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Allocution en kabyle sur Yennayer (le nouvel an berbère).
Clarification que cette fête n’est pas d’origine musulmane ni berbère.
Y sont mentionnés :
- Les racines historiques et linguistiques de Yennayer,
- Son jugement religieux,
- Une mise en garde contre les hérésies et les innovations religieuses
- Une mise en garde contre l’assimilation aux polythéistes…
Puisse Allâh la rendre profitable, et Louange à Allâh, Seigneur de l’Univers.
"كلمة بالقبائلية بمناسبة الاحتفال ببناير وبيان أنه دخيل على دين الإسلام والأمازيغية"
وجاء فيها:
-بيان الجذور التاريخية واللغوية ليناير،
-ذكر حكمه الشرعي،
-التحذير من البدع،
-التحذير من التشبه بالمشركين...
والله نسأل أن ينفع بها، والحمدالله رب العالمين.
https://youtu.be/4Yj9xATyDJ4
Clarification que cette fête n’est pas d’origine musulmane ni berbère.
Y sont mentionnés :
- Les racines historiques et linguistiques de Yennayer,
- Son jugement religieux,
- Une mise en garde contre les hérésies et les innovations religieuses
- Une mise en garde contre l’assimilation aux polythéistes…
Puisse Allâh la rendre profitable, et Louange à Allâh, Seigneur de l’Univers.
"كلمة بالقبائلية بمناسبة الاحتفال ببناير وبيان أنه دخيل على دين الإسلام والأمازيغية"
وجاء فيها:
-بيان الجذور التاريخية واللغوية ليناير،
-ذكر حكمه الشرعي،
-التحذير من البدع،
-التحذير من التشبه بالمشركين...
والله نسأل أن ينفع بها، والحمدالله رب العالمين.
https://youtu.be/4Yj9xATyDJ4
Forwarded from La linguistique pour la prédication islamique
Le fondement de la traduction islamique est le système des équivalences
Toute l'activité traduisante en islam tourne autour du choix juste des équivalents arabe/français.
L'équivalence des mots entre deux langues équivaut à la synonymie entre des mots d'une même langue.
Le traducteur islamique, une fois qu'il atteint à la maîtrise du système des équivalences, la traduction du Texte lui sera beaucoup plus aisée à réaliser.
Le reste de sa tâche se limitera à la reconstitution du Texte arabe en français par la mise en œuvre des règles de réécriture française (syntaxe, grammaire, ponctuation, etc.).
Au fait, la ponctuation joue un rôle primordial sur deux pôles bien distincts mais complémentaires.
Le premier joue sur le plan stylistique, c'est-à-dire euphonique.
Le second touche en profondeur au plan sémantique, plan du sens.
La ponctuation crée effectivement du son et du sens.
Elle donne une allure au texte plus rigoureuse et plus attractive.
Dr Aboû Fahima ‘Abd Ar-Rahmên AYAD.
Publié sur : https://scienceetpratique.com/9988-2/
https://t.me/Linguistiqueetislam
Toute l'activité traduisante en islam tourne autour du choix juste des équivalents arabe/français.
L'équivalence des mots entre deux langues équivaut à la synonymie entre des mots d'une même langue.
Le traducteur islamique, une fois qu'il atteint à la maîtrise du système des équivalences, la traduction du Texte lui sera beaucoup plus aisée à réaliser.
Le reste de sa tâche se limitera à la reconstitution du Texte arabe en français par la mise en œuvre des règles de réécriture française (syntaxe, grammaire, ponctuation, etc.).
Au fait, la ponctuation joue un rôle primordial sur deux pôles bien distincts mais complémentaires.
Le premier joue sur le plan stylistique, c'est-à-dire euphonique.
Le second touche en profondeur au plan sémantique, plan du sens.
La ponctuation crée effectivement du son et du sens.
Elle donne une allure au texte plus rigoureuse et plus attractive.
Dr Aboû Fahima ‘Abd Ar-Rahmên AYAD.
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La linguistique pour la prédication islamique
Canal dédié aux connaissances linguistiques servant à la traduction islamique.
قناة متخصصة في نشر المعلومات اللسانية التي تخدم الترجمة الإسلامية والدعوة باللغات الأجنبية.
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La Voie des prédécesseurs est le chemin du salut
Son Éminence, l’érudit Sâleh El Fewzên, qu’Allâh Très-Haut le préserve, a dit : « Celui qui recherche le salut, se doit de connaître la Voie des prédécesseurs, y tenir fermement et y inviter les gens, car elle est le chemin du salut. »
Le besoin de la Nation à la Voie salafie, p. 12.
Sélection et traduction : Dr Aboû Fahîma ‘Abd Ar-Rahmên AYAD.
منهج السَّلف طريق النَّجاة
قال صاحب السّماحة العلّامة صالح الفوزان -حفظه الله تعالى – : ” مَن أرَاد النّجاةَ فَعَليْه مَعرفة منْهج السّلف والتّمسك بِه والدّعوة إليه، فَهُو الطّريقُ للنّجاةِ « .
“حاجة الأمة إلى المنهج السلفي” ص .12.
انتقاء وترجمة: د. أبو فهيمة عبد الرحمن عياد.
https://t.me/scienceetpratique
Son Éminence, l’érudit Sâleh El Fewzên, qu’Allâh Très-Haut le préserve, a dit : « Celui qui recherche le salut, se doit de connaître la Voie des prédécesseurs, y tenir fermement et y inviter les gens, car elle est le chemin du salut. »
Le besoin de la Nation à la Voie salafie, p. 12.
Sélection et traduction : Dr Aboû Fahîma ‘Abd Ar-Rahmên AYAD.
منهج السَّلف طريق النَّجاة
قال صاحب السّماحة العلّامة صالح الفوزان -حفظه الله تعالى – : ” مَن أرَاد النّجاةَ فَعَليْه مَعرفة منْهج السّلف والتّمسك بِه والدّعوة إليه، فَهُو الطّريقُ للنّجاةِ « .
“حاجة الأمة إلى المنهج السلفي” ص .12.
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العلم والعمل-Science et pratique
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Forwarded from La linguistique pour la prédication islamique
Le bon choix des équivalents pour la recréation du style islamique dans la traduction
Dr Aboû Fahîma ‘Abd Ar-Rahmên Ayad
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Le bon choix des équivalents (c.-à-d. trouver le mot juste en français qui sera « le synonyme interlingual » du mot arabe) permet de traduire le Texte arabe dans un style islamique.
Car, le fait d’être pointu à saisir le sens voulu par l’auteur dans le contexte[1], est à même de pouvoir reproduire à la fois les contenus sémantiques des mots et des phrases et leurs effets stylistiques. Cette opération donnera au Texte traduit son identité religieuse, qui est celle de l’islam.
Cette identité, qui s’exprime dans le style islamique, est en effet l’outil qui laissera le lecteur sentir, si ce n’est découvrir, la différence de ce qui est un style islamique en français de ce qui ne l’est pas, autrement, ce qui fait partie des styles appartenant à d’autres domaines (médecine, journalisme, littérature avec ses différentes écoles…)[2].
La question du style islamique en français est d’importance capitale. C’est la face externe, l’habit, du contenu qui traite de l’islam.
Au fait, en lisant un Texte traduit sur un sujet islamique, le Tewhîd, par exemple, il est naturel d’être conscient du type de lecture qu’on fait, or la question du style, permettra, tout justement, au lecteur de prendre connaissance d’une manière d’écrire et de parler qui sera l’autre face de la manière d’écrire et de parler de l’auteur ou du savant qui a écrit le Texte ou donné le cours ou la conférence en arabe. Les marques du registre islamique y défilent incessamment. Les langues sont certes divergentes, mais elles se ressemblent également[3]. On peut exprimer le même concept de la même manière d’une langue à l’autre. Le traducteur talentueux dévoilera le double qu’il y a dans une langue, quand elle s’exprime dans une autre langue. Redire en français les mêmes idées arabes, dans leur style et leur identité, est chose que les langues autorisent. Le discours, qui est la mise en pratique de la langue, avec sa production incessante du sens en est le vecteur. Le célèbre linguiste français Georges Mounin exprime ce fait par ces termes : « Il est clair après tout qu’on peut traduire en français mille fois plus de formes grammaticales qu’il en existe de reconnue et de classées systématiques. (…) ce qui, pour nous traducteurs, signifie que nous ne devons jamais conclure, du fait qu’une tournure est ignorée par notre langue, à l’impossibilité de la traduire. »[4]
Le traducteur a la responsabilité de reproduire, outre les sens du Texte de départ, tous les éléments linguistiques et extralinguistiques, notamment culturels.
C’est ainsi que le lecteur saisira les particularismes d’une traduction islamique qui la distinguent de toute autre traduction ou rédaction appartenant à des champs autres que le champ islamique[5].
C’est pourquoi être minutieux dans le choix des équivalents est de toute évidence le facteur principal permettant de réaliser un style religieux propre à l’islam. Les tournures des phrases à produire avec une telle procédure, qui, elles, seront construites sur le bon choix des mots en équivalence, est le secret de traduire dans un style islamique.
Pour illustrer ce qui vient d’être dit par des exemples, nous citons les mots (العبد، العباد) que beaucoup traduisent par l’homme, les hommes. Voyons de fait que ce mot français homme ne remplit pas le contenu sémantique du mot arabe (عبد) ; il n’identifie pas non plus son identité religieuse. Car, homme, est un mot neutre, tandis que (عبد) rappelle bien entendu les notions d’adoration, et exprime également la condition de servitude pour Allâh. C’est pour cette raison qu’il est plus pertinent de le traduire par serviteur (à propos, nous nous abstenons de l’équivalent esclave que d’aucuns emploient, pour des raisons linguistiques et extralinguistiques que je n’évoquerai pas ici).
Et par là même nous pouvons mentionner tous les mots qui vont dans ce sens et qui s’alignent tous sur cette règle « le bon choix des équivalents pour la recréation du style islamique dans la traduction ».
Dr Aboû Fahîma ‘Abd Ar-Rahmên Ayad
Le bon choix des équivalents (c.-à-d. trouver le mot juste en français qui sera « le synonyme interlingual » du mot arabe) permet de traduire le Texte arabe dans un style islamique.
Car, le fait d’être pointu à saisir le sens voulu par l’auteur dans le contexte[1], est à même de pouvoir reproduire à la fois les contenus sémantiques des mots et des phrases et leurs effets stylistiques. Cette opération donnera au Texte traduit son identité religieuse, qui est celle de l’islam.
Cette identité, qui s’exprime dans le style islamique, est en effet l’outil qui laissera le lecteur sentir, si ce n’est découvrir, la différence de ce qui est un style islamique en français de ce qui ne l’est pas, autrement, ce qui fait partie des styles appartenant à d’autres domaines (médecine, journalisme, littérature avec ses différentes écoles…)[2].
La question du style islamique en français est d’importance capitale. C’est la face externe, l’habit, du contenu qui traite de l’islam.
Au fait, en lisant un Texte traduit sur un sujet islamique, le Tewhîd, par exemple, il est naturel d’être conscient du type de lecture qu’on fait, or la question du style, permettra, tout justement, au lecteur de prendre connaissance d’une manière d’écrire et de parler qui sera l’autre face de la manière d’écrire et de parler de l’auteur ou du savant qui a écrit le Texte ou donné le cours ou la conférence en arabe. Les marques du registre islamique y défilent incessamment. Les langues sont certes divergentes, mais elles se ressemblent également[3]. On peut exprimer le même concept de la même manière d’une langue à l’autre. Le traducteur talentueux dévoilera le double qu’il y a dans une langue, quand elle s’exprime dans une autre langue. Redire en français les mêmes idées arabes, dans leur style et leur identité, est chose que les langues autorisent. Le discours, qui est la mise en pratique de la langue, avec sa production incessante du sens en est le vecteur. Le célèbre linguiste français Georges Mounin exprime ce fait par ces termes : « Il est clair après tout qu’on peut traduire en français mille fois plus de formes grammaticales qu’il en existe de reconnue et de classées systématiques. (…) ce qui, pour nous traducteurs, signifie que nous ne devons jamais conclure, du fait qu’une tournure est ignorée par notre langue, à l’impossibilité de la traduire. »[4]
Le traducteur a la responsabilité de reproduire, outre les sens du Texte de départ, tous les éléments linguistiques et extralinguistiques, notamment culturels.
C’est ainsi que le lecteur saisira les particularismes d’une traduction islamique qui la distinguent de toute autre traduction ou rédaction appartenant à des champs autres que le champ islamique[5].
C’est pourquoi être minutieux dans le choix des équivalents est de toute évidence le facteur principal permettant de réaliser un style religieux propre à l’islam. Les tournures des phrases à produire avec une telle procédure, qui, elles, seront construites sur le bon choix des mots en équivalence, est le secret de traduire dans un style islamique.
Pour illustrer ce qui vient d’être dit par des exemples, nous citons les mots (العبد، العباد) que beaucoup traduisent par l’homme, les hommes. Voyons de fait que ce mot français homme ne remplit pas le contenu sémantique du mot arabe (عبد) ; il n’identifie pas non plus son identité religieuse. Car, homme, est un mot neutre, tandis que (عبد) rappelle bien entendu les notions d’adoration, et exprime également la condition de servitude pour Allâh. C’est pour cette raison qu’il est plus pertinent de le traduire par serviteur (à propos, nous nous abstenons de l’équivalent esclave que d’aucuns emploient, pour des raisons linguistiques et extralinguistiques que je n’évoquerai pas ici).
Et par là même nous pouvons mentionner tous les mots qui vont dans ce sens et qui s’alignent tous sur cette règle « le bon choix des équivalents pour la recréation du style islamique dans la traduction ».
Forwarded from La linguistique pour la prédication islamique
Figurent également les mots, très ordinaires, mais, malheureusement, parfois mal traduits, tels que (الله) Allâh, et non Dieu et encore moins dieu avec un « d » minuscule ; et (سنة) Sounna (avec /ou/ et non /u/[6] et sans /h/ à la fin), et non tradition ; (قرآن) Qour’ên et non Coran[7] ; (توحيد) unicité et non monothéisme ; (شرك) association et non polythéisme ; (خاتم الأنبياء) ultime Prophète ou dernier des Prophète et non sceau des Prophètes !; (الكرسي) la Chaise et non repose-pied ![8], etc.
De même, sont incluses dans cette règle, toutes les expressions islamiques arabes que l’on traduit par des expressions purement françaises, qui appartiennent à la culture française… Le traducteur, agissant de la sorte, commet une « déculturation » des mots et des expressions islamiques arabes.
Le style islamique se crée par les mots et les expressions arabes. Quand le traducteur, maître et doué, sait (comment) trouver l’équivalent idéal au mot précis, (il) arrivera à faire renaître ce style dans le Texte traduit. Pour y parvenir, seule « la traduction littérale contextuelle »[9] peut servir de truchement.
Rappelons, une fois de plus et pour conclure que ce sont les savants et les auteurs musulmans qui donnent forme au style islamique ; et, que tout traducteur (soucieux de donner l’occasion au lecteur de tirer tous les profits possibles de sa traduction) se doit de reproduire dans son Texte[10].
Et c’est Allâh, Exalté et Très-Haut, qui assiste et accorde la réussite.
Pour vos remarques, suggestions et questions : aboufahimaayad@gmail.com
Publié sur : https://scienceetpratique.com/10017-2/
https://t.me/Linguistiqueetislam
Textes connexes :
Comment traduire un mot correctement ?, sur : https://scienceetpratique.com/11804-2/
Exploration des sens des unités terminologiques dans un travail de recherche sur la terminologie islamique dans le domaine de la biographie prophétique, sur : https://scienceetpratique.com/exploration-des-sens-des-unites-terminologiques-dans-un-travail-de-recherche-sur-la-terminologie-islamique-dans-le-domaine-de-la-biographie-prophetique/
……………….
[1] Lire notre notule « Sur le contexte en traduction », sur : https://scienceetpratique.com/11834-2/ ; et notre article « Le contexte a un rôle déterminant dans l’analyse sémantique des termes islamiques », PDF disponible sur : https://t.me/Linguistiqueetislam/138
[2] Certaines traductions, réalisées par des personnes spécialisées dans d’autres domaines que celui des langues (informatique, commerce, médecine, droit, journalisme, etc.) privent le Texte de son allure islamique. Une sorte de réification est alors entrainée. Il arrive quelquefois d’avoir même l’impression qu’on est sur une notice de médicament ou un article de presse et non sur la traduction d’un Texte islamique. La texture du TD (texte de départ) ne peut ressembler à celle du TA (texte d’arrivée) si elle ne récrée pas son style.
[3] Consulter sur « les universaux du langage » Comprendre la linguistique, de Robert Martin, PUF, pp. 77-101, Paris, 2002.
[4] Georges Mounin, Les belles infidèles, Éditions des cahiers du sud, p. 47, Paris, 1955.
[5] Ces particularismes s’inscrivent dans la nature de chaque domaine de connaissance. Ils sont l’apanage des langues de spécialités. Les écrits et les traductions islamiques en font partie.
[6] Consulter pour d’amples de connaissances notre article « La traduction et la transcription : deux sœurs jumelles », disponible sur : https://scienceetpratique.com/9925-2/
[7] Lire à ce sujet notre article « Mise en garde contre l’erreur usuelle de traduire le terme Qour’ên par l’emprunt Coran », sur : https://scienceetpratique.com/a-lintention-des-musulmans-auteurs-et-traducteurs-francais-et-francophones-بيان-وتحذير-من-
[8] Consulter notre article « Commentaire et explication concernant l’erreur courante de traduire le nom du verset El Koursî (آية الكرسي) par le verset du « repose-pied.s) », sur : https://scienceetpratique.com/a-lintention-des-musulmans-et-traducteurs/
De même, sont incluses dans cette règle, toutes les expressions islamiques arabes que l’on traduit par des expressions purement françaises, qui appartiennent à la culture française… Le traducteur, agissant de la sorte, commet une « déculturation » des mots et des expressions islamiques arabes.
Le style islamique se crée par les mots et les expressions arabes. Quand le traducteur, maître et doué, sait (comment) trouver l’équivalent idéal au mot précis, (il) arrivera à faire renaître ce style dans le Texte traduit. Pour y parvenir, seule « la traduction littérale contextuelle »[9] peut servir de truchement.
Rappelons, une fois de plus et pour conclure que ce sont les savants et les auteurs musulmans qui donnent forme au style islamique ; et, que tout traducteur (soucieux de donner l’occasion au lecteur de tirer tous les profits possibles de sa traduction) se doit de reproduire dans son Texte[10].
Et c’est Allâh, Exalté et Très-Haut, qui assiste et accorde la réussite.
Pour vos remarques, suggestions et questions : aboufahimaayad@gmail.com
Publié sur : https://scienceetpratique.com/10017-2/
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Textes connexes :
Comment traduire un mot correctement ?, sur : https://scienceetpratique.com/11804-2/
Exploration des sens des unités terminologiques dans un travail de recherche sur la terminologie islamique dans le domaine de la biographie prophétique, sur : https://scienceetpratique.com/exploration-des-sens-des-unites-terminologiques-dans-un-travail-de-recherche-sur-la-terminologie-islamique-dans-le-domaine-de-la-biographie-prophetique/
……………….
[1] Lire notre notule « Sur le contexte en traduction », sur : https://scienceetpratique.com/11834-2/ ; et notre article « Le contexte a un rôle déterminant dans l’analyse sémantique des termes islamiques », PDF disponible sur : https://t.me/Linguistiqueetislam/138
[2] Certaines traductions, réalisées par des personnes spécialisées dans d’autres domaines que celui des langues (informatique, commerce, médecine, droit, journalisme, etc.) privent le Texte de son allure islamique. Une sorte de réification est alors entrainée. Il arrive quelquefois d’avoir même l’impression qu’on est sur une notice de médicament ou un article de presse et non sur la traduction d’un Texte islamique. La texture du TD (texte de départ) ne peut ressembler à celle du TA (texte d’arrivée) si elle ne récrée pas son style.
[3] Consulter sur « les universaux du langage » Comprendre la linguistique, de Robert Martin, PUF, pp. 77-101, Paris, 2002.
[4] Georges Mounin, Les belles infidèles, Éditions des cahiers du sud, p. 47, Paris, 1955.
[5] Ces particularismes s’inscrivent dans la nature de chaque domaine de connaissance. Ils sont l’apanage des langues de spécialités. Les écrits et les traductions islamiques en font partie.
[6] Consulter pour d’amples de connaissances notre article « La traduction et la transcription : deux sœurs jumelles », disponible sur : https://scienceetpratique.com/9925-2/
[7] Lire à ce sujet notre article « Mise en garde contre l’erreur usuelle de traduire le terme Qour’ên par l’emprunt Coran », sur : https://scienceetpratique.com/a-lintention-des-musulmans-auteurs-et-traducteurs-francais-et-francophones-بيان-وتحذير-من-
[8] Consulter notre article « Commentaire et explication concernant l’erreur courante de traduire le nom du verset El Koursî (آية الكرسي) par le verset du « repose-pied.s) », sur : https://scienceetpratique.com/a-lintention-des-musulmans-et-traducteurs/
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[9] Lire à ce propos nos notules « La traduction littérale est le seul garant de la reproduction totale des données du Texte islamique », sur : https://scienceetpratique.com/11864-2/ ; et « La traduction littérale pour les Textes islamiques », sur : https://scienceetpratique.com/11854-2/
[10] Lire à sujet un article très instructif « La responsabilité du traducteur », de l’Imam Ibn Badis, PDF disponible sur : https://t.me/Linguistiqueetislam/125
[10] Lire à sujet un article très instructif « La responsabilité du traducteur », de l’Imam Ibn Badis, PDF disponible sur : https://t.me/Linguistiqueetislam/125
L’obligation d’apprendre la langue arabe
Le cheikh et érudit, l’Imam Mouhammed Nâsir Ad-Dîn El Elbênî, qu’Allâh Très-Haut lui fasse miséricorde, a dit :
« Quant à l’apprentissage de la langue arabe, c’est, sans aucun doute, une obligation. Cela revient à ce qui est adopté chez les oulémas, dans la règle scientifique et fondamentale énonçant que :’’Toute chose dont l’obligation ne s’accomplit que par elle, est donc obligatoire.’’ Et, l’étudiant en science islamique ne peut comprendre le Qour’ên et la Sounna que par le moyen de la langue arabe. »
Cf. Les fatwas émiraties, 4.
Sélection et traduction par : Dr Aboû Fahima ‘Abd Ar-Rahmên AYAD.
وجوب تعلّم اللّغة العربيّة
قال الشّيخ العلّامة الإمام محمّد ناصر الدّين الألباني -رحمه الله تعالى-:
"أمّا تعلّم اللّغة العربيّة؛ فهو أمر واجب بلا شكّ، لما هو مقرّر عند العلماء في القاعدة العلميّة الأصوليّة أنّ " ما لا يقوم الواجب إلّا به فهو واجب"، ولا يمكن لطالب العلم أن يفهم القرآن والسّنّة إلّا بواسطة اللّغة العربيّة".
الفتاوى الإماراتيّة، 4.
انتقاء وترجمة: أبو فهيمة عبد الرحمن عياد.
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Le cheikh et érudit, l’Imam Mouhammed Nâsir Ad-Dîn El Elbênî, qu’Allâh Très-Haut lui fasse miséricorde, a dit :
« Quant à l’apprentissage de la langue arabe, c’est, sans aucun doute, une obligation. Cela revient à ce qui est adopté chez les oulémas, dans la règle scientifique et fondamentale énonçant que :’’Toute chose dont l’obligation ne s’accomplit que par elle, est donc obligatoire.’’ Et, l’étudiant en science islamique ne peut comprendre le Qour’ên et la Sounna que par le moyen de la langue arabe. »
Cf. Les fatwas émiraties, 4.
Sélection et traduction par : Dr Aboû Fahima ‘Abd Ar-Rahmên AYAD.
وجوب تعلّم اللّغة العربيّة
قال الشّيخ العلّامة الإمام محمّد ناصر الدّين الألباني -رحمه الله تعالى-:
"أمّا تعلّم اللّغة العربيّة؛ فهو أمر واجب بلا شكّ، لما هو مقرّر عند العلماء في القاعدة العلميّة الأصوليّة أنّ " ما لا يقوم الواجب إلّا به فهو واجب"، ولا يمكن لطالب العلم أن يفهم القرآن والسّنّة إلّا بواسطة اللّغة العربيّة".
الفتاوى الإماراتيّة، 4.
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Les meilleurs cœurs sont ceux qui sont tendres et purs
D’après le têbi‘î (successeur des compagnons) Khâlid Ibn Mè‘dèn, qu’Allâh lui fasse miséricorde : « Certes, Allâh Béni et Très-Haut dispose de récipients, et les récipients les plus aimés pour Allâh sont ceux qui sont tendres et purs ; et, les récipients d’Allâh sur la Terre sont les cœurs de Ses pieux serviteurs. »
Az-Zouhd (L’ascèse) de l’Imam Ahmed, qu’Allâh lui fasse miséricorde, p. 311.
Sélection et traduction par : Dr Aboû Fahîma ‘Abd Ar-Rahmên AYAD.
Publié sur : https://scienceetpratique.com/10095-2/
Retrouvez davantage de textes sur ce sujet dans les deux sections comportement et citations
Trop important à lire
La purification du cœur, sur : https://scienceetpratique.com/la-purification-du-coeur/
La purification des âmes, sur : https://scienceetpratique.com/278/
خير القلوب أرقُّها وأصفاها
عن التاَّبعي خالد بن معدان رحمه الله، قال:" إنَّ لله تبارك وتعالى آنية، وأحبُّ آنية الله إليه ما رقَّ منها وصفا، وآنية الله في الأرض قلوب عباده الصَّالحين."
كتاب الزُّهد للإمام أحمد رحمه الله، ص: 311.
انتقاء وترجمة: د. أبو فهيمة عبد الرحمن عياد.
موقع العلم والعمل:
https://scienceetpratique.com/10095-2/
D’après le têbi‘î (successeur des compagnons) Khâlid Ibn Mè‘dèn, qu’Allâh lui fasse miséricorde : « Certes, Allâh Béni et Très-Haut dispose de récipients, et les récipients les plus aimés pour Allâh sont ceux qui sont tendres et purs ; et, les récipients d’Allâh sur la Terre sont les cœurs de Ses pieux serviteurs. »
Az-Zouhd (L’ascèse) de l’Imam Ahmed, qu’Allâh lui fasse miséricorde, p. 311.
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خير القلوب أرقُّها وأصفاها
عن التاَّبعي خالد بن معدان رحمه الله، قال:" إنَّ لله تبارك وتعالى آنية، وأحبُّ آنية الله إليه ما رقَّ منها وصفا، وآنية الله في الأرض قلوب عباده الصَّالحين."
كتاب الزُّهد للإمام أحمد رحمه الله، ص: 311.
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Conseil prodigué par un savant chevronné
Une fois, son Éminence l’érudit Ahmed Èn-Nèdjmî, qu’Allâh lui fasse miséricorde, a été interrogé : « De quoi conseillerais-tu le musulman de nos jours ? » Et lui de répondre :
« Je le conseille de vivre dans le Tewhîd et la croyance authentique, de prendre soin de la pratique des devoirs et obligations, de s’éloigner des désobéissances et péchés, de fréquenter les gens bienveillants, de s’écarter des gens malveillants, de suivre les sounèns, de se tenir à l’écart des hérésies et de prendre garde aux tentations (fitèns), car elles sont nombreuses à cette époque.
Je le conseille également de rester chez lui et de pleurer sur ses péchés, tel que le Prophète, qu’Allâh prie sur lui et le salue, a dit à un de ses compagnons : « Reste dans ta demeure, et pleure sur ton erreur ! »
Fèth Ar-Arabb El Wèdoûd (Ouvrture du Seigneur-Aimant), vol. 1, p. 104.
Sélection et traduction par : Dr Aboû Fahîma ‘Abd Ar-Rahmên AYAD.
Publié sur : https://scienceetpratique.com/10134-2/
نصيحة من عالم جهبذ
سئل صاحب الفضيلة العلامة أحمد النجمي رحمه الله تعالى: بماذا تنصح المسلم في أيامنا هذه؟
فأجاب: "أنصح بأن يحيا على التوحيد والعقيدة الصحيحة، ويُعنى بأداء الفرائض والواجبات، والبعد عن المعاصي والمحرمات، ومصاحبة الأخيار، ومجانبة الأشرار، ومتابعة السنن، ومجانبة البدع، والحذر من الفتن؛ فهي كثيرة في هذا الزمن.
وأوصيه أن يلزم بيته، ويبكي على خطيئته، كما قال النبي - صلى الله عليه وسلم - لأحد أصحابه: "الزم بيتك، وابك على خطيئتك."".
فتح الرب الودود: 104/1.
انتقاء وترجمة: د. أبو فهيمة عبد الرحمن عياد.
موقع العلم والعمل:
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Une fois, son Éminence l’érudit Ahmed Èn-Nèdjmî, qu’Allâh lui fasse miséricorde, a été interrogé : « De quoi conseillerais-tu le musulman de nos jours ? » Et lui de répondre :
« Je le conseille de vivre dans le Tewhîd et la croyance authentique, de prendre soin de la pratique des devoirs et obligations, de s’éloigner des désobéissances et péchés, de fréquenter les gens bienveillants, de s’écarter des gens malveillants, de suivre les sounèns, de se tenir à l’écart des hérésies et de prendre garde aux tentations (fitèns), car elles sont nombreuses à cette époque.
Je le conseille également de rester chez lui et de pleurer sur ses péchés, tel que le Prophète, qu’Allâh prie sur lui et le salue, a dit à un de ses compagnons : « Reste dans ta demeure, et pleure sur ton erreur ! »
Fèth Ar-Arabb El Wèdoûd (Ouvrture du Seigneur-Aimant), vol. 1, p. 104.
Sélection et traduction par : Dr Aboû Fahîma ‘Abd Ar-Rahmên AYAD.
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نصيحة من عالم جهبذ
سئل صاحب الفضيلة العلامة أحمد النجمي رحمه الله تعالى: بماذا تنصح المسلم في أيامنا هذه؟
فأجاب: "أنصح بأن يحيا على التوحيد والعقيدة الصحيحة، ويُعنى بأداء الفرائض والواجبات، والبعد عن المعاصي والمحرمات، ومصاحبة الأخيار، ومجانبة الأشرار، ومتابعة السنن، ومجانبة البدع، والحذر من الفتن؛ فهي كثيرة في هذا الزمن.
وأوصيه أن يلزم بيته، ويبكي على خطيئته، كما قال النبي - صلى الله عليه وسلم - لأحد أصحابه: "الزم بيتك، وابك على خطيئتك."".
فتح الرب الودود: 104/1.
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La précipitation vers le bien
D’après Khâlid Ibn Mè‘dên, qu’Allâh lui fasse miséricorde : « Quand une porte de bien s’ouvre à l’un de vous, qu’il s’y précipite, car il ne sait pas quand-est qu’elle se referme. »
Sélection et traduction par : Dr Aboû Fahîma ‘Abd Ar-Rahmên AYAD.
Publié sur : https://scienceetpratique.com/10169-2/
Extrêmement important à lire
Les clés du bien, ‘Abd Ar-Razzêq El Bedr, PDF sur : https://t.me/scienceetpratique/4644
المسارعة إلى الخير
عن خالد بن معدان رحمه الله، قال: "إذا فتح لأحدكم باب الخير؛ فليسرع إليه؛ فإنه لا يدري متى يغلق."
كتاب الزهد للإمام أحمد، ص: 311.
انتقاء وترجمة: د. أبو فهيمة عبد الرحمن عياد.
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D’après Khâlid Ibn Mè‘dên, qu’Allâh lui fasse miséricorde : « Quand une porte de bien s’ouvre à l’un de vous, qu’il s’y précipite, car il ne sait pas quand-est qu’elle se referme. »
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المسارعة إلى الخير
عن خالد بن معدان رحمه الله، قال: "إذا فتح لأحدكم باب الخير؛ فليسرع إليه؛ فإنه لا يدري متى يغلق."
كتاب الزهد للإمام أحمد، ص: 311.
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Grave imposture !
Une des impostures les plus dangereuses de l’histoire de la chrétienté est le nom même de la Sainte Bible, puisqu’il ne s’agit, de toute évidence, que de traductions dont certaines sont de surcroît des retraductions, c’est-à-dire des textes traduits à partir d’autres textes traduits ! L’exemple le plus criant est celui de la Vulgate, version latine de la Bible dont certains livres sont traduits de la Septante grecque, celle-ci même étant une traduction du texte hébraïque.1
Cela étant, la Bible, appelée Sainte Bible, ne contient en fin de compte que des propos de traducteurs et non de « Dieu » ! Il en est de même de toutes les autres appellations : Saintes Écritures, Écriture Sainte, Livre sacré, Bible sacrée… Or, ni les langues de traduction (français, anglais, italien, espagnole, etc.) ni les traductions elles-mêmes ne sont sacrées ni saintes. Il y a en fait ici un double leurre dans lequel les chrétiens vivent depuis des siècles. Les faussaires de la Bible sont aussi doubles. Il y a d’une part les scripteurs ayant falsifié les originaux, et d’autre part, les traducteurs de ces textes déjà falsifiés ayant modifié les textes par les différents procédés de modification de la lettre et de l’esprit : ajout, omission, interprétation personnelle, adaptation, récapitulation, reformulation, etc.
Les chrétiens vivent dans la mystification. Ils sont bernés au fin fond de leur foi. Ils ne lisent pas la Parole divine, mais celle d’hommes comme eux : les traducteurs.2
Ils vivent dans la fabulation et la fourberie. Mais Le Tout-Puissant a dit la vérité : « Malheur, donc, à ceux qui de leurs propres mains composent un livre puis le présentent comme venant d’Allâh pour en tirer un vil profit ! – Malheur à eux, donc, à cause de ce que leurs mains ont écrit, et malheur à eux à cause de ce qu’ils en profitent ! » El Baqara (La Vache), v .79, trad. : Hamidullah.
Dr Aboû Fahîma ‘Abd Ar-Rahmên AYAD.
Publié sur : https://scienceetpratique.com/10195-2/
https://t.me/Linguistiqueetislam
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…………….
L’histoire de celle-ci même est étourdissante. Au fait, on prétend que la traduction de la Torah ait été réalisée par septante-deux (72) traducteurs, d’où d’ailleurs a émergé le nom de Septante, car selon Philon d’Alexandrie (ou Philon le Juif), interprète de la Bible ayant vécu au début de l’ère chrétienne, 72 érudits traduisirent chacun séparément l’intégralité du texte, et une fois le travail achevé et qu’après comparaison des traductions, il s’avéra que les 72 traductions étaient toutes identiques !
Pour davantage d’informations sur cette question, lire notre article « Mise en garde: les chrétiens ne lisent pas la Parole divine, mais celle des traducteurs ! », disponible sur : https://scienceetpratique.com/les-chretiens-ne-lisent-pas-la-parole-divine-mais-celle-des-traducteurs-
Une des impostures les plus dangereuses de l’histoire de la chrétienté est le nom même de la Sainte Bible, puisqu’il ne s’agit, de toute évidence, que de traductions dont certaines sont de surcroît des retraductions, c’est-à-dire des textes traduits à partir d’autres textes traduits ! L’exemple le plus criant est celui de la Vulgate, version latine de la Bible dont certains livres sont traduits de la Septante grecque, celle-ci même étant une traduction du texte hébraïque.1
Cela étant, la Bible, appelée Sainte Bible, ne contient en fin de compte que des propos de traducteurs et non de « Dieu » ! Il en est de même de toutes les autres appellations : Saintes Écritures, Écriture Sainte, Livre sacré, Bible sacrée… Or, ni les langues de traduction (français, anglais, italien, espagnole, etc.) ni les traductions elles-mêmes ne sont sacrées ni saintes. Il y a en fait ici un double leurre dans lequel les chrétiens vivent depuis des siècles. Les faussaires de la Bible sont aussi doubles. Il y a d’une part les scripteurs ayant falsifié les originaux, et d’autre part, les traducteurs de ces textes déjà falsifiés ayant modifié les textes par les différents procédés de modification de la lettre et de l’esprit : ajout, omission, interprétation personnelle, adaptation, récapitulation, reformulation, etc.
Les chrétiens vivent dans la mystification. Ils sont bernés au fin fond de leur foi. Ils ne lisent pas la Parole divine, mais celle d’hommes comme eux : les traducteurs.2
Ils vivent dans la fabulation et la fourberie. Mais Le Tout-Puissant a dit la vérité : « Malheur, donc, à ceux qui de leurs propres mains composent un livre puis le présentent comme venant d’Allâh pour en tirer un vil profit ! – Malheur à eux, donc, à cause de ce que leurs mains ont écrit, et malheur à eux à cause de ce qu’ils en profitent ! » El Baqara (La Vache), v .79, trad. : Hamidullah.
Dr Aboû Fahîma ‘Abd Ar-Rahmên AYAD.
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L’histoire de celle-ci même est étourdissante. Au fait, on prétend que la traduction de la Torah ait été réalisée par septante-deux (72) traducteurs, d’où d’ailleurs a émergé le nom de Septante, car selon Philon d’Alexandrie (ou Philon le Juif), interprète de la Bible ayant vécu au début de l’ère chrétienne, 72 érudits traduisirent chacun séparément l’intégralité du texte, et une fois le travail achevé et qu’après comparaison des traductions, il s’avéra que les 72 traductions étaient toutes identiques !
Pour davantage d’informations sur cette question, lire notre article « Mise en garde: les chrétiens ne lisent pas la Parole divine, mais celle des traducteurs ! », disponible sur : https://scienceetpratique.com/les-chretiens-ne-lisent-pas-la-parole-divine-mais-celle-des-traducteurs-
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La linguistique pour la prédication islamique
Canal dédié aux connaissances linguistiques servant à la traduction islamique.
قناة متخصصة في نشر المعلومات اللسانية التي تخدم الترجمة الإسلامية والدعوة باللغات الأجنبية.
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La conséquence de parler sans connaissance
Allâh Exalté et Très-Haut a dit : ﴾Et ne dis pas ce dont tu n’as pas de connaissance ! Car, très certainement, l’ouïe, la vue et le cœur, sur tous ceux-là l’homme sera interrogé. ﴿ El Isrâ’ (Le Voyage Nocturne), v. 36.
El Hêfidh Ibn Kèthîr, qu’Allâh lui fasse miséricorde, a dit : « Le contenu de ce qu’ils ont mentionné [c'est-à-dire, les sèlèfs dans leur exégèse de ce verset], est qu’Allâh Très-Haut a interdit de parler sans connaissance, mais simplement par conjecture qui est le fait de supposer et d’imaginer, tel qu’Allâh Très-Haut a dit :’’Évitez beaucoup de conjectures, car certaines conjectures sont un péché ! ‘’ El Houdjourât (Les Chambres), v. 12. Et il est mentionné dans un hadith : ‘’ Prenez garde à la conjecture, car la conjecture est la plus mensongère des paroles !’’ (El Boukhârî). Et il est également cité dans les Sounèns (pl. de Sounna) d’Aboû Dêwoud :’’Quel plus mauvais moyen de l’homme que de dire : ils prétendaient que…’’ (Authentifié par El Elbênî), et dans un autre hadith est dit :’’Le pire des mensonges et que l’homme prétende que ses yeux ont vu ce qu’ils n’ont pas vu !’’ (El Boukhârî), et dans L’Authentique est rapporté :’’Quiconque prétend (mensongèrement) avoir vu un rêve, sera astreint le Jour de la Résurrection à nouer deux grains d’orge, alors qu’il ne pourra jamais le faire !’’ (El Boukhârî).
Quant à Sa Parole ‘’sur tous ceux-là’’, c'est-à-dire ces sens que sont l’ouïe, la vue et l‘organe du cœur ‘’l’homme sera interrogé’’, cela veut dire, le serviteur sera questionné le Jour de la Résurrection sur ces derniers comme ceux-ci mêmes seront aussi interrogés sur l’homme et sur ce qu’il a fait d’eux. » (Son exégèse, puisse Allâh lui accorder sa miséricorde !).
Sélection et traduction par : Dr Aboû Fahîma ‘Abd Ar-Rahmên AYAD.
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مغبة القول بلا علم
قال الله سبحانه وتعالى:﴿وَلَا تَقْفُ مَا لَيْسَ لَكَ بِهِ عِلْمٌ ۚ إِنَّ السَّمْعَ وَالْبَصَرَ وَالْفُؤَادَ كُلُّ أُولَٰئِكَ كَانَ عَنْهُ مَسْئُولًا﴾] الإسراء: 36[.
قال الحافظ ابن كثير رحمه الله: "ومضمون ما ذكروه ]يعني السلف، في تفسير هذه الآية[: أن الله تعالى نهى عن القول بلا علم، بل بالظن الذي هو التوهم والخيال، كما قال تعالى : ( اجتنبوا كثيرا من الظن إن بعض الظن إثم ) ] الحجرات: 12[، وفي الحديث:"إياكم والظن فإن الظن أكذب الحديث" (البخاري)، وفي سنن أبي داود :"بئس مطية الرجل: زعموا !" (صححه الألباني)، وفي الحديث الآخر:"إن أفرى الفرى أن يري عينيه ما لم تريا" (البخاري)، وفي الصحيح:"من تحلم حلما كلف يوم القيامة أن يعقد بين شعيرتين وليس بعاقد" من تحلم حلما كلف يوم القيامة أن يعقد بين شعيرتين وليس بعاقد (البخاري).
وقوله (كُلُّ أُولَٰئِكَ)؛ أي هذه الصفات من السمع والبصر والفؤاد (كَانَ عَنْهُ مَسْئُولًا)؛ أي سيسأل العبد عنها يوم القيامة، وتسأل عنه وعما عمل فيها؛ ويصح استعمال أولئك مكان (تلك)؛ كما قال الشاعر: ذم المنازل بعد منزلة اللوى والعيش بعد أولئك الأيام." (تفسيره رحمه الله).
انتقاء وترجمة: د. أبو فهيمة عبد الرحمن عياد.
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Allâh Exalté et Très-Haut a dit : ﴾Et ne dis pas ce dont tu n’as pas de connaissance ! Car, très certainement, l’ouïe, la vue et le cœur, sur tous ceux-là l’homme sera interrogé. ﴿ El Isrâ’ (Le Voyage Nocturne), v. 36.
El Hêfidh Ibn Kèthîr, qu’Allâh lui fasse miséricorde, a dit : « Le contenu de ce qu’ils ont mentionné [c'est-à-dire, les sèlèfs dans leur exégèse de ce verset], est qu’Allâh Très-Haut a interdit de parler sans connaissance, mais simplement par conjecture qui est le fait de supposer et d’imaginer, tel qu’Allâh Très-Haut a dit :’’Évitez beaucoup de conjectures, car certaines conjectures sont un péché ! ‘’ El Houdjourât (Les Chambres), v. 12. Et il est mentionné dans un hadith : ‘’ Prenez garde à la conjecture, car la conjecture est la plus mensongère des paroles !’’ (El Boukhârî). Et il est également cité dans les Sounèns (pl. de Sounna) d’Aboû Dêwoud :’’Quel plus mauvais moyen de l’homme que de dire : ils prétendaient que…’’ (Authentifié par El Elbênî), et dans un autre hadith est dit :’’Le pire des mensonges et que l’homme prétende que ses yeux ont vu ce qu’ils n’ont pas vu !’’ (El Boukhârî), et dans L’Authentique est rapporté :’’Quiconque prétend (mensongèrement) avoir vu un rêve, sera astreint le Jour de la Résurrection à nouer deux grains d’orge, alors qu’il ne pourra jamais le faire !’’ (El Boukhârî).
Quant à Sa Parole ‘’sur tous ceux-là’’, c'est-à-dire ces sens que sont l’ouïe, la vue et l‘organe du cœur ‘’l’homme sera interrogé’’, cela veut dire, le serviteur sera questionné le Jour de la Résurrection sur ces derniers comme ceux-ci mêmes seront aussi interrogés sur l’homme et sur ce qu’il a fait d’eux. » (Son exégèse, puisse Allâh lui accorder sa miséricorde !).
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مغبة القول بلا علم
قال الله سبحانه وتعالى:﴿وَلَا تَقْفُ مَا لَيْسَ لَكَ بِهِ عِلْمٌ ۚ إِنَّ السَّمْعَ وَالْبَصَرَ وَالْفُؤَادَ كُلُّ أُولَٰئِكَ كَانَ عَنْهُ مَسْئُولًا﴾] الإسراء: 36[.
قال الحافظ ابن كثير رحمه الله: "ومضمون ما ذكروه ]يعني السلف، في تفسير هذه الآية[: أن الله تعالى نهى عن القول بلا علم، بل بالظن الذي هو التوهم والخيال، كما قال تعالى : ( اجتنبوا كثيرا من الظن إن بعض الظن إثم ) ] الحجرات: 12[، وفي الحديث:"إياكم والظن فإن الظن أكذب الحديث" (البخاري)، وفي سنن أبي داود :"بئس مطية الرجل: زعموا !" (صححه الألباني)، وفي الحديث الآخر:"إن أفرى الفرى أن يري عينيه ما لم تريا" (البخاري)، وفي الصحيح:"من تحلم حلما كلف يوم القيامة أن يعقد بين شعيرتين وليس بعاقد" من تحلم حلما كلف يوم القيامة أن يعقد بين شعيرتين وليس بعاقد (البخاري).
وقوله (كُلُّ أُولَٰئِكَ)؛ أي هذه الصفات من السمع والبصر والفؤاد (كَانَ عَنْهُ مَسْئُولًا)؛ أي سيسأل العبد عنها يوم القيامة، وتسأل عنه وعما عمل فيها؛ ويصح استعمال أولئك مكان (تلك)؛ كما قال الشاعر: ذم المنازل بعد منزلة اللوى والعيش بعد أولئك الأيام." (تفسيره رحمه الله).
انتقاء وترجمة: د. أبو فهيمة عبد الرحمن عياد.
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