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Ceux qui prétendent suivre la Salafiya sont nombreux...          
                                                                           
L'érudit El Elbênî, qu'Allâh lui fasse miséricorde, a dit: "Ceux qui prétendent suivre la Voie salafie sont nombreux; or, ceux qui se raffermissent dans son suivi sont peu nombreux"

La croyance tout d'abord, vol. 1, p. 17.

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Parmi les mérites du Tewhîd  (unification d'Allâh)

L'érudit Ibn Ès-Sè'dî, qu'Allâh lui fasse miséricorde, a dit:

Font partie des plus éminents bénéfices de l'unification d'Allâh, ce qui suit
▪️Le fait qu'elle protège de demeurer éternellement en Enfer, et ce quand le cœur en contient ne serait-ce que le poids d'un grain de moutarde.
▪️Le fait que quand elle est entière dans le cœur, elle empêchera catégoriquement d'accéder en Enfer.
▪️Le fait que son pratiquant acquiert la guidée parfaite et la sécurité complète, ici-bas et dans l'au-delà.

La parole droite, p. 23.

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Et rappelle, car certes le rappel profite aux croyants !

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La salafiyya est un don divin. Allâh l’attribue à qui Il veut et élit pour elle des gens comme Il l’a fait quand Il a choisi pour Son Prophète et les Prophètes avant lui des gens pour les suivre, qu’Allâh prie sur lui et le salue ainsi que tous les Prophètes.

Au fait, la salafiyya n’est que le prolongement de la Voie de la Prophétie, Voie de la Sounna et de son suivi dans son plus haut degré de conformisme. La salafiyya est le continuum de cette glorieuse méthodologie, malgré les péripéties pénibles qui affectent la Nation : faiblesses, calamités et machinations des ennemis contre l’islam et les musulmans.

En effet, Allâh, Tout-Puissant, a voulu que la Voie salafie soit un témoin pérenne et constant de cette chaîne bénie qui lie solidement les musulmans à leur Prophète, qu’Allâh prie sur lui et le salue, et ce conformément à son hadith : « Un Groupe de ma Nation ne cesse d’établir l’Ordre d’Allâh. Celui qui le délaisse ou le contrarie ne lui nuira pas. Il persistera ainsi jusqu’à l’arrivée de l’Heure alors qu’il demeure au-dessus des gens (demeure éminent). »[1]

Et dans un autre hadith, le Prophète, sur lui la prière et le salut, a indiqué la Voie de ce Groupe triomphant, sa conduite et sa méthode dans la pratique de l’islam en stipulant qu’elle est la même, cette voie, que la sienne ainsi que ses compagnons. Il a dit à ce titre, qu’Allâh prie sur lui et le salue : « Et, certes, les enfants d’Israël se sont divisés en soixante-douze factions, et ma Nation se divisera en soixante-treize factions ; seront toutes vouées au Feu de l’enfer excepté une. » Alors ils (les compagnons) dirent : « qui est-elle, ô Messager d’Allâh ? » Il dit : « C’est ce sur quoi nous sommes, moi et mes compagnons. (Autrement, c’est la voie que nous suivons, moi et mes compagnons). »[2]

En outre, Allâh, Exalté et Très-Haut, a dit : « Et si ton Seigneur voulait, Il aurait fait que tous les gens soient une seule nation (ayant une seule religion : l’islam). Or, ils ne cessent de se diverger, excepté ceux à qui Allâh a fait miséricorde, et c’est pour cela (la divergence et la miséricorde) qu’Il les a créés. La Parole de ton Seigneur est accomplie de remplir l’enfer de djinns et d’hommes ! » Hoûd, v. 118-119.

L’Imam Ibn Kèthîr, qu’Allâh lui fasse miséricorde, a dit : « Sa Parole ((excepté ceux à qui Allâh a fait miséricorde)) signifie : ceux auxquels Il a accordé Sa miséricorde parmi les suiveurs des Messagers, qui ont tenu à ce qui est ordonné dans la religion. Leurs Messagers les en ont informés, et eux n’ont de cesse d’appliquer ces ordres, jusqu’à l’arrivée du Prophète, qu’Allâh prie sur lui et le salue, l’illettré, dernier des Messagers et Prophètes. Ils l’ont alors suivi, ont cru en lui, l’ont triomphé et assisté, ce qui leur a valu de gagner la félicité ici-bas et dans l’au-delà. Car, ce sont eux le Groupe sauvé, tel qu’il est parvenu dans le hadith rapporté dans les Mècênîd et les Sounèn par des chaînes narratives dont les unes renforcent les autres : « Certes, les juifs se sont divisés en soixante-et-onze groupes, et certes les chrétiens se sont divisés en soixante -douze groupes et ma Nation se divisera certainement en soixante-treize groupes ; tous ces groupes seront voués au feu de l’enfer sauf un. Alors ils dirent (les compagnons) : « Qui est-il, au Messager d’Allâh ? » Il dit : « C’est ce sur quoi nous sommes, moi et mes compagnons. » Exégèse du glorieux Qour’ên, d’Ibn Kèthîr.[3]

Cela étant, ô toi qu’Allâh a guidé pour aimer et suivre la Voie des pieux prédécesseurs, qui est la voie du Prophète, sur lui et la prière et le salut, et de ses compagnons, qu’Allâh les agrée : remercie Allâh et loue-Le pour ce bienfait immense qu’Il t’a accordé, et demande-Lui de t’ajouter de Ses faveurs et de te raffermir jusqu’à ce que tu Le rencontres.
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Allâh t’a en fait préservé par cette voie et t’a protégé par elle contre des troubles énormes à cette époque. Notre époque qui est alourdie par des tentations de toutes sortes, tellement elles touchent à tous les niveaux de la vie humaine. L’on est effectivement exposés aux divers désirs mondains qui ont fasciné la plupart des gens, tels que l’amour démesuré des biens, la recherche de la célébrité et de l’autorité et la tentation des femmes…, mais aussi les tentations relevant des fausses pratiques religieuses de certains gens qui se réclament pourtant du savoir religieux et du culte, et sous lesquelles, ces tentations, beaucoup de gens ont succombé.

Or, les tentations liées aux ambiguïtés sont plus dangereuses que les tentations mondaines. Figurent parmi elles, le tèkfîr (exclure un musulman du cercle de l’islam), le khouroûdj (insurrection contre les gouverneurs musulmans), par l’acte ou par la parole, l’irdjê’ (croyance adoptant qu’il suffit d’avoir la foi pour entrer au Paradis, sans ne pratiquer d’adorations), le chiisme, le tèmèyyou‘ (fait de fondre parmi les gens de l’hérésie et justifier leur voie), la souroûriyya (sous-faction du kharidjisme), le soufisme et les frères musulmans et autres factions déviées et déviatrices.

En vérité, ne peut sauver de ces deux types de tentations que le suivi de la Voie des pieux prédécesseurs avec persistance et endurance. Cependant, ceci ne se concrétise qu’en utilisant les moyens que les savants prédécesseurs ont clarifiés. Il en est ainsi qu’un des plus importants après la sincérité (el ikhlâs) envers Allâh[4] soit la patience. Patienter face aux épreuves. Au fait, les épreuves sont inévitables ; la voie des Prophètes ─ dont le continuum est une fois de plus la Voie salafie ─ étant de fait entourée d’épreuves. Mais, le remède des épreuves réside sans aucun doute dans la patience.

Il est aussi de ces meilleurs moyens pour contrecarrer les tentations : l’invocation. Celle-ci même, en plus de ses innombrables fruits, demeure également d’un appui certain pour s’habituer à la patience. L’invocation aide à patienter et récolter les fruits de la patience, ici-bas et à l’au-delà. Le Prophète, qu’Allâh prie sur lui et le salue, a dit : « Le triomphe se remporte par la patience. »[5]

Enfin, il est de ta reconnaissance envers Allâh, Très-Haut, l’appel à cette Voie bénie. Certes, les bienfaits, on les préserve par le remerciement d’Allâh ; et le remerciement se fait soit par la parole soit par l’œuvre ou par es deux en même temps.

Dr Aboû Fahîma ‘Abd Ar-Rahmên AYAD

Publié sur : https://scienceetpratique.com/12824-2/

………….

[1] Hadith rapporté par Mouslim, n°1037.

[2] Hadith jugé de bonne chaine narrative par l’Imam El Elbênî dans L’authentique d’Èt-Tirmidhî, n°2641.

[3] Voyez, pour d’amples détails sur le sujet, notre traduction du remarquable traité de croyance Les fondements de la Sounna de l’Imam Ahmed, publié aux Éditions Science et pratique, Algérie, 2024.

[4] Voyez à ce propos notre ouvrage La sincérité, essence des œuvres pieuses, publié aux Éditions Science et pratique, Algérie, 2024.

[5] Hadith authentifié par El Elbênî dans L’authentique d’El Djêmi‘, n°6806.
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La modestie du Prophète, صلى الله عليه وسلم. Cours donné à la Radio Coran d'Algérie en 2009. Dr Aboû Fahîma.

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Réponse donnée à un frère francophone m’ayant questionné sur la translittération.

Dr Aboû Fahîma ‘Abd Ar-Rahmên AYAD.
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On ne saurait être un bon traducteur sans se former en linguistique

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La linguistique est indéniablement le soubassement de la traductologie, théorie ou science de la traduction. Au travers de ses différentes disciplines, la linguistique n’a de cesse d’enrichir et d’aider à grandir cette science assez récente qu’est la traductologie.

Au fait, les linguistes ont très tôt attiré l’attention sur le fait que la traduction, étant un travail sur la/les langue-s, la nécessité de l’annexer à la science qui étudie la langue : la linguistique, s’avère alors des plus impératives. L’argumentaire en est qu’en plus du colossal arsenal théorique et conceptuel dans ce domaine, la pratique et l’expérience ne permettent de laisser aucun doute sur ce point.

En effet, il ne peut y avoir de traducteur confirmé n’ayant pas eu l’opportunité de faire recours aux données de la linguistique lors de son exercice, notamment lorsqu’il se trouve confronté aux multiples problèmes posés par la traduction, que seule la science du langage : la linguistique peut résoudre.

Dans ce sens, l’auteur de l’Introduction à la théorie de la traduction (1953), un des premiers livres en la matière, écrit à juste titre : « Toute théorie de la traduction doit être incorporée dans l’ensemble des disciplines linguistiques. »[1] Depuis, les études et les recherches linguistiques sur la traductologie ne se sont plus interrompues ; elles partent toutes de l’idée maîtresse que « toute opération de traduction comporte, à la base, une série d’analyses et d’opérations qui relèvent spécifiquement de la linguistique. »[2]

De plus, afin de réussir à trouver des solutions aux divers problèmes que les traducteurs rencontrent ordinairement, il faudra interroger la linguistique dans la diversité de ses branches, surtout la linguistique fonctionnelle et structurale. Car, ces problèmes, tel qu’il est si bien stipulé dans Les problèmes théoriques de la traduction « ne peuvent être éclairés en premier lieu que dans le cadre de la science linguistique. Fédorov et Vinay ne disent et ne prétendent pas autre chose. »[3]

Dr Aboû Fahîma ‘Abd Ar-Rahmên AYAD

Texte tiré de ma préface à l’ouvrage Les Plus Beaux Noms d’Allâh et leurs sens, publié aux Éditions science et pratique, 2024.

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……….

[1]Andrei Fedorov, cité par Mathieu Guidère, Introduction à la traductologie, éd., de boeck, Bruxelle, 2010, p., 42.

[2]Ibidem., p., 42.

[3]Georges Mounin, Les problèmes théoriques de la traduction, Gallimard, Paris, 1963, p. 17.
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“Cette science est une religion; voyez donc de qui prendrez-vous votre religion!” L’Imam Mouhammed Ibn Sîrîn, qu’Allâh lui fasse miséricorde!

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“Cette science est une religion ; voyez donc de qui prendrez-vous votre religion !” L’Imam Mouhammed Ibn Sîrîn, qu’Allâh lui fasse miséricorde !

Pourquoi alors beaucoup de livres islamiques sont traduits par des gens dont on ignore les noms et les compétences ?!

Sont-ils aptes à traduire dans le champ islamique ?

Pourquoi les maisons d’édition dissimulent-elles leur identité ? Ce qui fait que l’on ne sait rien de leur parcours scientifique, leur niveau dans les deux langues arabe et française et leur mènhèdj (Voie ou méthodologie).

La traduction est le seul moyen de transmission des sciences islamiques aux non arabophones ; et, apprendre la science à travers des traductions faites par des gens inconnus (mèdjêhîl) s’oppose foncièrement à la règle statuant :

“لا يُؤْخَذُ العِلمُ عن المجاهيل.”

« On n’apprend pas la science de gens mèdjêhîl (inconnus). »

D’après ‘Abdou-l-Lâh Ibn Mès’oûd, qu’Allâh l’agrée :

“إنَّ الشَّيْطانَ لِيَتَمَثَّلُ في صُورَةِ الرَّجُلِ، فَيَأْتي القَوْمَ، فيُحَدِّثُهُمْ بالحَديثِ مِنَ الكَذِبِ، فَيَتَفَرَّقُونَ، فيَقولُ الرَّجُلُ منهمْ سَمِعْتُ رَجُلًا أعْرِفُ وجْهَهُ، ولا أدْرِي ما اسْمُهُ يُحَدِّث.“

« Certes, le diable prend l’image d’un homme, vient aux gens et leur dit des choses mensongères, puis ils se quittent sur cela ; ensuite un de ces gens dit : ”J’ai entendu un homme dont je connais le visage, mais dont j’ignore le nom, dire ceci et cela”. » Cette parole d’Ibn Mès’oûd est rapportée par Mouslim dans l’introduction à son Authentique.

‘Aliyy Moulê Qârî, qu’Allâh lui fasse miséricorde, a dit :

“فيه تنبيه على التحري فيما يسمع من الكلام، وأن يتعرف مَن القائل؛ أهو صادق؛ يجوز النقل عنه، أو هو كاذب؛ يجب الاجتناب عن نقل كلامه.”

“Il y a dans cela (la parole d’Ibn Mès’oûd, qu’Allâh l’agrée) un avertissement à faire attention à ce que l’on entend, et de chercher à savoir qui est l’auteur de ces paroles ; celui-ci est-il vérace (ou véridique), il est donc permis de transmettre ce qu’il dit, ou, au contraire, est-il menteur, et il est alors obligatoire d’éviter de transmettre ses propos.” Mirqât El Mèfêtîh, vol. 9, p. 91.

C’est donc une affaire extrêmement importante. El mèdjhoûl (l’inconnu, ou une personne inconnue) est celui qui se met en avant à prodiguer des enseignements aux gens, ou leur propager des bénéfices et des connaissances tout simplement, alors que l’on ne connaît pas son état concernant la science et la fiabilité.

Or, le traducteur est, très certainement, un transmetteur de science, et quand son nom est dissimulé, l’état d’el djèhêla (le fait qu’il soit inconnu) ne peut être ôté ; et l’on tombe ainsi dans ce grave problème d’apprendre la religion à travers des gens inconnus.

Rappelons, bien évidemment, que dans une telle situation, le lecteur non expérimenté ou non averti sur le plan scientifique et méthodologique, et c’est d’ailleurs le cas de la majorité des lecteurs francophones, sera confronté à une réalité si lourde de conséquences : il est susceptible de lire des mensonges, d’être exposé à des falsifications de textes, à des fautes de toutes sortes, etc.

El Khatîb El Bèghdêdî, qu’Allâh lui fasse miséricorde, a dit :

“المجهول عند أصحاب الحديث؛ هو كل من لم يشتهر بطلب العلم في نفسه، ولا عرفه العلماء به، ومن لم يعرف حديثه إلا من جهة راو واحد.”

“L’inconnu (el mèdjhoûl), chez les Gens du Hadith, est celui qui n’est pas réputé d’avoir recherché la science, et que les savants ne connaissent pas qu’il en est détenteur. Et c’est aussi celui dont on ne connaît les propos qu’il tient que d’un seul rapporteur.” Autrement, ses paroles nous viennent d’une seule voie de transmission.
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Ce dernier passage souligné fait tout justement penser aux éditeurs qui dissimulent le nom de leur ou leurs “traducteur.s”. Avec leur méthode-ci, ils injectent dans le marché des livres traduits par des anonymes ; ce qui, par ricochet, fait d’eux, ces éditeurs, des promoteurs d’apprentissage transmis par des gens inconnus. Ils ont en fait inversé la règle « On n’apprend pas la science de gens mèdjêhîl (inconnus). » !

La vérité peut certes vexer, mais ceci ne peut en aucun cas la dénier ou la rejeter.

Aujourd’hui de graves dérives sont commises par “les traducteurs à la solde des maisons d’édition cupides”, dont le moins que l’on puisse dire, tellement les dégâts qu’ils commettent (autant les éditeurs que leurs « traducteurs »), est que leur objectif n’est pas, ou n’est plus, la propagation de la science comme il se doit, mais le négoce et le gain d’argent à outrance.

Il y a des catastrophes dans beaucoup de « traductions », notamment dans le domaine de la croyance.

L’éveil des lecteurs francophones est dorénavant vital!

Dr Aboû Fahîma ‘Abd Ar-Rahmên AYAD

Publié sur: https://scienceetpratique.com/12868-2/

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Les traducteurs-usurpateurs…
« Bien des gens croient pouvoir parler de langues sans avoir appris la linguistique. On souhaite que ce recueil leur fasse entrevoir l'extrême complication des faits et leur régularité, mais aussi la multiplicité des influences qui agissent sur les langues. » Antoine Meillet, Linguistique historique et linguistique générale, « Avertissement », 1921.
Que penser de ceux qui non parlent des langues mais les manient et les explorent par le biais de la traduction…
En lisant les propos de ce grand linguiste français, une pensée m’est venue à l’esprit. Combien de jeunes gens s’autorisent à traduire, malgré les complications tridimensionnelles inhérentes à la traduction islamique (relevant de l’arabe, du français et du langage islamique), alors qu’ils ne se sont point fatigués à suivre aucune étude en linguistique ou en traduction, et ni encore moins en langue-s !
On trouve ordinairement des médecins, des informaticiens, des juristes et des journalistes… traduire dans l’islam…
Les dégâts commis dans leurs « productions » ne sont en fait pas aléatoires ou hasardeux.
Une personne qui craint Allâh, sait que chaque mot traduit lui vaudra des comptes à rendre auprès d’Allâh. « Il ne prononce pas une parole sans avoir auprès de lui un observateur prêt à l’inscrire. » (Qâf, v. 18. Trad. Hamidullah). Que dire alors de textes entiers que l’on écrit ? Et que dire d’écrire, ou de traduire, sans ne se soucier de l’exactitude redevable à rendre ? Et que dire d’écrire et de traduire sans n’être apte à le faire ? Et que dire des traducteurs plumitifs qui vivent de leurs traductions à tout-va ?
L’islam et ses sciences ont-ils peu de valeur au point de s’en proclamer traducteur à tout vent ?!
Pire, certains néophytes autant dans la pratique religieuse que traductionnelle, dépassent le stade de traduire de loin… Ils se permettent de se mettre dans la peau d’experts critiques, mais non pour expertiser, mais pour écrivailler des « réfutations » contre les travaux des experts ! On est décidément à une époque où le chamboulement des notions et des valeurs fait rage ; époque où la bêtise fait florès !
Qu’Allâh fasse miséricorde à nos pieux prédécesseurs, hommes de science et de pratique ; ils avaient pour devise dans la vie : « Qu’Allâh fasse miséricorde à un homme ayant su sa propre valeur ! » (On dit que ‘Oumar Ibn ‘Abd El ‘Azîz est l’auteur de cette parole).
Dr Aboû Fahîma ‘Abd Ar-Rahmên AYAD.
Publié sur : https://scienceetpratique.com/11815-2/
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Que pensez-vous de la situation de la traduction islamique en France?
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