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Quel est l'Imam qui s'est dressé contre l'hérésie de la création du Qour'ên
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Ahmed
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Les.lanternes.du.mois.de.ramadan.tt
( فوانيس شهر رمضان )
Le statut des lanternes de décoration au mois de ramadan

Le fait de décorer sa maison avec des ballons, des lumières pour sentir que ce mois n'est pas un mois comme les autres et le faire sentir aux enfants.



Réponse de cheikh Souleyman Arouhayli حفظه الله:

Ceci est une des innovations inventées ( bid'a بدعة ). Mettre des décorations, des lumières, des couleurs dans les maisons, ainsi que les lanternes du ramadan (الفوانيس) et autres, ceci est une innovation qui est rentrée chez les musulmans à l'époque des Fatimides et après. Et il n'y a pas de doute que les innovations rentrent par les sentiments et l'embellissement des passions.
Le Prophète ﷺ, le ramadan est rentré sur lui (ﷺ ) , et il est le plus soucieux au bien, il n'a pas décoré sa maison, ni décoré sa mosquée et il n'ordonne pas ceci, ni les compagnons, ni ceux qui les ont suivis, et ni les quatre imams suivis.

Plutôt je n'ai pas lu ceci dans le livre d'un savant considéré parmi les savants de la communauté. Et ceci est affilié au mois de ramadan et à l'adoration et non parce que c'est une coutume, c'est plutôt orienté en direction de l'adoration, et non pas par coutume. Et c'est pour ceci qu'on se doit de délaisser cette chose. Et que nous sentons la venue du mois de ramadan par :

︎la multiplication du jeûne en chaaban, comme le prophète ﷺ le faisait ;
︎par la méditation sur les nobles jours, et l'annoncer si le ramadan arrive comme le prophète ﷺ a fait.

Traduit à partir du poste en arabe publié sur la chaîne des fawaids de cheikh souleyman Arouhayl hafisaho Allah @Drsuleiman
Source: le cours
شرح دليل الطالب لنيل المطالب يوم السبت ٩شعبان
الشيخ سليمان الرحيلي
Traduit et publié sur la chaîne
T.me/islamAuthentique
Les équivalents culturels, des monstres qui dévorent la représentation du réel en islam

Dr Aboû Fahîma ‘Abd Ar-Rahmên AYAD

PDF

Parmi les phénomènes de traduction qui sont un problème en soi, notamment pour ce qui concerne la traduction islamique, il y a celui des équivalences culturelles. L’équivalence culturelle est-elle une traduction ? Certainement pas !

La traduction est certainement un fait de bilinguisme[1], mais aussi indéniablement un fait d’interculturalité ; et, précisément de biculturalité. Chaque langue étant en effet véhiculaire de la culture qui lui est sienne. Et puisqu’on est, au moment de l’opération traduisante, confrontés à deux systèmes linguistiques (arabe/français) différents, les deux cultures inhérentes à chacun sont aussi différentes et en compétition incessante.

Ici justement émerge le phénomène des équivalences qui, chez les traducteurs ciblistes, donne autorité à la culture de la langue réceptive, c’est-à-dire la langue 2 ou B ou encore d’arrivée, selon les différentes terminologies en usage en linguistique et en traductologie, donc la langue française pour nous.

Nous parlons de phénomène des équivalences, car le traducteur à un moment de l’acte traductif s’arrête d’être traducteur et verse dans la culture de l’Autre, pour ainsi devenir auteur, et c’est justement à ce niveau qu’il quitte sa posture d’effacé, car le traducteur est par définition un effacé lors de son exercice, dit-on ; il se met alors dans la posture d’un créateur de texte ou d’un écrivain et non plus d’un « ré-écrivain », car, la traduction, n’est pas une écriture, mais une réécriture ; une reconstitution dans une langue B d’un texte préalablement écrit dans une langue A. Le texte écrit préexiste au texte traduit. Celui-ci lui est subordonné.

Or, ce passage de traducteur en auteur est effectué à l’instant même où le traducteur commence à chercher dans la culture d’arrivée (française) des équivalents pour « dire » des expressions, certains mots et groupes de mots, des proverbes, etc. qui, à ses yeux, seraient leurs équivalents. Ainsi on saura que l’équivalence en ce sens de rechercher des éléments culturels plus ou moins « semblables » aux éléments à traduire, n’est plus un acte traduisant mais un acte écrivant. L’on quitte de ce fait le domaine de la traduction pour celui de l’écriture ou de la rédaction ; et c’est par là, tout particulièrement, que s’ouvre la grande porte d’adaptation des textes de départ et de trahison. Le traducteur, dans une pareille allure, sanctionne l’auteur ; il censure sa pensée et usurpe son statut.

Aussi, l’équivalence, de ce point de vue-là, va en contradiction totale avec l’esprit même de ce qu’est la Traduction. On ne traduit pas pour plaire, comme est l’approche cibliste, appelée à juste titre les belles infidèles par certains linguistes, mais on traduit pour transposer des connaissances, transférer du sens d’une langue à l’autre, d’une culture à l’autre, on fait passer les éléments culturels du texte de départ tels quels, afin que le lecteur lisant la traduction prenne connaissance de choses nouvelles appartenant à la culture arabe… L’on parle ici de plein droit de traduction et d’interculturalité. On traduit pour instruire.

Un admirateur fasciné des belles lettres se penchera plutôt sur les écrits littéraires et poétiques et leurs traductions, et non sur les traductions islamiques.

Avec l’opération du choix des équivalents d’une culture à l’autre et en se permettant à les déterminer comme tels pour l’expression ou le proverbe que le traducteur a sous les yeux, celui-ci n’est plus dans l’interculturel, mais dans la déculturation, dans la dépossession du Texte et de son auteur de leur propre identité[2] ; un autre grand phénomène qui pose énormément problème en traduction islamique.
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Pourtant, dans les traductions religieuses, la méthode requises par les premiers théoriciens depuis il y a deux millénaires est la traduction littérale[3], celle-ci même qui est adoptée par l’école sourcière, qui est aux antipodes de l’école cibliste. Méthode de traduire qui remonte à deux millénaires, consacrée spécialement au Texte sacré, tel que l’a initiée en premier Saint Jérôme (347-420) par son diptyque : « verbum de verbo », c’est-à- dire, mot-à-mot dans le cas des mystères (il fait référence à la Bible), mais sens pour sens, « sed sensum exprimer de sensu », partout ailleurs. Expression qui a été reformulée quelques années plus tard par le grand admirateur de Saint Jérôme : Saint Augustin (354-430), qui a formulé la notion de fidélité, autour de laquelle se cristallisera la problématique centrale de toutes les théories de traduction à venir.[4]

Dans ce même rapport, décrivant dans Les belles infidèles la démarche littéraliste de la traduction des Textes sacrés mise au point par St Jérôme, G. Mounin rappelle les propos de ce dernier : « Et pour son propre compte, saint Jérôme ajoute :’’Quand je traduis les Grecs, — sauf dans les saintes Écritures, où l’ordre des mots et aussi mystère, —ce n’est pas un mot par un mot, mais une idée par une idée, que j’exprime » [Non verbum e verbo, sed sensum exprimere de sensu]. »[5]

Pour sa part, Michaël Oustinoff écrit à ce sujet : « Cette distinction introduite par saint Jérôme est essentielle : elle souligne la différence entre textes religieux et textes profanes au regard de la traduction. Dans le premier cas, il faut davantage s’en tenir au mot à mot. C’est la méthode que préconise Philon [né av. l’ère chrétienne], membre de la communauté juive d’Alexandrie : seule la traduction littérale serait en mesure de ne pas altérer les textes sacrés. »[6]

Nonobstant, ce qui s’est très tristement passé dans les Textes islamiques que l’on traduit est bien le contraire. Nombre considérable, si ce n’est majoritaire, de traducteurs ont inversé la règle. Ils traduisent les Textes de l’islam sous la méthode de la traduction libre, qui n’est autre que celles des Belles infidèles ! Ils ont effectivement effacé les frontières qui se trouvent entre un texte religieux et un texte profane. Raison pour laquelle on ne cesse de produire des traductions qui dénaturent le Texte source à bien des égards et présenter des livres dont le contenu est d’apport scientifique et intellectuel très faible, voire quelquefois faussée. Voilà pourquoi on lit et on sort à la fin de chaque lecture avec des bénéfices maigres, sur tous les plans (religion, langue, traduction, culture, etc.). Il s’agit en outre de l’une des raisons principales retardant l’acquisition religieuse chez les lecteurs francophones.

Revenons au sujet qui nous préoccupe, concernant justement ce système des équivalences culturelles, est-ce qu’il est déjà arrivé qu’un traducteur ait eu un jour l’idée d’au lieu de traduire un verset ou un hadith par exemple, se contentera de retrouver son équivalent dans la Bible ?! Car il y en a des centaines de versets qui seraient les équivalents des versets du Qour’ên.

Ceci pour établir que la question des équivalences dans le domaine culturel et religieux, qui s’agit des notions relevant de la vision du monde et de la perception de la réalité, ne tient pas en traduction islamique.

En effet, autant qu’on transpose les contenus des mots et des phrases de l’arabe vers le français, l’on doit tout autant transposer les éléments culturels tels quels, sans aucune modification ni prétendue équivalence. Voilà ce qu’est un travail de traducteur fidèle tant à l’esprit qu’à la lettre. Mais il est clair que pour atteindre à ce niveau, il est impératif d’avoir d’abord les compétences religieuses et linguistiques arabes/françaises nécessaires.
Par ailleurs, font partie des faux-arguments que les enseignants des universités donnent lors des cours, c’est-à-dire les enseignants adeptes des Belles infidèles[7], pour tenter de démontrer l’intérêt du système des équivalences, notamment culturelles, le fait de citer quelques proverbes arabes dont celui-ci « لَقَدْ أَثْلَجْتَ صَدْرِي ». Une fois cet exemple phare est livré à sec, l’enseignant déchaine sur une panoplie d’interprétations pour donner de l’attrait à sa position. Il dira ainsi que si l’on traduisait le proverbe par « Tu m’as fait froid au cœur », le lecteur français ne comprendra pas… C’est pourquoi il faudra employer son équivalent qui est « Tu m’a fait chaud au cœur » !

Pourtant, on ne traduit pas que pour les Français ! Les francophones des déserts dans le monde comprendront bien le proverbe arabe traduit tel quel ! Là, tout particulièrement, se manifeste le paramètre de déculturation généré par la notion de prestige pour tout ce qui est français. On s’abandonne par là même à l’effacement culturel et identitaire devant la culture française, sans pour autant ne penser aux conséquences qui en découlent. Les concepteurs de ce choix des équivalences pour les éléments culturels, sont-ils, en définitive, des théoriciens français, pro-francisants ou francisés ?!

En fait, l’auteur dans son texte de départ, en arabe, n’appartient pas forcément à l’univers culturel du lecteur lisant la traduction, du moins pour les Textes islamiques, Textes de savants de la Sounna, audios, prêches, etc. Pourquoi alors ne pas transposer la valeur culturelle qu’il y a dans ce proverbe, plutôt que de la fausser voire de la meurtrir par le choix d’un autre proverbe dans la langue d’arrivée, qui, dit-on, serait son équivalent ? Les formules culturelles sont constituées de mots ; et les mots sont des êtres vivants. La valeur culturelle des mots et des expressions veut effectivement que le lecteur prenne conscience d’une nouvelle notion, qu’il découvre une nouvelle interprétation de la réalité, ou ce que l’on appelle en linguistique découpage ou catégorisation du réel. Autrement, le lecteur enrichira son potentiel cognitif et culturel en apprenant un proverbe qui vient des entrailles du désert, où l’on a tellement chaud et soif que, ce besoin vital étant, ait poussé les bédouins à créer ce joli proverbe tellement expressif et hautement instructif sur la réalité au/du Désert.

Dans une telle situation, traduire les éléments culturels et non choisir un parmi les éléments culturels de l’autre langue de ce qui serait son équivalent, et notre exemple ici peut servir de point d’illustration, le traducteur, connaisseur des deux cultures et des ressources linguistiques des deux langues, s’emploiera à gloser dans la marge le proverbe ou l’élément culturel en question.

Les gloses, mécanisme de connaissance et d’avertissement, ont de tout temps constitué un instrument d’enrichissement scientifique et culturel efficace. C’est une méthode scientifique qui donne de la force à la traduction.

Enfin, les éléments culturels propres à la langue arabe, que l’on retrouve dans les Textes islamiques doivent être nécessairement rendus fidèlement. Car, en fin de compte, une traduction idéale doit se conformer au principe « Tout remettre, rien n’omettre ! ». Seul moyen pour échapper aux mauvaises habitudes des traducteurs qui aiment à s’immiscer dans le plein corps du texte de départ et faire dire à l’auteur ce qu’il n’a pas dit. Il s’agit en fait d’un phénomène énorme ayant causé des dégâts dans les livres traduits qu’on trouve de nos jours sur le marché francophone. Un traducteur islamique sincère et compétent ne saurait trahir la parole de l’auteur ; il ne censure pas les pensées des savants, non plus !

Important à lire

« La responsabilité du traducteur », de l’Imam Ibn Badis, PDF disponible sur : https://t.me/Linguistiqueetislam/125

« Comment traduire un mot correctement ? », sur : https://t.me/Linguistiqueetislam/34

« La traduction et la transcription : deux sœurs jumelles », disponible sur : https://scienceetpratique.com/9925-2/

………….
[1] Georges Mounin, Les problèmes théoriques de la traduction, Gallimard, Paris, 1963.

[2] Voyez à ce sujet notre article « Le bon choix des équivalents pour la recréation du style islamique dans la traduction », sur : https://scienceetpratique.com/10017-2/

[3] Voyez nos notules « La traduction littérale est le seul garant de la reproduction totale des données du Texte islamique », sur : https://scienceetpratique.com/11864-2/ ; et « La traduction littérale pour les Textes islamiques », sur : https://scienceetpratique.com/11854-2/

[4] Mathieu Guidère, Introduction à la traductologie, de boeck, Bruxelles, 2010, pp. 30-31.

[5] Georges Mounin, Les belles infidèles, Éditions des cahiers du sud, Paris, 1955, p. 79.

[6] Michaël Oustinoff, La traduction, PUF, Paris, 2003, p. 28.

[7] Un des premiers linguistes français, si ce n’est pas le premier, ayant excellé à mettre à nu cette tendance cibliste est Georges Mounin, dans son ouvrage Les belles infidèles, dans les années 50.
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Audio
Allocution sur la nuit d’el qadr (du destin ou du mérite) – Audio en français

كلمة عن ليلة القدر – صوتية باللغة الفرنسية

Par l’honorable cheikh ‘Abd Ar-Razzêq El Badr

Qu’Allâh le préserve !

Traduction et présentation par

Aboû Fahîma ‘Abd Ar-Rahmên AYAD https://scienceetpratique.com/8462-2/ https://t.me/scienceetpratique/4914
Lever la confusion terminologique liée au terme i’tikêf [1]

Aboû Fahîma ‘Abd Ar-Rahmên Ayad

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Il importe ici de souligner la confusion prévalant en français sur le terme d’el i’tikêf. En effet, après avoir expertisé les différentes équivalences périphrastiques, proportionnellement en usage, renvoyant à ce terme i’tikêf, il nous est nettement apparu qu’elles manquent, toutes, d’exactitude lexicale. De manière générale, deux traductions dominent la référence en français à ce terme, à savoir: la retraite spirituelle, et la retraite rituelle, avec aussi, une troisième traduction, mais à une faible fréquence qui est la retraite pieuse.

Très brièvement, la première équivalence, la retraite spirituelle, puise son essence de la religion catholique, où elle désigne le fait de se retirer, dans un monastère, de ses activités professionnelles, sociales, etc., dans le but de s’adonner à des méditations, à des prières, à des spiritualités… Ce qui gène en plus est le qualificatif spirituel qui réduit l’i’tikêf à un simple exercice abstrait dépourvu de la notion d’attachement à son Adoré: Allâh, non seulement spirituellement mais physiquement, aussi, par le jeûne, la salât (prière), la lecture du Qour’ên, le dhikr (rappels), etc.

Quant au deuxième terme: retraite rituelle, celui-ci étant également calqué sur l’usage chrétien de certaines prescriptions et règles organisant la vie religieuse des chrétiens, il fournit, toutefois, en islam, un sens très ambigu et assez confus; qu’est-ce qu’un rite ou un rituel en islam? Ce qui naturellement ne clarifie pas du tout le sens islamique que recouvre le terme i’tikêf. De ce fait, et afin de débroussailler ce problème, un recours à la langue source, l’arabe, dans sa dimension religieuse, s’avère indispensable.

Pour ce faire, deux ouvrages en usage fourniront notre matière terminologique, le premier étant Kitêb At-Ta’rîfêt (Le livre des définitions), d’El Djourdjênî, p. 87, dans lequel le terme i’tikêf est défini ainsi : “Linguistiquement, c’est de se situer et de se sédentariser; et religieusement, c’est le fait qu’un jeûneur, ayant conçu l’intention [de l’i’tikêf], reste dans une mosquée où l’on accomplit la prière du vendredi”.

Tandis que le second, c’est le livre intitulé Moufradêt Elfâdh El Qour’ên (Le lexique terminologique du Qour’ên), d’El Asfahênî, p. 436, où il dit : ” [linguistiquement] ‘akafa dérive de ‘oukoûf qui signifie le fait de se livrer à une chose et de s’y appliquer de façon à la vénérer, et religieusement, el i’tikêf est le fait de rester dans la mosquée dans le but de se rapprocher d’Allâh.” Enfin, partant de ces significations, la traduction (la retraite cultuelle) pour laquelle nous avons opté, par le biais de la périphrase, montre clairement la présence des deux champs, linguistique et religieux, du terme i’tikêf. Autrement dit, le fait de se retirer pour se consacrer au culte, c’est-à-dire à l’adoration d’Allâh Tout-Puissant. Et Allâh en est plus Haut et plus Savant.

Publié sur : https://scienceetpratique.com/13132-2/

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[1] Notule tirée de ma traduction La retraite cultuelle, de l’Imam El Elbênî, disponible sur : https://scienceetpratique.com/el-itikef-la-retraite-cultuelle/
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La nuit qui est plus à même d'être la nuit d'El Qadr (la nuit du Destin) ?
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La nuit du 21
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La nuit du 23
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La nuit du 25
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La nuit du 29
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بالنسبة لهذا العام 2024/1445، العشر الأواخر تبدأ غدا إن شاء الله السبت 20 رمضان،ليلا، ويبدأ احياؤها بعد صلاة العشاء.
قال الشيخ ابن عثيمين رحمه الله:
"العشر الأواخر تبتدئ من غروب الشمس يوم عشرين".
مجموع الفتاوى (20(170).
وهذه فتوى للشيخ ابن باز رحمه الله:
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La meilleure invocation à faire en ces nuits de dernière décade, notamment si on aurait atteint la nuit du Destin est : "اللَّهُمَّ إِنَّكَ عَفُوٌّ تُحِبُّ الْعَفْوَ فَاعْفُ عَنِّي" « Ô Allâh, Tu es Pardonneur, Tu aimes le pardon, pardonne-moi donc ! »

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كيف تكون الترجمة الإسلامية علمية وصحيحة

نسخة بدياف

بسم الله والحمد لله وبعد؛

فهذا جزء من مقدمتي على ترجمة رسالة “أصول السنة” للإمام أحمد رحمه الله إلى اللغة الفرنسية؛ تناولت فيه بعض آليات الدقة والصحة التي لا غنى للمترجم الإسلامي عنها، وفيها أيضا بيان بعض جوانب واقع الترجمة الإسلامية في زمننا هذا؛ والله سبحانه نسأل التوفيق والسداد لكل خير.

عملي في ترجمة الرسالة

وكان عملي في ترجمة هذا الكتاب العظيم باعتماد “الترجمة الحرفية السياقية”؛ بمعنى عدم ترك أي لفظ ولا إهمال أي عبارة أثناء الفعل الترجمي؛ بالنقل من النص الأصلي العربي إلى النص المُولَّد بالفرنسية، وذلك بانتقاء معناها المناسب سياقا ونقله إلى الفرنسية بما يرادفه أو يقاربه من وجه المعنى والمبنى؛ حيث أن اللفظة أو الكلمة لا يمكن في الواقع أن تفهم خارج العلاقات التي تربطها بباقي المفردات في محيط الجملة؛ وهو السياق؛ وبمعنى آخر؛ فإن كل كلمة يجب أن يترجم معناها من خلال نظام الروابط بين الكلمات التي تظهر في سياق الكلمة المراد ترجمتها؛ حيث أن هذا النظام؛ وهو نظام الدلالات؛ يجعل كل كلمة تؤثر على الأخرى في سلسلة الكلام. وعلم اللسانيان البنيوية والوظيفية قد بين هذه الحقيقة اللغوية وشرحها ودلل عليها؛ فبهذه الطريقة سعيت لأجد لكل كلمة عربية مثيلتها في الفرنسية؛ من حيث معناها ومن حيث التركيب في سلسلة الكَلِم؛ مع التزام قواعد اللغة الفرنسية.

وهذه الطريقة، أعني: “الترجمة الحرفية السياقية”؛ هي من أصعب أنواع الترجمة؛ ولكنها أدقها وأصحها على الإطلاق؛ وهي نفس الطريقة المعتمدة في بعض تراجم معاني القرآن الكريم؛ فهي تتطلب دقة شديدة، وجهدا زائدا من الفكر والتركيز والتفهم، وطول نفس في البحث في معاجم العربية والفرنسية وكتب التفسير وتراجم القرآن الكريم الصحيحة، بالإضافة إلى الاستعانة بما أفرزته البحوث والدراسات العليا في علم اللسانيات العصرية؛ الأب الروحي لعلم الترجمة؛ فعلم الترجمة إنما ولد من رحم اللسانيات، وهي من ساعدته على التشكل ومهدت له الطريق نحو التخصص؛ فاللسانيات بمختلف شعبها في دراستها للغات وعبر مبادئها ونظرياتها وما وصلت إليه من نتائج بحثية قائمة على التحليل والسبر؛ بما يقتضيه المنهج التجريبي للعلوم الإنسانية؛ لهي من أقوى ما يعين على معرفة اللغات وتشابهها وتمايزها، سواء في تراكيب الجمل وأحوالها، أو الألفاظ وجذورها وأشكالها، والمعاني وتشكلها، أو الأصوات وطبيعتها، وهذا بالذات ما يسمح للمترجم الإسلامي المتقن أن يقدم عملا علميا متميزا أقرب ما يمكن أن نسميه “توأم النص الأصلي”.

ولا يسعني بهذه المناسبة أن أمر دون ذكر الحالة العامة السائدة في ترجمة كتب الإسلام إلى الفرنسية؛ حيث أنه، مع الأسف الشديد، أكثر التراجم المنتشرة في العشرين سنة الأخيرة فيها من الخلل الشيء الكثير وعلى شتى فروع اللغة، سواء اللغة العربية أو الفرنسية؛ مما أدى إلى الإخلال بمحتوى الكتب المترجمة، وهي تراجم إخواننا الأعاجم، وقد غلب على معظمها طابع التجارة والربح والاستجابة لجشع دور النشر؛ فدخل هَمُّ البيع والشراء وغالَب هَمَّ الدقة والصحة في الترجمة؛ زيادة على قصر باع هؤلاء المترجمين في اللغتين، العربية والفرنسية؛ ولا سيما العربية؛ وافتقادهم لمعارف علم الترجمة؛ بالإضافة إلى ضعف التأهيل العلمي في الدين؛ مع التسرع إلى إخراج الكتب ونشرها بين الناس. فعوائق الصحة هذه؛ أفرزت تراجم جمة بمستوى علمي لغوي هزيل؛ لا يخدم حقيقة دور الترجمة الإسلامية: ألا وهو نقل المعلومة الدينية الصحيحة؛ بأسلوبها الإسلامي العربي وروحها المنتقاة من الكتاب والسنة؛ من دون تصرف؛ لا بزيادة ولا نقصان؛ ولا انتحال لحق المؤلف فيما يذهب إليه في كتابه ولا مصادرة أفكاره ومعلوماته؛ ولا تحوير لمعاني الكلمات والجمل وتراكيبها؛ بإخراجها في قالب الثقافة الفرنسية بدلا من الحفاظ على هويتها الإسلامية الأصيلة، ولا تحوير أصوات الكلمات العربية وتبديل مخارج حروفها أثناء عملية “النقحرة”؛ أي الكتابة الصوتية للمفردات العربية بالحروف الفرنسية؛ فذلك كله بريد التحريف والتزييف، لا محالة.[1]

فالمترجم العامل في حقل الإسلام عليه أن يعي تماما أن الترجمة الإسلامية مختلفة عن أنواع الترجمة الأخرى، سواء الترجمة الأدبية أو التقنية. وما دام أن التراجم المنتَجة بمنأى عن تلك المعالم اللغوية والدينية المذكورة آنفا؛ فإنها ستفضي في نهاية المطاف إلى أن يكون الانتفاع بها ضئيلا، مع الأسف الشديد؛ فإن واقع وتجربة القراء الذين قضوا سنوات طويلة في مطالعة هذه التراجم للاطلاع على الإسلام لهو حجة لا ترد.

فكان إذن لزاما على كل طالب وشاب يرى من نفسه الرغبة والهمة لخوض غمار ميدان الترجمة الإسلامية أن يتأهل دينيا؛ بطلب العلم الشرعي، ولغويا؛ بتعلم اللغة العربية ودراستها واللغة الفرنسية؛ والتمكن منهما؛ بما لا يسع المترجم الإسلامي المخلص لدينه؛ المتقن لعمله الدعوي جهله ولا افتقاده.
هذا؛ وفي هذه الرسالة المنيفة اتبعنا – زيادة على ما تقدم – الخطوات التالية:

الاعتماد على ثلاث شروح لهذا الكتاب مما يعين على فهم بعض ألفاظه وعباراته على وفق ما أراده الإمام رحمه الله، وهذه الشروح هي: شرح العلامة عبد العزيز الراجحي، وشرح العلامة ربيع بن هادي المدخلي وثالثها شرح الشيخ الدكتور محمد سعيد الرسلان حفظهم الله جميعا ونفعنا بعلمهم.
ترجمة تخريج الأحاديث كما هي في شرح الشيخ الراحجي حفظه الله مع البحث إذا اقتضى الأمر؛ أي إذا لم يكن الحديث في الصحيحين أو أحدهما اعتمدنا على أحكام الشيخ الألباني رحمه الله ونقلها.
الاعتماد في كتابة الألفاظ العربية (النقحرة) على الكتابة الصوتية؛ بمعنى كتابة الكلمة كما تنطق لدى العرب، وتفادي الكتابة الأعجمية المبنية على نطق الأعاجم لكلمات العرب، وأضع الكلمة المكتوبة صوتيا بين قوسين وبالخط المائل.
نادرا ما يتعذر نقل بعض الكلمات والعبارات بمعناها المناسب في الفرنسية، فأعمد إلى بيان المقصود منها بكلمة أخرى قريبة أو بجملة قصيرة أجعلها بين قوسين؛ حيث أن هذا أدعى لنقل مراد المصنف رحمه الله بأمانة ودقة بإذن الله.
وضعت بعض التعليقات في الحواشي مما يقتضيه مقام الترجمة والقراءة بالنسبة للفرونكفونيين؛ وذلك باقتباسها من شروح العلماء المتقدم ذكرهم.
ذكرت في الحواشي بعض المراجع والتراجم لموضوعات دينية مختلفة ذات صلة بأبواب الرسالة ليستفيد منها القارئ الفرنسي والفرونكفوني.
وفي الأخير؛ فأرجو من الله تعالى أن أكون قد وفقت في عملي على ترجمة هذا الكتاب العظيم، وأن يكون زللي وخطئي قليلا ضئيلا بفضل الله وعونه؛ فما كان فيها من صواب فمن الله وما كان فيها من خطأ فمني ومن الشيطان، والله ورسوله منه بريئان، وأستغفر الله تعالى وأتوب إليه، وأسأل الله سبحانه وتعالى أن يعلمنا ما ينفعنا وأن ينفعنا بما علمنا وأن يزيدنا علما، وأسأله تبارك وتعالى أن ينفع بهذه الرسالة وأن يهدي بها من يشاء برحمته وأن لا يحرمنا أجرها في الدنيا والآخرة، إنه سبحانه جواد كريم، قريب مجيب، والحمد لله الذي بنعمته تتم الصالحات، وسبحانك اللهم وبحمدك أشهد أن لا إله إلا أنت أستغفرك وأتوب إليك، وصلى الله وسلم على نبينا محمد.

وكتب أخوكم: د. أبو فهيمة عبد الرَّحمن عَيَّاد

ليلة السبت 02 شعبان 1443.

الموافق ل: 04 مارس 2022 م.

روجعت يوم السبت 20 رمضان 1445

الموافق ل: 30 مارس 2024 م.

aboufahimaayad@gmail.com

موضوع ذات صلة باللغة الفرنسية

Les équivalents culturels, des monstres qui dévorent la représentation du réel en islam, sur : https://scienceetpratique.com/12270-2/

……………………

[1] انظر حول هذا الموضوع بحث بقلمي، بعنوان “جوابات وردود علميّة لسانيّة على بعض السّؤالات والانتقادات لأعمالي في التّرجمة الإسلامية” منشور على موقع العلم والعمل:

https://scienceetpratique.com/%d8%ac%d9%88%d8%a7%d8%a8%d8%a7%d8%aa
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Comment réaliser une traduction scientifique et correcte

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Au Nom d’Allâh, et à Lui les louanges.

Il y a ici présent une partie de notre introduction à la traduction de l’épître Les fondements de la Sounna de l’Imam Ahmed, qu’Allâh lui fasse miséricorde. Il y a été question de mettre en lumière les conditions que le traducteur islamique doit remplir, s’il souhaite être un traducteur compétent et profitable. Cette partie a été aussi une occasion pour rendre un diagnostic clair et sans fard de la situation actuelle des traductions qui pullulent de nos jours sur le marché francophone. Cela étant dit, puisse Allâh nous venir en aide dans toute voie de bien et nous accorder le succès, êmîn !

Notre œuvre dans la traduction de cette épître :

Ma méthode dans la traduction de ce livre insigne est d’adopter la stratégie de « la traduction littérale contextuelle », c’est-à-dire ne jamais laisser aucun mot ni négliger aucune expression lors de la transposition du texte de départ (arabe) vers le texte d’arrivée (français), et ce par la sélection du sens dicté par le contexte ou l’environnement d’apparition du mot ou de l’expression en question. Les mots ou les unités lexicales ne pouvant être réellement comprises en dehors des relations coexistant avec les autres unités lexicales dans l’environnement phrastique. Autrement, chaque mot doit être nécessairement traduit dans le système des relations qui le lie à ses co-occurrents. Car, ce système, qui est celui des signes, ou des notions plus simplement, tellement sa nature structurelle, joue un rôle de cause à fait, de telle sorte que quand on a tel mot dans un tel endroit de l’énoncé ou de la phrase, précédé et suivi de tels autres mots, son contenu sémantique sera chargé, contextuellement, de manière à indiquer un sens bien précis. La linguistique et les sciences du langage ont bien démontré et expliqué ce fait de lexique.

Ainsi nous nous somme attelé à trouver à chaque unité lexicale ou terminologique arabe son équivalent en français, du point de vue du sens et du point de vue de la structure morphosyntaxique, en respectant bien entendu les normes de la syntaxe française.

Cela étant posé, il est à noter que parmi les méthodes de traduction, ce choix fait par nous, c’est-à-dire « la traduction littérale contextuelle » en est la plus laborieuse, mais elle est absolument la plus authentique et est plus précise. D’ailleurs, c’est celle-là même qui est adoptée dans certaines traductions des sens du Noble Qour’ên.

Elle exige en effet un surplus d’effort intellectuel, de concentration et de compréhension profonde du texte en plus d’une recherche longue et patiente, mais certes passionnante, dans les dictionnaires de langues arabe et française et dans les exégèses et les traductions idéales du Qour’ên. Cela sans ne jamais s’abstenir de tirer avantage des résultats de la recherche en linguistique moderne, le père spirituel de la traductologie. Car, au fait, la linguistique est la matrice nourricière de traductologie. C’est bien elle qui l’a aidé à se former et lui a frayé le chemin vers la spécialisation et l’autonomie. Ainsi la linguistique, de par ses branches foisonnantes et pluridisciplinaires et à travers ses théories et ses postulats, est sans conteste une science qui permet de connaitre les langues, leurs similitudes et dissimilitudes, autant sur le plan des structures phrastiques et énonciatives que sur le plan des mots et du sens. Et c’est justement cela qui permet au traducteur islamique industrieux de produire une œuvre scientifique distinguée plus à même d’être appelée le jumeau du texte original.
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En outre, nous ne pouvons à l’occasion passer sans décrire l’état général prévalant dans la traduction des livres de l’islam en langue française. Effectivement, et très désolément, la majorité des traductions répandues dans les vingt dernières années bondent d’impaires et de fautes, aux différents secteurs de la langue, que ce soit la langue arabe ou française, ce qui entraine des altérations au niveau du contenu des livres traduits. Et ce sont les traductions de nos frères non arabes.

Ces traductions, tout particulièrement en France, et dans la plupart du temps, sont motivées par des mobiles de gain et de commerce en réponse au désir de convoitise et d’avidité des maisons d’édition. Le souci de la vente et de l’achat a ainsi eu l’emprise sur le souci de la justesse et de l’authenticité dans la traduction. La traduction islamique en France est hyper-lucrative. Ceci en plus du niveau médiocre de ces traducteurs à la solde des éditions dans les deux langues arabe et française, et surtout dans la langue arabe. S’ajoute à ce drame, leurs incompétences avérées en traductologie et en science islamique. Tout cela est d’autant plus compliqué par la précipitation à éditer leurs travaux et les injecter sur le marché francophone.

Cette réalité sombre a en fait a donné lieu à des traductions profuses avec un niveau scientifique et linguistique très faible qui ne sert pas en vérité la traduction islamique, dont le rôle est de transmettre la connaissance religieuse authentique, avec son style islamique et arabe et dans son esprit qui jaillit du Livre et de la Sounna, sans aucune adaptation, ni par ajout ni par omission, et sans déformation du sens des mots et des phrases et de leurs constructions.

Or, ce qu’on trouve aujourd’hui, sont des traductions fondues dans le moule de la culture française[1], élaborées dans un style à la francisante, au lieu de préserver l’identité islamique[2] des mots et des tournures arabes apparente dans le Texte, que le traducteur doit en vérité faire renaître dans son texte traduit. Celui-ci n’étant, de toute évidence, qu’un texte rené dans la langue cible.

C’est pourquoi, le traducteur qui active dans le champ de l’islam lui revient d’avoir conscience que la traduction islamique est si bien différente des autres traductions, qu’elles soient littéraires ou techniques. Les traductions obtenues s’écartant ainsi de ces repères linguistiques et religieux, finissent au bout du chemin à être très peu profitables, voire quelquefois même déroutantes, car elles mettent les lecteurs en erreur dans bien des passages. Très malheureusement !

La réalité et l’expérience des lecteurs ayant passé de longues années à se documenter sur l’islam à travers ces traductions mal opérées est une preuve irréfutable.

Et il en est également pareil pour ce qui concerne la translittération ou la transcription des mots arabes, qui ne respecte pas la prononciation des Arabes pour les mots de leur langue. Ces traducteurs transcrivent en fait les mots avec une prononciation déformée et dissonante, car elle est non arabe.[3]

Il est donc une obligation à tout étudiant ou jeune francophone motivé pour entrer dans le monde de la traduction islamique de se former religieusement, en étudiant la science islamique et linguistiquement, en apprenant sérieusement les deux langues arabe et française, afin de les maitriser, de manière à ne rien négliger de ce dont a besoin le traducteur islamique qui parfait son travail de prédication.

Cela étant dit, dans cette épître distinguée, nous avons adopté, en plus de ce qui précède, la démarche suivante :
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Nous nous sommes basé sur trois ouvrages qui ont expliqué cet opuscule, afin de nous aider à comprendre certains mots ou termes ou tournures selon la visée de l’Imam, qu’Allâh lui fasse miséricorde. Il s’est particulièrement agit de L’explication de l’érudit ‘Abd El ‘Azîz Ar-Râdjihî, L’explication de l’érudit Rabî‘ Ibn Hêdî El Medkhalî et de L’explication du cheikh Mouhammed Sè‘îd Ar-Raslên, qu’Allâh les préserve tous et nous fasse profiter par leur science.
La traduction des recensions des hadiths telles qu’elles sont émises dans L’explication du cheikh Ar-Râdjihî, tout en adoptant si besoin est, c’est-à-dire quand le hadith n’est pas recensé dans Les deux authentiques ou dans l’un d’eux, les jugements de l’érudit El Elbênî, qu’Allâh lui fasse miséricorde !
L’utilisation, dans la translittération, de l’écriture ou la retranscription alphabétique. Il s’agit d’écrire le mot arabe en français tel qu’il est prononcé chez les Arabes. Nous avons ainsi évité la transcription non arabe fondée sur la prononciation des non-Arabes. Nous avons aussi inséré les mots retranscrits entre parenthèses et en italique.
Rarement, il nous a été impossible de transposer certains mots ou expressions avec des sens adéquats en français, nous avons alors tâché à les exprimer avec d’autres mots proches ou par une périphrase entre parenthèses. Cela étant mieux placé pour reproduire la visée ou le vouloir de l’auteur, qu’Allâh lui fasse miséricorde, avec exactitude et fiabilité, si Allâh le veut.
Nous avons émis quelques commentaires dans les marges, nécessités par la nature du livre et la lecture francophone. Nous les avons extraits des Explications des savants déjà mentionnés.
Nous avons également cité en marge quelques références et documents sur des sujets divers et variés en lien avec les différents chapitres de l’épître, afin que les lecteur français et francophones puissent en profiter.
Enfin, nous éperons en Allâh, Très-Haut, que nous soyons parvenu à la justesse dans la traduction de ce livre éminent, et que nos erreurs y soient peu nombreuses par la grâce d’Allâh et Son assistance. Ainsi ce qui en est juste provient d’Allâh seul, et ce qui en est erroné provient de moi-même et du diable, Allâh et Son Messager en sont certes indemnes, et nous demandons à Allâh, Très-Haut, de nous pardonner et nous nous repentons à Lui.

Nous prions Allâh, Exalté et Très-Haut, de nous apprendre ce qui nous est profitable, de nous faire profiter par ce qu’Il nous a appris et d’accroitre nos connaissances.

Nous Lui demandons, Béni et Très-Haut, de rendre cette épître bénéfique aux gens et de guider par elle qui Il veut par Sa Miséricorde, et de ne point nous frustrer d’obtenir la récompense qu’elle entraine, ici-bas et dans l’au-delà. Il est certes Bon et Généreux, Proche et Exauceur. Et Louange à Allâh grâce à Qui s’accomplissent les bonnes œuvres.

Pureté à Toi ô Allâh et par Ta louange, nous témoignons qu’il n’y a point d’adoré digne d’adoration hormis Toi, nous Te demandons pardon et nous nous repentons à Toi.

Écrit à Béjaia par votre frère Dr :

Aboû Fahîma ‘Abd Ar-Rahmên AYAD

En arabe, la veille du samedi 02 Chè’bên

Corr. au 04 mars 2022 G.

Puis autotraduit en français, le jeudi 14 Chè’bên 1443

Corr. au 17 mars 2002 G.

Revue le samedi 20Ramadan 1445

Corr. Au 30/03/2024 G.

Publié sur: https://scienceetpratique.com/12434-2/

https://t.me/Linguistiqueetislam

https://t.me/scienceetpratique

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[1] Voyez à ce titre notre article « Les équivalents culturels, des monstres qui dévorent la représentation du réel en islam », sur : https://scienceetpratique.com/12270-2/

[2] Voyez à ce propos notre article « Les équivalents culturels, des monstres qui dévorent la représentation du réel en islam », sur : https://scienceetpratique.com/12270-2/

[3] Voyez notre recherche Réponses linguistiques à certaines questions et critiques sur mes travaux de traduction islamique, sur : https://scienceetpratique.com/%d8%ac%d9%88%d8%a7%d8%a8%d8%a7%d8%aa
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