد الرحمن عياد.

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Les meilleurs cœurs sont ceux qui sont tendres et purs
D’après le têbi‘î (successeur des compagnons) Khâlid Ibn Mè‘dèn, qu’Allâh lui fasse miséricorde : « Certes, Allâh Béni et Très-Haut dispose de récipients, et les récipients les plus aimés pour Allâh sont ceux qui sont tendres et purs ; et, les récipients d’Allâh sur la Terre sont les cœurs de Ses pieux serviteurs. »

Az-Zouhd (L’ascèse) de l’Imam Ahmed, qu’Allâh lui fasse miséricorde, p. 311.

Sélection et traduction par : Dr Aboû Fahîma ‘Abd Ar-Rahmên AYAD.

Publié sur : https://scienceetpratique.com/10095-2/

Retrouvez davantage de textes sur ce sujet dans les deux sections comportement et citations

Trop important à lire

La purification du cœur, sur : https://scienceetpratique.com/la-purification-du-coeur/

La purification des âmes, sur : https://scienceetpratique.com/278/

خير القلوب أرقُّها وأصفاها

عن التاَّبعي خالد بن معدان رحمه الله، قال:" إنَّ لله تبارك وتعالى آنية، وأحبُّ آنية الله إليه ما رقَّ منها وصفا، وآنية الله في الأرض قلوب عباده الصَّالحين."

كتاب الزُّهد للإمام أحمد رحمه الله، ص: 311.

انتقاء وترجمة: د. أبو فهيمة عبد الرحمن عياد.

موقع العلم والعمل:
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Conseil prodigué par un savant chevronné

Une fois, son Éminence l’érudit Ahmed Èn-Nèdjmî, qu’Allâh lui fasse miséricorde, a été interrogé : « De quoi conseillerais-tu le musulman de nos jours ? » Et lui de répondre :
« Je le conseille de vivre dans le Tewhîd et la croyance authentique, de prendre soin de la pratique des devoirs et obligations, de s’éloigner des désobéissances et péchés, de fréquenter les gens bienveillants, de s’écarter des gens malveillants, de suivre les sounèns, de se tenir à l’écart des hérésies et de prendre garde aux tentations (fitèns), car elles sont nombreuses à cette époque.
Je le conseille également de rester chez lui et de pleurer sur ses péchés, tel que le Prophète, qu’Allâh prie sur lui et le salue, a dit à un de ses compagnons : « Reste dans ta demeure, et pleure sur ton erreur ! »

Fèth Ar-Arabb El Wèdoûd (Ouvrture du Seigneur-Aimant), vol. 1, p. 104.

Sélection et traduction par : Dr Aboû Fahîma ‘Abd Ar-Rahmên AYAD.

Publié sur : https://scienceetpratique.com/10134-2/

نصيحة من عالم جهبذ

سئل صاحب الفضيلة العلامة أحمد النجمي رحمه الله تعالى: بماذا تنصح المسلم في أيامنا هذه؟
فأجاب: "أنصح بأن يحيا على التوحيد والعقيدة الصحيحة، ويُعنى بأداء الفرائض والواجبات، والبعد عن المعاصي والمحرمات، ومصاحبة الأخيار، ومجانبة الأشرار، ومتابعة السنن، ومجانبة البدع، والحذر من الفتن؛ فهي كثيرة في هذا الزمن.
وأوصيه أن يلزم بيته، ويبكي على خطيئته، كما قال النبي - صلى الله عليه وسلم - لأحد أصحابه: "الزم بيتك، وابك على خطيئتك."".

فتح الرب الودود: 104/1.

انتقاء وترجمة: د. أبو فهيمة عبد الرحمن عياد.

موقع العلم والعمل:

https://scienceetpratique.com/10134-2/

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La précipitation vers le bien

D’après Khâlid Ibn Mè‘dên, qu’Allâh lui fasse miséricorde : « Quand une porte de bien s’ouvre à l’un de vous, qu’il s’y précipite, car il ne sait pas quand-est qu’elle se referme. »

Sélection et traduction par : Dr Aboû Fahîma ‘Abd Ar-Rahmên AYAD.

Publié sur : https://scienceetpratique.com/10169-2/

Extrêmement important à lire

Les clés du bien, ‘Abd Ar-Razzêq El Bedr, PDF sur : https://t.me/scienceetpratique/4644

المسارعة إلى الخير

عن خالد بن معدان رحمه الله، قال: "إذا فتح لأحدكم باب الخير؛ فليسرع إليه؛ فإنه لا يدري متى يغلق."

كتاب الزهد للإمام أحمد، ص: 311.

انتقاء وترجمة: د. أبو فهيمة عبد الرحمن عياد.

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Grave imposture !

Une des impostures les plus dangereuses de l’histoire de la chrétienté est le nom même de la Sainte Bible, puisqu’il ne s’agit, de toute évidence, que de traductions dont certaines sont de surcroît des retraductions, c’est-à-dire des textes traduits à partir d’autres textes traduits ! L’exemple le plus criant est celui de la Vulgate, version latine de la Bible dont certains livres sont traduits de la Septante grecque, celle-ci même étant une traduction du texte hébraïque.1

Cela étant, la Bible, appelée Sainte Bible, ne contient en fin de compte que des propos de traducteurs et non de « Dieu » ! Il en est de même de toutes les autres appellations : Saintes Écritures, Écriture Sainte, Livre sacré, Bible sacrée… Or, ni les langues de traduction (français, anglais, italien, espagnole, etc.) ni les traductions elles-mêmes ne sont sacrées ni saintes. Il y a en fait ici un double leurre dans lequel les chrétiens vivent depuis des siècles. Les faussaires de la Bible sont aussi doubles. Il y a d’une part les scripteurs ayant falsifié les originaux, et d’autre part, les traducteurs de ces textes déjà falsifiés ayant modifié les textes par les différents procédés de modification de la lettre et de l’esprit : ajout, omission, interprétation personnelle, adaptation, récapitulation, reformulation, etc.

Les chrétiens vivent dans la mystification. Ils sont bernés au fin fond de leur foi. Ils ne lisent pas la Parole divine, mais celle d’hommes comme eux : les traducteurs.2

Ils vivent dans la fabulation et la fourberie. Mais Le Tout-Puissant a dit la vérité : « Malheur, donc, à ceux qui de leurs propres mains composent un livre puis le présentent comme venant d’Allâh pour en tirer un vil profit ! – Malheur à eux, donc, à cause de ce que leurs mains ont écrit, et malheur à eux à cause de ce qu’ils en profitent ! » El Baqara (La Vache), v .79, trad. : Hamidullah.

Dr Aboû Fahîma ‘Abd Ar-Rahmên AYAD.

Publié sur : https://scienceetpratique.com/10195-2/

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…………….

L’histoire de celle-ci même est étourdissante. Au fait, on prétend que la traduction de la Torah ait été réalisée par septante-deux (72) traducteurs, d’où d’ailleurs a émergé le nom de Septante, car selon Philon d’Alexandrie (ou Philon le Juif), interprète de la Bible ayant vécu au début de l’ère chrétienne, 72 érudits traduisirent chacun séparément l’intégralité du texte, et une fois le travail achevé et qu’après comparaison des traductions, il s’avéra que les 72 traductions étaient toutes identiques !
Pour davantage d’informations sur cette question, lire notre article « Mise en garde: les chrétiens ne lisent pas la Parole divine, mais celle des traducteurs ! », disponible sur : https://scienceetpratique.com/les-chretiens-ne-lisent-pas-la-parole-divine-mais-celle-des-traducteurs-
La conséquence de parler sans connaissance
Allâh Exalté et Très-Haut a dit : ﴾Et ne dis pas ce dont tu n’as pas de connaissance ! Car, très certainement, l’ouïe, la vue et le cœur, sur tous ceux-là l’homme sera interrogé. ﴿ El Isrâ’ (Le Voyage Nocturne), v. 36.
El Hêfidh Ibn Kèthîr, qu’Allâh lui fasse miséricorde, a dit : « Le contenu de ce qu’ils ont mentionné [c'est-à-dire, les sèlèfs dans leur exégèse de ce verset], est qu’Allâh Très-Haut a interdit de parler sans connaissance, mais simplement par conjecture qui est le fait de supposer et d’imaginer, tel qu’Allâh Très-Haut a dit :’’Évitez beaucoup de conjectures, car certaines conjectures sont un péché ! ‘’ El Houdjourât (Les Chambres), v. 12. Et il est mentionné dans un hadith : ‘’ Prenez garde à la conjecture, car la conjecture est la plus mensongère des paroles !’’ (El Boukhârî). Et il est également cité dans les Sounèns (pl. de Sounna) d’Aboû Dêwoud :’’Quel plus mauvais moyen de l’homme que de dire : ils prétendaient que…’’ (Authentifié par El Elbênî), et dans un autre hadith est dit :’’Le pire des mensonges et que l’homme prétende que ses yeux ont vu ce qu’ils n’ont pas vu !’’ (El Boukhârî), et dans L’Authentique est rapporté :’’Quiconque prétend (mensongèrement) avoir vu un rêve, sera astreint le Jour de la Résurrection à nouer deux grains d’orge, alors qu’il ne pourra jamais le faire !’’ (El Boukhârî).
Quant à Sa Parole ‘’sur tous ceux-là’’, c'est-à-dire ces sens que sont l’ouïe, la vue et l‘organe du cœur ‘’l’homme sera interrogé’’, cela veut dire, le serviteur sera questionné le Jour de la Résurrection sur ces derniers comme ceux-ci mêmes seront aussi interrogés sur l’homme et sur ce qu’il a fait d’eux. » (Son exégèse, puisse Allâh lui accorder sa miséricorde !).
Sélection et traduction par : Dr Aboû Fahîma ‘Abd Ar-Rahmên AYAD.
Publié sur : https://scienceetpratique.com/10184-2/
مغبة القول بلا علم
قال الله سبحانه وتعالى:﴿وَلَا تَقْفُ مَا لَيْسَ لَكَ بِهِ عِلْمٌ ۚ إِنَّ السَّمْعَ وَالْبَصَرَ وَالْفُؤَادَ كُلُّ أُولَٰئِكَ كَانَ عَنْهُ مَسْئُولًا﴾] الإسراء: 36[.
قال الحافظ ابن كثير رحمه الله: "ومضمون ما ذكروه ]يعني السلف، في تفسير هذه الآية[: أن الله تعالى نهى عن القول بلا علم، بل بالظن الذي هو التوهم والخيال، كما قال تعالى : ( اجتنبوا كثيرا من الظن إن بعض الظن إثم ) ] الحجرات: 12[، وفي الحديث:"إياكم والظن فإن الظن أكذب الحديث" (البخاري)، وفي سنن أبي داود :"بئس مطية الرجل: زعموا !" (صححه الألباني)، وفي الحديث الآخر:"إن أفرى الفرى أن يري عينيه ما لم تريا" (البخاري)، وفي الصحيح:"من تحلم حلما كلف يوم القيامة أن يعقد بين شعيرتين وليس بعاقد" من تحلم حلما كلف يوم القيامة أن يعقد بين شعيرتين وليس بعاقد (البخاري).
وقوله (كُلُّ أُولَٰئِكَ)؛ أي هذه الصفات من السمع والبصر والفؤاد (كَانَ عَنْهُ مَسْئُولًا)؛ أي سيسأل العبد عنها يوم القيامة، وتسأل عنه وعما عمل فيها؛ ويصح استعمال أولئك مكان (تلك)؛ كما قال الشاعر: ذم المنازل بعد منزلة اللوى والعيش بعد أولئك الأيام." (تفسيره رحمه الله).
انتقاء وترجمة: د. أبو فهيمة عبد الرحمن عياد.
موقع العلم والعمل: https://scienceetpratique.com/10184-2/
👍1
Gare aux signes de l’hypocrisie !

D’après Aboû Houreyra, qu’Allâh l’agrée, le Prophète, qu’Allâh prie sur lui et le salue, a dit : « Trois signes font partie de l’hypocrisie, quitte à ce que celui qui en est entaché pratique la salât (prière), jeune et prétend qu’il est musulman : quand il parle, il ment ; quand il promet, il n’honore pas sa promesse ; et quand on lui remet un dépôt (on lui fait confiance), il trahit. » Hadith rapporté par El Boukhârî et Mouslim.

Trad. : Dr Aboû Fahîma ‘Abd Ar-Rahmên Ayad.

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حذار من علامات النفاق

عن أبي هريرة رضي الله عنه أن النبي صلى الله عليه وسلم قال:” من علامةِ النِّفاقِ ثلاثةٌ – وإن صلَّى وصامَ وزعمَ أنَّهُ مسلمٌ – إذا حدَّثَ كذبَ وإذا وعدَ أخلفَ وإذا اؤتُمِنَ خانَ.” رواه البخاري ومسلم.

ترجمة: د. أبو فهيمة عبد الرحمن عياد.
Glossaire de notions linguistiques

Abderrahmane AYAD

(Aboû Fahîma)



Ici, dans la liste ci-dessous, seront définis nombre de concepts appartenant à différentes disciplines de la linguistique.

Ces concepts, leurs définitions étant majoritairement extraites de différents ouvrages et dictionnaires linguistiques, serviront de glossaire notionnel permettant de comprendre les écrits linguistiques (livres, articles, thèses, etc.).

Antonymie : « L’antonymie relie des unités qui possèdent une partie de leur sens en commun, mais qui s’opposent : rigide a pour contraire mou ou flexible avec lesquels il partage une partie de son sens, et non vert ou domestique, auxquels il ne peut s’opposer »[1].



Contexte : « Ensemble des éléments linguistiques qui entourent un segment quelconque d’énoncé (mot, proposition, phrase) et conditionnent sa compréhension»; «Le contexte, l’environnement verbal, est l’ensemble des unités qui précèdent et qui suivent une unité déterminée »[2].



Emprunt : « Intégration à une langue d’un élément d’une langue étrangère. Plus précisément, en opposition à calque, emprunt à la langue étrangère d’une unité lexicale sous sa forme étrangère : living-room (angl.), adagio (it.), patio (esp.)»[3].

Extension : « Fait de donner à un mot (par généralisation et abstraction) outre son sens premier (original et spécifique) un sens secondaire plus général ; la relation entre le sens de base et le (s) sens secondaire (s) étant motivée. Extension de la signification d’un mot; mot qui subit une extension. L’ambiguïté doit être encore distinguée de l’extension sémantique : la plupart des expressions ont une signification très générale, qui leur permet de décrire des situations très différentes »[4].

Hyponyme/hyperonyme : « L’hyponymie est une relation sémantique de hiérarchie entre deux lexèmes. L’hyponyme est une lexème subordonné à un autre lexème, qui lui est superordonné, et qui est appelé hyperonyme. Par exemple: caniche, siamois, golden, saule sont des hyponymes de chien, chat, pomme, arbre dans la mesure où tous les sèmes de chien, chat, pomme, arbre sont des composants du signifié de caniche, siamois, golden, saule. On désigne par le terme de co-hyponymes des lexèmes partageant le même hyperonyme et se distinguant entre eux par un ou plusieurs sèmes spécifiques (ex.: caniche et teckel partagent le même hyperonyme, chien, ils sont co-hyponymes) »[5].

Lexème : « Unité de deuxième articulation, donc porteuse de signification, qui peut être indécomposable en unités plus petites (ex. : table) »[6].

Lexie : « Unité lexicale de langue constituée soit par un mot (lexie simple) soit par des mots associés (lexies composées et complexes). La frontière entre « lexie » et « énoncé libre » n’est pas nettement tracée; la phraséologie occupe un domaine intermédiaire, selon un continuum allant de la suite lexicalisée au syntagme et à l’énoncé simplement fréquent − en discours − et prévisible − en langue − (ex. sur le chemin du retour; se jurer une amitié éternelle) »[7].

Méronyme, holonyme: «La relation partie-tout est une relation hiérarchique qui existe entre un couple de termes dont l’un dénote une partie et l’autre dénote le tout (relatif à cette partie) : guidon/bicyclette, poignée/valise, bras/corps, ongle/doigt, porte/maison, voile/bateau. Guidon est une partie de bicyclette ou le méronyme (‘’nom de la partie’’) de bicyclette ; inversement, bicyclette désigne le tout ou l’holonyme (‘’nom du tout’’) de guidon. La relation partie-tout concerne les noms qui renvoient à des parties divisibles et discrets, soit principalement les noms comptables »[8].

Polysémie : « La polysémie a été définie primitivement comme un phénomène diachronique qui consiste dans l’addition d’acceptions nouvelles au sens fondamental d’un signe ; cette multiplication de sens aboutit, sur le plan synchronique, à la coexistence de plusieurs significations pour une même signe »[9].
Référent : « On appelle référent l’être ou l’objet auquel renvoie un signe linguistique dans la réalité extra-linguistique telle qu’elle est découpée par l’expérience d’un groupe humain »[10].

Réification : « Procédure narrative qui consiste à transformer un sujet humain en objet, en l’inscrivant dans la position syntaxique d’objet à l’intérieur du programme narratif d’un autre sujet »[11].

Restriction : « Dans une perspective sémantique, le terme de restriction est affecté à une procédure de changement de sens d’une unité lexicale, également identifié par le terme de synecdoque »[12].



Sème : « Le sème est l’unité minimale de signification, non susceptible de réalisation indépendante, et donc toujours réalisé à l’intérieur d’une configuration sémantique»[13].

Sémème : « On appelle sémème l’ensemble des sèmes d’un morphème ou d’un mot, autrement dit le signifié de cette unité lexicale »[14].

Signifiant, Signifié : « Le signifiant est l’image acoustique du mot ou du morphème ; il est une suite de phonème et non de sons (ex.:/arbrǝ/). Le signifié est le concept associé (ex. : le concept arbre, qu’on opposera au référent du monde réel) »[15].

Subduction : « Opération de dématérialisation et de désémantisation des mots »[16].

Synonymie : « La synonymie est l’identité de contenu sémantique entre deux ou plusieurs séquences de signes linguistiques de forme différente. Des mots appartenant à une même classe morpho-syntaxique ont des sens suffisamment voisins pour commuter librement »[17].



Terme : « Un terme est une unité lexicale rattachée à différentes spécialités qui est intégrée dans des dictionnaires de spécialités ou des banques de terminologie »[18]; « Désignation au moyen d’une unité linguistique d’une notion définie dans une langue de spécialité »[19].

Trait sémantique : « Un trait sémantique est l’unité minimale de sens théorique susceptible de fonctionner au sein d’un système de relations. On parlera alors de sème, notamment dans l’analyse componentielle »[20].

………………………………….

[1]Gaudin F., Guespin L., Initiation à la lexicologie française, de la néologie aux dictionnaires, de boeck.duculot, Bruxelles, 2002, p. 183.

[2]Baylon C., Fabre P., La sémantique, avec des travaux pratiques d’application et leurs corrigés, Nathan, Paris, 1978, p. 135-137.

[3]Mounin G., Dictionnaire de la linguistique, PUF, Paris, 2004, p. 124.

[4]Ducrot O., Todorov T., Dictionnaire encyclopédique des sciences du langage, Paris, Seuil, 1972, p. 303. Disponible sur : http://www.cnrtl.fr/definition/extension

[5]Neveu F., Lexique des notions linguistiques, Armand Colin, Paris, 2011, p.54.

[6]Mounin G., op. cit., p. 201.

[7]Rey A., Le Lexique : images et modèles, Paris, Colin, 1977, p. 189. Disponible sur : http://www.cnrtl.fr/definition/lexie

[8]Lehman A., Martin-Berthet F., Introduction à la lexicologie, sémantique et morphologie, Armand Colin, Paris, 2005, p. 57.

[9]Baylon C., Fabre P., op. cit., p. 161.

[10]Dubois J., Dictionnaire de linguistique et des sciences du langage, Larousse, Paris, 1994, p. 405.

[11]Greimas-Courtés 1979, disponible sur : http://www.cnrtl.fr/definition/réification

[12]Neveu F., Dictionnaire des sciences du langage, Armand-Colin (rééd. Éditions Mehdi), Tizi-Ouzou, 2015, p. 308.

[13]Dubois J., Dictionnaire de linguistique et des sciences du langage, Larousse, Paris, 1994, p. 423.

[14]Neveu F., Lexique des notions linguistiques, Armand Colin, Paris, 2011, p. 102.

[15]Siouffi G., Van Raemdonck D., 100 fiches pour comprendre la linguistique, Bréal éditions, Rosny-sous-Bois, 1999, p. 107.

[16]Neveu F., Dictionnaire des sciences du langage, Armand-Colin (rééd. Éditions Mehdi), Tizi-Ouzou, 2015, p. 329.

[17]Essono J-M., Précis de linguistique générale, L’Harmattan, Paris, 1998, p. 143.

[18]Depecker L., Entre signes et concepts, presse de la Sorbonne Nouvelle, Paris, 2002, p. 138.

[19]Mortureux M. F., La lexicologie entre langue et discours, Armand Colin, Paris, 2004, p. 111.

[20]Mahrazi M., Les concepts de base en sciences du langage, OPU, Alger, 2011, p. 182.
Le rappel d’Allâh apporte la paix intérieure

« Dis : ‘’En vérité, Allâh égare qui Il veut et guide vers Lui ceux qui se repentent ; ceux qui ont la foi et dont les cœurs s’apaisent par le rappel d’Allâh’’ ; très certainement, c’est par le rappel d’Allâh que les cœurs s’apaisent ! » La sourate Ar-Ra‘d (Le Tonnerre), v. 28.

Traduction par : Dr Aboû Fahîma ‘Abd Ar-Rahmên Ayad.

ذكر الله يجلب الاطمئنان

((قُلْ إِنَّ اللَّهَ يُضِلُّ مَن يَشَاءُ وَيَهْدِي إِلَيْهِ مَنْ أَنَابَ ◊ الَّذِينَ آمَنُوا وَتَطْمَئِنُّ قُلُوبُهُم بِذِكْرِ اللَّهِ ۗ أَلَا بِذِكْرِ اللَّهِ تَطْمَئِنُّ الْقُلُوبُ))
سورة الرعد، الآية 27-28.

ترجمة: د. أبو فهيمة عبد الرحمن عياد.

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Le pleur du diable par la prosternation de la récitation
D’après Aboû Houreyra, qu’Allâh l’agrée, le Prophète, qu’Allâh prie sur lui et le salue, a dit : « Quand le fils d’Adam lit un verset contenant l’injonction de se prosterner et se prosterne, le diable s’isole et pleure ; il dira : ‘’ô Malheur ! (Et dans la version d’Aboû Koureyb est mentionné : Malheur à moi !’’) le fils d’Adam lui a été ordonné de se prosterner et s’est donc prosterné, ce qu’il lui vaudra le Paradis, alors qu’il m’a été intimé de me prosterner mais j’ai refusé de le faire et cela me vaudra l’Enfer. (Et dans une autre version :’’J’ai alors désobéi et cela me vaudra l’Enfer’’. » Hadith rapporté par Mouslim, n° 81.
L’Imam El Qourtobî, qu’Allâh lui fasse miséricorde, a dit : « Le pleur d’Iblis (Lucifer) cité dans le hadith, n’est pas dû au fait qu’il regrette sa désobéissance, ni par repentance ; mais il le fait par excès de jalousie, de fureur et de douleur tellement qu’il est affligé de voir quelqu’un parmi les enfants d’Adam, sur lui le salut, entrer au Paradis et être sauvé (de l’enfer). Ceci ressemble en fait à ce qui l’atteint aussi au moment de l’adhên (appel à la prière) et de l’iqama et le jour de ‘Arafa. » L’explicateur de ce qui est problématique dans le livre du concentré de Mouslim, vol. 1, p. 274.
Sélection et traduction par Dr Aboû Fahîma ‘Abd Ar-Rahmên Ayad.


بكاء الشيطان بسجود التِّلاوة
عن أبي هريرة رضي الله عنه أن النبي صلى الله عليه وسلم قال :”إذا قَرَأَ ابنُ آدَمَ السَّجْدَةَ فَسَجَدَ اعْتَزَلَ الشَّيْطانُ يَبْكِي، يقولُ: يا ويْلَهُ، وفي رِوايَةِ أبِي كُرَيْبٍ: يا ويْلِي، أُمِرَ ابنُ آدَمَ بالسُّجُودِ فَسَجَدَ فَلَهُ الجَنَّةُ، وأُمِرْتُ بالسُّجُودِ فأبَيْتُ فَلِيَ النَّارُ. وفي رواية: فَعَصَيْتُ فَلِيَ النَّارُ.” رواه مسلم )81.(
قال الإمام القرطبي رحمه الله :” وبكاء إبليس المذكور في الحديث : ليس ندما على معصيته، ولا رجوعا عنها، وإنما ذلك لفرط حسده وغيظه وألمه بما أصابه من دخول أحد من ذرية آدم عليه السلام الجنة ونجاته، وذلك نحو مما يعتريه عند الأذان، والإقامة، ويوم عرفة.” المُفْهم لما أشكل من كتاب تلخيص مسلم (1/274(.
انتقاء وترجمة: د. أبو فهيمة عبد الرحمن عياد.
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