Forwarded from La linguistique pour la prédication islamique
De plus, il y a aussi une chose importante. C’est est qu’en fait Saussure a parlé de l’arbitrarité du signe linguistique, parce qu’il l’a justement liée avec sa conception à lui de la langue, que « c’est un produit social ». C’est-à-dire que l’arbitraire du signe, donc des mots, passe par un contrat social, une convention, que les locuteurs n’ont aucune possibilité de modifier sur l’axe synchronique. 
Au fait, Saussure pensait, tel qu’il l’a écrit dans son CLG, que la langue est acquise à travers la nature, que les premiers hommes ne parlaient pas mais pouvaient seulement émettre des sons, de crier dans la Nature… ! Il en avait la conviction, car : premièrement il ne croit pas à l’innéité de la langue, qu’elle est un don accordé par Allâh à notre Père Adam alors qu’il fut au Paradis, au Ciel. ((Et Il apprit à Adam tous les noms (de toutes choses), puis Il les présenta aux Anges et dit : « Informez-Moi des noms de ceux-là, si vous êtes véridiques ! » (dans votre prétention que vous êtes plus méritants qu’Adam))) La Vache, v. 31; ((1.Le Tout Miséricordieux.2 Il a enseigné le Coran.3 Il a créé l’homme.4 Il lui a appris à s’exprimer clairement.) Le Tout-Miséricordieux, v. 1-4. Trads. Hamidullah 2000. Et, deuxièmement, parce Saussure était influencé par la théorie de Darwin sur la sélection et l’évolution des espèces naturelles. Il l’a ainsi plus ou moins appliquée dans sa théorie linguistique.
Ainsi, tous ces concepts, ainsi que plusieurs autres, sont pris par Saussure tels des postulats de base. Il les a expliqués et défendus dans son livre posthume, unique et orphelin Cours de linguistique générale. Il a voulu assoir la linguistique moderne dans ce paradigme ; et il a obtenu ce qu’il voulait, puisque tous les linguistes qui lui ont emboité le pas ont fait de même, tout en développant le champ de la recherche linguistique, et surtout depuis les années 50 du siècle dernier avec l’avènement des sciences du langage.
Or, curieusement, on trouve à cette époque reculée des linguistes arabes spécialistes en linguistique moderne, qui aiment à appliquer son paradigme de recherche à la langue du Coran ! Ils utilisent les mêmes concepts (avec les deux types évoqués dans le préambule), les théories postsaussuriennes, leurs outils d’analyse, etc., qui sont tous, une fois de plus, développés pour l’étude du langage humain, laquelle étude a connu certes des progrès inouïs, et que personne ne peut nier. Mais s’en servir pour explorer le Coran que ((le faux ne l’atteint [d’aucune part], ni par devant ni par derrière : c’est une révélation émanant d’un Sage, Digne de louange)), (Les versets détaillés, v. 42. Trad Hamidullah 2000), est décidément une chose extrêmement dangereuse.
Je m’arrête ici pour cette deuxième partie. Je vais dans les parties à venir (et j’espère qu’elles ne seront pas nombreuses) donner des exemples empiriques sur l’infaisabilité de ces recherches et démontrer leur dangerosité pour la Parole divine. Car, au bout du chemin, on ne peut autrement que se retrouver face à de la falsification du Qour’ên. Puisse Allâh nous en préserver ! Cette dernière étant classée par les érudits musulmans sous deux classes : une falsification de la forme ; et une falsification du fond ou du sens.
Enfin, Louange à Allâh, et qu’Allâh prie et salue notre Prophète Mouhammed.
Dr Abderrahmane Ayad
MCA en sciences du langage
Jijel, ville du bien : le 13 Ramadan, mois béni, 1446/ Corr. au : 13/03/2025 G.
Le texte original source en arabe
في استحالة تطبيق اللسانيات الغربية لتحليل النص القرآني بإطلاق
توطئة (1)
بعض اللغويين المتخصصين في اللسانيات الغربية يعتقد أنهم بإمكانهم تطبيق منهجيتها لتحليل النص القرآني وإعمال مصطلحاتها الوصفية (concepts descriptifs) والعملياتية (concepts opératoires) لدراسته؛ وهذا خطأ فادح؛ لأسباب وأمور علمية كثيرة أهمها ومآلها تحريف كلام الله عز وجل، وسأبين ذلك تبعا في منشورات لاحقة بإذن الله تعالى.
De l’impossibilité d’appliquer la linguistique moderne à l’analyse du Texte coranique dans l’absolu
في استحالة تطبيق اللسانيات العصرية لتحليل النص القرآني بإطلاق
الحلقة (2)
Au fait, Saussure pensait, tel qu’il l’a écrit dans son CLG, que la langue est acquise à travers la nature, que les premiers hommes ne parlaient pas mais pouvaient seulement émettre des sons, de crier dans la Nature… ! Il en avait la conviction, car : premièrement il ne croit pas à l’innéité de la langue, qu’elle est un don accordé par Allâh à notre Père Adam alors qu’il fut au Paradis, au Ciel. ((Et Il apprit à Adam tous les noms (de toutes choses), puis Il les présenta aux Anges et dit : « Informez-Moi des noms de ceux-là, si vous êtes véridiques ! » (dans votre prétention que vous êtes plus méritants qu’Adam))) La Vache, v. 31; ((1.Le Tout Miséricordieux.2 Il a enseigné le Coran.3 Il a créé l’homme.4 Il lui a appris à s’exprimer clairement.) Le Tout-Miséricordieux, v. 1-4. Trads. Hamidullah 2000. Et, deuxièmement, parce Saussure était influencé par la théorie de Darwin sur la sélection et l’évolution des espèces naturelles. Il l’a ainsi plus ou moins appliquée dans sa théorie linguistique.
Ainsi, tous ces concepts, ainsi que plusieurs autres, sont pris par Saussure tels des postulats de base. Il les a expliqués et défendus dans son livre posthume, unique et orphelin Cours de linguistique générale. Il a voulu assoir la linguistique moderne dans ce paradigme ; et il a obtenu ce qu’il voulait, puisque tous les linguistes qui lui ont emboité le pas ont fait de même, tout en développant le champ de la recherche linguistique, et surtout depuis les années 50 du siècle dernier avec l’avènement des sciences du langage.
Or, curieusement, on trouve à cette époque reculée des linguistes arabes spécialistes en linguistique moderne, qui aiment à appliquer son paradigme de recherche à la langue du Coran ! Ils utilisent les mêmes concepts (avec les deux types évoqués dans le préambule), les théories postsaussuriennes, leurs outils d’analyse, etc., qui sont tous, une fois de plus, développés pour l’étude du langage humain, laquelle étude a connu certes des progrès inouïs, et que personne ne peut nier. Mais s’en servir pour explorer le Coran que ((le faux ne l’atteint [d’aucune part], ni par devant ni par derrière : c’est une révélation émanant d’un Sage, Digne de louange)), (Les versets détaillés, v. 42. Trad Hamidullah 2000), est décidément une chose extrêmement dangereuse.
Je m’arrête ici pour cette deuxième partie. Je vais dans les parties à venir (et j’espère qu’elles ne seront pas nombreuses) donner des exemples empiriques sur l’infaisabilité de ces recherches et démontrer leur dangerosité pour la Parole divine. Car, au bout du chemin, on ne peut autrement que se retrouver face à de la falsification du Qour’ên. Puisse Allâh nous en préserver ! Cette dernière étant classée par les érudits musulmans sous deux classes : une falsification de la forme ; et une falsification du fond ou du sens.
Enfin, Louange à Allâh, et qu’Allâh prie et salue notre Prophète Mouhammed.
Dr Abderrahmane Ayad
MCA en sciences du langage
Jijel, ville du bien : le 13 Ramadan, mois béni, 1446/ Corr. au : 13/03/2025 G.
Le texte original source en arabe
في استحالة تطبيق اللسانيات الغربية لتحليل النص القرآني بإطلاق
توطئة (1)
بعض اللغويين المتخصصين في اللسانيات الغربية يعتقد أنهم بإمكانهم تطبيق منهجيتها لتحليل النص القرآني وإعمال مصطلحاتها الوصفية (concepts descriptifs) والعملياتية (concepts opératoires) لدراسته؛ وهذا خطأ فادح؛ لأسباب وأمور علمية كثيرة أهمها ومآلها تحريف كلام الله عز وجل، وسأبين ذلك تبعا في منشورات لاحقة بإذن الله تعالى.
De l’impossibilité d’appliquer la linguistique moderne à l’analyse du Texte coranique dans l’absolu
في استحالة تطبيق اللسانيات العصرية لتحليل النص القرآني بإطلاق
الحلقة (2)
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بسم الله والحمد لله، أما بعد: فعطفا على التوطئة السابقة التي استفتحت بها موضوع تطبيق منهج اللسانيات الغربية لتحليل ودراسة القرآن الكريم؛ وأن ذلك خطأ؛ بل ويعد أمرا بالغ الخطورة؛ لأن مآله الكلام في كلام الله سبحانه ودرسه بأدوات لسانية علمية لم تصنع لتحليل الوحي، وإنما وُضعت خصيصا لتحليل وسبر اللغات الإنسانية؛ وهذا ما دندن حوله وأكده وكرره (Ferdinand de Saussure) فردينون دي سوسير: واضع علم اللسانيات المعاصرة؛ والذي هو في الأصل لا يؤمن بشيء اسمه الوحي أو لغة وخطاب الوحي؛ فيجب التنبه لهذه الحيثية؛ فهي أصل البحث في هذا الموضوع؛ وكل الأدلة والتفاصيل التي سأحتج بها؛ إنما تستقى من هذ الأصل.
فيقال والحالة هذه: كيف لعلم تجريبي؛ أي اللسانيات؛ أن يدرس لغة وخطاب القرآن، وقد وضعه صاحبه، وتبعه في ذلك كل اللغويون الذين تبنوا منهجه الإبستمولوجي؛ وضعه لدراسة اللغات الإنسانية (ولِلُغات الغرب بالدرجة الأولى) بوسائل ونظريات وأدوات للتحليل لم تكتمل حتى الآن، ولم تقتُل البحث في هذا المجال بعد؛ بل ولن يُغلق باب البحث أبدا بسبب ظاهرة تطور اللغة البشرية (l’évolution linguistique)؛ (وهنا سؤال جوهري آخر: هل لغة القرآن تتطور وتتحول من طور لطور كما هي الحال مع لغات الإنسان؟ بالطبع لا !).
قلت: فكيف لهذا العلم لأن يدرس لغة القرآن وهو الذي يعرِّف اللغة بأنها "نظام من الإشارات المتجانسة (système de signes harmonieux/" و"أنها منتوج اجتماعي produit social/" (وهل لغة القرآن كذلك، حاشا لله !)، وأن تلك الإشارات "مكونة حتما من "دال ومدلول signifiant/signifié/) وأن العلاقة بين الدال والمدلول اعتباطية (relation arbitraire)؛ بمعنى لا يوجد، كما يقول سوسير : علاقة منطقية أو عقلانية بين الدال والمدلول (absence de lien logique ou rationnel entre le signifiant et le signifié)؛ وهل كلام الله سيحانه يقال عنه ذلك، عياذا بالله ! وهل يوصف الله بالعقلانية والمنطق؛ حاشا لله وأستغفر الله، بل ولقد بيَن علماء الإسلام أن ألفاظ القرآن؛ كل واحدة منها وفي كل آية من آياته؛ هي مقصودة لذاتها من الله عز وجل؛ في مبناها، ومعناها، وموضعها من الآية.
هذا، ثم لا يصح لنا أن نُغفل أمرا هاما؛ وهو أن دي سوسير إنما قال بظاهرة اعتباطية الإشارة اللغوية (l’arbitrarité du signe linguistique)؛ لأنه ربطها بكون اللغة عنده أنها انتاج اجتماعي ومجتمعي؛ (وهو بالمناسبة يرى أن اللغة تطورت من لا شيء، وأن البشر الأُوَل كانوا لا يتكلمون، وإنما كانوا في الطبيعة يهيمون ويصرخون !! وهذا مسطور في كتابه اليتيم والوحيد (درس اللسانيات العامة Cours de linguistique générale/)، فهو يقول هذا الكلام لأنه أولًا لا يؤمن بأن اللغة مصدرها الله عز وجل وأعطاها لأبينا آدم عليه السلام حيث كان في الجنة في السماء (وَعَلَّمَ آدَمَ الْأَسْمَاءَ كُلَّهَا ثُمَّ عَرَضَهُمْ عَلَى الْمَلَائِكَةِ فَقَالَ أَنبِئُونِي بِأَسْمَاءِ هَٰؤُلَاءِ إِن كُنتُمْ صَادِقِينَ)، (الرَّحْمَٰنُ (1) عَلَّمَ الْقُرْآنَ (2) خَلَقَ الْإِنسَانَ (3) عَلَّمَهُ الْبَيَانَ) ولأنه؛ ثانيا: تأثرا كثيرا بنظرية داروين التطورية والانتقائية؛ فطبَّقها إلى حد ما في لسانياته وطبقها مِن بعده مَن جاء بعده من اللسانيين.
وهذه التعريفات التي ذكرتها عن سوسير؛ هي بمثابة الأصول عنده؛ قعَّد لها وبثها في كتابه السالف الذكر؛ فمِن منطلق هذه الأصول التي بنى عليها اللسانيات المعاصرة؛ بداية من اللسانيات التركيبية والعامة، وتبعتها بعد ذلك علوم اللسان بداية من مطلع خمسينيات القرن الماضي، أراد؛ بل وجنح بعض اللغويين العرب وغيرهم من المتخصصين في اللسانيات الغربية لتسليط منهجها وأدواتها التحليلية ومصطلحاتها، بشقيها المذكورين في التوطئة، وتكريس ما وصلت إليه علوم اللسان من تقدم هائل لا ينكره أحد في دراسة وبحث لغات البشر وسبر أغوارها... جنحوا إلى تسليط تلك النظريات والأطروحات الخاصة بكلام البشر على كتاب رب البشر الذي هو كلامه الذي (لَّا يَأْتِيهِ الْبَاطِلُ مِن بَيْنِ يَدَيْهِ وَلَا مِنْ خَلْفِهِ ۖ تَنزِيلٌ مِّنْ حَكِيمٍ حَمِيدٍ)...
وإلى هنا سنقف في هذه الحلقة الثانية من بحثنا؛ الذي أرجو أن لا أطول فيه؛ وإنما سأبين أصولا مع ذكر بعض الفروع ليفهم المقصود من يهمه الأمر، وسأعطي أمثلة تجريبية إن شاء الله؛ أستدل بها على بيان خطورة هذا الموضوع؛ وأن إعمال اللسانيات لتحليل ودراسة كلام الله: القرآن العظيم؛ سيكون منتهاه الوقوع في التحريف لا سمح الله، وتحريف القرآن، كما بيَّنه علماء القرآن والشريعة، ينقسم إلى قسمين: تحريف لفظي وتحريف معنوي.
هذا والحمد لله رب العالمين والصلاة والسلام على رسوله الكريم.
ملحوظة: سأنشر النص مترجما/مكتوبا بالفرنسية حينما أفرغ منه بحول الله.
وكتب/ د. عبد الرحمن عياد
أستاذ محاضر في علوم اللسان
جيجل الخير، يوم الجمعة 13 رمضان المبارك 1446
الموافق ليوم: 14/03/2025 م.
فيقال والحالة هذه: كيف لعلم تجريبي؛ أي اللسانيات؛ أن يدرس لغة وخطاب القرآن، وقد وضعه صاحبه، وتبعه في ذلك كل اللغويون الذين تبنوا منهجه الإبستمولوجي؛ وضعه لدراسة اللغات الإنسانية (ولِلُغات الغرب بالدرجة الأولى) بوسائل ونظريات وأدوات للتحليل لم تكتمل حتى الآن، ولم تقتُل البحث في هذا المجال بعد؛ بل ولن يُغلق باب البحث أبدا بسبب ظاهرة تطور اللغة البشرية (l’évolution linguistique)؛ (وهنا سؤال جوهري آخر: هل لغة القرآن تتطور وتتحول من طور لطور كما هي الحال مع لغات الإنسان؟ بالطبع لا !).
قلت: فكيف لهذا العلم لأن يدرس لغة القرآن وهو الذي يعرِّف اللغة بأنها "نظام من الإشارات المتجانسة (système de signes harmonieux/" و"أنها منتوج اجتماعي produit social/" (وهل لغة القرآن كذلك، حاشا لله !)، وأن تلك الإشارات "مكونة حتما من "دال ومدلول signifiant/signifié/) وأن العلاقة بين الدال والمدلول اعتباطية (relation arbitraire)؛ بمعنى لا يوجد، كما يقول سوسير : علاقة منطقية أو عقلانية بين الدال والمدلول (absence de lien logique ou rationnel entre le signifiant et le signifié)؛ وهل كلام الله سيحانه يقال عنه ذلك، عياذا بالله ! وهل يوصف الله بالعقلانية والمنطق؛ حاشا لله وأستغفر الله، بل ولقد بيَن علماء الإسلام أن ألفاظ القرآن؛ كل واحدة منها وفي كل آية من آياته؛ هي مقصودة لذاتها من الله عز وجل؛ في مبناها، ومعناها، وموضعها من الآية.
هذا، ثم لا يصح لنا أن نُغفل أمرا هاما؛ وهو أن دي سوسير إنما قال بظاهرة اعتباطية الإشارة اللغوية (l’arbitrarité du signe linguistique)؛ لأنه ربطها بكون اللغة عنده أنها انتاج اجتماعي ومجتمعي؛ (وهو بالمناسبة يرى أن اللغة تطورت من لا شيء، وأن البشر الأُوَل كانوا لا يتكلمون، وإنما كانوا في الطبيعة يهيمون ويصرخون !! وهذا مسطور في كتابه اليتيم والوحيد (درس اللسانيات العامة Cours de linguistique générale/)، فهو يقول هذا الكلام لأنه أولًا لا يؤمن بأن اللغة مصدرها الله عز وجل وأعطاها لأبينا آدم عليه السلام حيث كان في الجنة في السماء (وَعَلَّمَ آدَمَ الْأَسْمَاءَ كُلَّهَا ثُمَّ عَرَضَهُمْ عَلَى الْمَلَائِكَةِ فَقَالَ أَنبِئُونِي بِأَسْمَاءِ هَٰؤُلَاءِ إِن كُنتُمْ صَادِقِينَ)، (الرَّحْمَٰنُ (1) عَلَّمَ الْقُرْآنَ (2) خَلَقَ الْإِنسَانَ (3) عَلَّمَهُ الْبَيَانَ) ولأنه؛ ثانيا: تأثرا كثيرا بنظرية داروين التطورية والانتقائية؛ فطبَّقها إلى حد ما في لسانياته وطبقها مِن بعده مَن جاء بعده من اللسانيين.
وهذه التعريفات التي ذكرتها عن سوسير؛ هي بمثابة الأصول عنده؛ قعَّد لها وبثها في كتابه السالف الذكر؛ فمِن منطلق هذه الأصول التي بنى عليها اللسانيات المعاصرة؛ بداية من اللسانيات التركيبية والعامة، وتبعتها بعد ذلك علوم اللسان بداية من مطلع خمسينيات القرن الماضي، أراد؛ بل وجنح بعض اللغويين العرب وغيرهم من المتخصصين في اللسانيات الغربية لتسليط منهجها وأدواتها التحليلية ومصطلحاتها، بشقيها المذكورين في التوطئة، وتكريس ما وصلت إليه علوم اللسان من تقدم هائل لا ينكره أحد في دراسة وبحث لغات البشر وسبر أغوارها... جنحوا إلى تسليط تلك النظريات والأطروحات الخاصة بكلام البشر على كتاب رب البشر الذي هو كلامه الذي (لَّا يَأْتِيهِ الْبَاطِلُ مِن بَيْنِ يَدَيْهِ وَلَا مِنْ خَلْفِهِ ۖ تَنزِيلٌ مِّنْ حَكِيمٍ حَمِيدٍ)...
وإلى هنا سنقف في هذه الحلقة الثانية من بحثنا؛ الذي أرجو أن لا أطول فيه؛ وإنما سأبين أصولا مع ذكر بعض الفروع ليفهم المقصود من يهمه الأمر، وسأعطي أمثلة تجريبية إن شاء الله؛ أستدل بها على بيان خطورة هذا الموضوع؛ وأن إعمال اللسانيات لتحليل ودراسة كلام الله: القرآن العظيم؛ سيكون منتهاه الوقوع في التحريف لا سمح الله، وتحريف القرآن، كما بيَّنه علماء القرآن والشريعة، ينقسم إلى قسمين: تحريف لفظي وتحريف معنوي.
هذا والحمد لله رب العالمين والصلاة والسلام على رسوله الكريم.
ملحوظة: سأنشر النص مترجما/مكتوبا بالفرنسية حينما أفرغ منه بحول الله.
وكتب/ د. عبد الرحمن عياد
أستاذ محاضر في علوم اللسان
جيجل الخير، يوم الجمعة 13 رمضان المبارك 1446
الموافق ليوم: 14/03/2025 م.
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  Forwarded from La linguistique pour la prédication islamique
Incitation à l’apprentissage de la langue arabe[1]
الحث على تعلم اللغة العربية
Aboû Fahîma ‘Abd Ar-Rahmên AYAD
Les œuvres islamiques écrites en des langues autres que l’arabe, ne devraient être en réalité que provisoires. Leur fruit étant proportionnel et très limité.
En effet, un bon apprentissage ne peut se faire avec efficacité qu’en langue arabe. Les autres langues, puisqu’elles sont transitoires, ne peuvent en aucun cas la remplacer. Pour arguer de ce fait, l’expérience de chaque lecteur français ou francophone en est une preuve suffisante. Les apprentissages de l’islam en français très peu développés en sont un argument irréfutable.
Pour cela, il est une évidence que le fait d’apprendre la langue arabe, est la première étape que devra franchir tout musulman non arabe.
Car, elle est le pivot central dans l’acquisition de la science islamique.
Voire, c’est une immense nécessité.
Voilà pourquoi nous invitons vivement nos frères et sœurs français et francophones à produire continûment des efforts dans l’étude de cette très prestigieuse langue ; et parvenir ainsi à la découvrir dans toute sa grandeur.
Dans ce rapport, l’illustre Imam Ibn Teymiyya -qu’Allâh lui fasse miséricorde- a dit : « La langue arabe est certainement le symbole de l’islam et des musulmans. Et, les langues sont les plus importants symboles des nations par lesquels elles se démarquent les unes des autres. »
Aussi, Ahmed Chêkir, l’éminent savant du hadith, -qu’Allâh lui fasse miséricorde- a dit : «…Car la Nation dont la langue est celle dans laquelle est révélé le Noble Livre (le Qour’ên) se doit de diffuser sa religion (l’islam). Il lui incombe également de propager cette langue (l’arabe), ses us et coutumes et ses règles d’éthique entre les autres nations. En faisant ceci, elle sera en train de les inviter vers la guidée et la vérité apportées par son Prophète (Mohammed sur lui le Salut). Ainsi, elle constituera de ces nations musulmanes une seule nation, dont la religion, la qibla, et la langue seront les mêmes. Elles auront aussi les mêmes valeurs construisant sa personnalité. Et c’est bien par-là qu’elle sera une Nation de juste milieu. Ses membres (les musulmans) seront [dans l’au-delà] témoins sur les gens. Il appartient alors à toute personne qui souhaiterait s’intégrer à cette Nation musulmane de croire à sa religion, de se conformer à sa charia, de suivre son mode de vie et d’apprendre sa langue [arabe]. » Lire pour ces deux citations tèghrîb el elqâb el ‘ilmiyya (L’occidentalisation des titres scientifiques), de l’éminent érudit Bekr Ibn ‘Abd Allâh Aboû Zeyd -qu’Allâh lui fasse miséricorde-, pp. 26-28.
Enfin, afin de clore cette note motivant à apprendre la langue arabe, je citerai un autre monument de cette langue, grand ami de notre Imam Ibn Badis: le cheikh Moubârak El Mîlî -qu’Allâh lui fasse miséricorde-, qui, dans une lettre adressée à son ami ‘Attiya Ibn Moustapha, lui dit ce qui suit :
الحث على تعلم اللغة العربية
Aboû Fahîma ‘Abd Ar-Rahmên AYAD
Les œuvres islamiques écrites en des langues autres que l’arabe, ne devraient être en réalité que provisoires. Leur fruit étant proportionnel et très limité.
En effet, un bon apprentissage ne peut se faire avec efficacité qu’en langue arabe. Les autres langues, puisqu’elles sont transitoires, ne peuvent en aucun cas la remplacer. Pour arguer de ce fait, l’expérience de chaque lecteur français ou francophone en est une preuve suffisante. Les apprentissages de l’islam en français très peu développés en sont un argument irréfutable.
Pour cela, il est une évidence que le fait d’apprendre la langue arabe, est la première étape que devra franchir tout musulman non arabe.
Car, elle est le pivot central dans l’acquisition de la science islamique.
Voire, c’est une immense nécessité.
Voilà pourquoi nous invitons vivement nos frères et sœurs français et francophones à produire continûment des efforts dans l’étude de cette très prestigieuse langue ; et parvenir ainsi à la découvrir dans toute sa grandeur.
Dans ce rapport, l’illustre Imam Ibn Teymiyya -qu’Allâh lui fasse miséricorde- a dit : « La langue arabe est certainement le symbole de l’islam et des musulmans. Et, les langues sont les plus importants symboles des nations par lesquels elles se démarquent les unes des autres. »
Aussi, Ahmed Chêkir, l’éminent savant du hadith, -qu’Allâh lui fasse miséricorde- a dit : «…Car la Nation dont la langue est celle dans laquelle est révélé le Noble Livre (le Qour’ên) se doit de diffuser sa religion (l’islam). Il lui incombe également de propager cette langue (l’arabe), ses us et coutumes et ses règles d’éthique entre les autres nations. En faisant ceci, elle sera en train de les inviter vers la guidée et la vérité apportées par son Prophète (Mohammed sur lui le Salut). Ainsi, elle constituera de ces nations musulmanes une seule nation, dont la religion, la qibla, et la langue seront les mêmes. Elles auront aussi les mêmes valeurs construisant sa personnalité. Et c’est bien par-là qu’elle sera une Nation de juste milieu. Ses membres (les musulmans) seront [dans l’au-delà] témoins sur les gens. Il appartient alors à toute personne qui souhaiterait s’intégrer à cette Nation musulmane de croire à sa religion, de se conformer à sa charia, de suivre son mode de vie et d’apprendre sa langue [arabe]. » Lire pour ces deux citations tèghrîb el elqâb el ‘ilmiyya (L’occidentalisation des titres scientifiques), de l’éminent érudit Bekr Ibn ‘Abd Allâh Aboû Zeyd -qu’Allâh lui fasse miséricorde-, pp. 26-28.
Enfin, afin de clore cette note motivant à apprendre la langue arabe, je citerai un autre monument de cette langue, grand ami de notre Imam Ibn Badis: le cheikh Moubârak El Mîlî -qu’Allâh lui fasse miséricorde-, qui, dans une lettre adressée à son ami ‘Attiya Ibn Moustapha, lui dit ce qui suit :
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« …Votre lettre m’est bien parvenue. Et je suis très content, car les structures de ses phrases sont correctes et saines de toute erreur. J’ai ainsi loué et remercié Allâh pour le fait que l’arabe soit répandu parmi vous. En effet, la compréhension de la religion dépend de la maîtrise de cette langue. Et sans aucun doute, celui qui n’a pas acquis une grande part d’apprentissage de l’arabe, ne peut goûter à la douceur de la religion. Le niveau d’arabe de chaque personne détermine en fait son niveau de compréhension des fondements religieux qui nous sont transmis. Par ailleurs, fait partie des raisons pour lesquelles les savants ont donné la suprématie à l’Imam Mêlik sur l’Imam Aboû Hanîfa -qu’Allâh les agrée-, le fait que Mêlik en était plus connaisseur de la langue arabe et des us des Arabes. Alors, ne vous dégoûtez pas, qu’Allâh vous vient en aide, de lire les livres d’arabe et l’histoire des Arabes; incitez vos frères à cela et apprenez aux gens de ce que Allâh vous a appris autant que l’apprentissage vous soit permis. Et Allâh aide certes le serviteur tant que celui-ci aide son frère. » Cf. Lettre de l’ouléma cheikh Moubârak El Mîlî, qu’il a envoyée à son Éminence le cheikh Sî ‘Atiyya -qu’Allâh leur fasse miséricorde-, en réponse à une correspondance que celui-ci lui avait adressée, disponible sur le site du destinataire.
Et, notre dernière invocation est : Louange à Allâh, le Seigneur de l’univers !
………..
[1]À la base, ce texte était une note de bas de page que j’avais insérée en relatant les débuts d’apprentissage de l’arabe par l’imam Ibn Badis dans mon livre ‘Abd El Hamid Ibn Badis, un Imam de guidée, de science et de réforme, éd. Science et pratique, Béjaia, 2017, pp. 15-16, et disponible en ligne sur : https://kabyliesounna.com/abd-el-hamid-ibn-badis-un-imam.../
Publié par : https://scienceetpratique.com/abd-el-hamid-ibn-badis-un-imam-de-guidee-de-science-et-de-reforme/
Textes connexes :
« Propos sur le mérite de rechercher la science », sur : https://scienceetpratique.com/propos-sur-le-merite-de-rechercher-la-science/
Publié sur :
https://scienceetpratique.com/incitation-a-lapprentissage-de-la-langue-arabe/
Et, notre dernière invocation est : Louange à Allâh, le Seigneur de l’univers !
………..
[1]À la base, ce texte était une note de bas de page que j’avais insérée en relatant les débuts d’apprentissage de l’arabe par l’imam Ibn Badis dans mon livre ‘Abd El Hamid Ibn Badis, un Imam de guidée, de science et de réforme, éd. Science et pratique, Béjaia, 2017, pp. 15-16, et disponible en ligne sur : https://kabyliesounna.com/abd-el-hamid-ibn-badis-un-imam.../
Publié par : https://scienceetpratique.com/abd-el-hamid-ibn-badis-un-imam-de-guidee-de-science-et-de-reforme/
Textes connexes :
« Propos sur le mérite de rechercher la science », sur : https://scienceetpratique.com/propos-sur-le-merite-de-rechercher-la-science/
Publié sur :
https://scienceetpratique.com/incitation-a-lapprentissage-de-la-langue-arabe/
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  La râtiba (prière surérogatoire) du 'ichê' d'abord puis les tèrâwîh
Question: D'aucuns prient les tèrâwîhs directement après le 'ichê' sans accomplir la râtiba du 'ichê' .
Réponse du cheikh Ibn Outheymîn, رحمه الله: Cela ne doit pas se faire. L'imam, une fois qu'il aura accompli la prière obligatoire, devra rappeler aux gens leur Seigneur, Puissant et Majestueux, tel qu'Il le leura ordonné (Et quand vous aurez accompli la salât, évoquez Allâh debout, assis et couchés sur vos flancs).
Deuxièmement: Les gens prieront d'abord la râtiba du 'ichê'. Ensuite nous nous levons pour accomplir les
tèrâwîhs. Cest bien cela qu'il faut faire en respectant l'ordre de ces prières. Oui.
Fetwas de l'émission Lumière sur la voie, cassette n°375. Le jeûne/ La retraite cultuelle, et la prière nocturne.
Traduit par : Dr Aboû Fahîma 'Abd Ar-Rahmên Ayad
صلاة راتبة العشاء قبل القيام للتراويح
س/ يصلون التراويح بعد العشاء مباشرة دون صلاة راتبة العشاء.
ج / الشيخ بن عثيمين - رحمه الله -:
هذا لا ينبغي؛ ينبغي إذا انتهي الإمام من صلاة الفريضة أن يذكر الناس ربهم عز وجل
كما أمرهم : ﴿فَإِذَا قَضَيْتُمُ الصَّلاةَ فَاذْكُرُوا اللَّهَ قِيَاماً وَقُعُوداً وَعَلَى جُنُوبِكُمْ﴾.
ثانياً: أن يصلي الناس الراتبة راتبة العشاء،
ثم بعد ذلك نقوم لصلاة التراويح؛ هذا هو الذي ينبغي في الترتيب. نعم.
____
فتاوى نور على الدرب للشيخ العثيمين رحمه الله، الشريط رقم - 375،
الصيام/ الاعتكاف والقيام.
انتقاء وترجمة: د. أبو فهيمة عبد الرحمن عياد
https://scienceetpratique.com/
https://t.me/vrestethadith
https://t.me/scienceetpratique
https://t.me/Linguistiqueetislam
  
  Question: D'aucuns prient les tèrâwîhs directement après le 'ichê' sans accomplir la râtiba du 'ichê' .
Réponse du cheikh Ibn Outheymîn, رحمه الله: Cela ne doit pas se faire. L'imam, une fois qu'il aura accompli la prière obligatoire, devra rappeler aux gens leur Seigneur, Puissant et Majestueux, tel qu'Il le leura ordonné (Et quand vous aurez accompli la salât, évoquez Allâh debout, assis et couchés sur vos flancs).
Deuxièmement: Les gens prieront d'abord la râtiba du 'ichê'. Ensuite nous nous levons pour accomplir les
tèrâwîhs. Cest bien cela qu'il faut faire en respectant l'ordre de ces prières. Oui.
Fetwas de l'émission Lumière sur la voie, cassette n°375. Le jeûne/ La retraite cultuelle, et la prière nocturne.
Traduit par : Dr Aboû Fahîma 'Abd Ar-Rahmên Ayad
صلاة راتبة العشاء قبل القيام للتراويح
س/ يصلون التراويح بعد العشاء مباشرة دون صلاة راتبة العشاء.
ج / الشيخ بن عثيمين - رحمه الله -:
هذا لا ينبغي؛ ينبغي إذا انتهي الإمام من صلاة الفريضة أن يذكر الناس ربهم عز وجل
كما أمرهم : ﴿فَإِذَا قَضَيْتُمُ الصَّلاةَ فَاذْكُرُوا اللَّهَ قِيَاماً وَقُعُوداً وَعَلَى جُنُوبِكُمْ﴾.
ثانياً: أن يصلي الناس الراتبة راتبة العشاء،
ثم بعد ذلك نقوم لصلاة التراويح؛ هذا هو الذي ينبغي في الترتيب. نعم.
____
فتاوى نور على الدرب للشيخ العثيمين رحمه الله، الشريط رقم - 375،
الصيام/ الاعتكاف والقيام.
انتقاء وترجمة: د. أبو فهيمة عبد الرحمن عياد
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Tribune islamique de propagation des versets du Livre explicite et des hadiths authentiques avec 1 traduction en français scientifique et fiable.
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  Forwarded from La linguistique pour la prédication islamique
Le sens étymologique d’un terme est-il une raison pour le délaisser ?
Le sens étymologique d’un terme religieux n’a plus d’effet ni de valeur s’il est tombé en désuétude ; c’est-à-dire qu’il n’est plus en usage. Les langues évoluent avec le temps, leurs lexiques*, donc les mots*, évoluent également. Ils se transforment, se modifient, se muent et changent sur les deux plans de la forme et du sens. Ainsi, un sens étymo-logique tombé de l’usage communautaire d’une lan-gue donnée, la langue française par exemple, n’aura plus aucune influence de sens dans la comm-unication* ou dans le discours*, autant à l’écrit qu’à l’oral. Il ne sera plus désormais qu’un témoin sur la mémoire du mot, sur son histoire. Il fournit des renseignements sur son origine, sa naissance, sa formation, comment, quand et d’où est-il venu ? de quelle-s langue-s et à quelle époque. L’étymon, qui est la racine du mot étudiée par l’étymologie* informe sur le sens utilisé autrefois, soit dans sa langue d’origine, la langue donneuse, soit dans les débuts de son existence dans la langue réceptive ou d‘accueil. L’étymologie est la discipline qui a pour objet l’étude de l‘origine des mots d’une langue. Dans son travail, l’étymologue donne des informations étymologiques concernant le mot à étudier.
L’étymologie étant l’étude dont l’objet est l’origine et l’histoire des mots dans une langue, et la reconstitution de leurs étymons. L’étymologie donne au chercheur des informations sur la naissance d’un mot, sa généalogie, son évolution, son sens de départ, donc le sens premier ou étymologique, etc. (A. Ayad, Dictionnaire de linguistique et des sciences du langage, 2025 : 162).
La langue française est une langue gréco-latine ; elle dérive du grec et du latin. C’est pourquoi le lexique français puise en majorité ses racines du grec et du latin. Ces deux langues qui sont mortes, car elles ne sont plus parlées, sont la matrice des mots religieux français devenus des termes. Les radicaux ou étymons de beaucoup de ces termes comportaient jadis dans ces langues des acceptions qui transgressent parfois la croyance islamique.
Autrement dit, si on examine l’étymon d’un mot comme paradis, venu en français depuis le latin chrétien paradisus et que celui-ci même a emprunté au grec paradeisos, désignant alors parc clos où se trouvent les bêtes sauvages et employé seulement à propos des parcs des rois et des nobles perses (Le Robert, dictionnaire historique de la langue française 2012 : 2427), on se rendra compte que cette définition gréco-latine dem-eure incommensurable avec le sens du terme paradis tel qu’il est d’usage en islam. Car il n’y a pas de rapport entre eux. La notion étant bien évidemment incongrue pour qualifier un Haut Lieu au Ciel, qu’Allâh a réservé aux croyants. Sachant par ailleurs que le grec a emprunté le mot au persan paridaisa, où il signifiait « enclos du seign-eur » (Larousse, diction-naire étymologique et historique du français 2006 : 590). Remarquons en outre que le grec et le latin ont modifié le sens perse en exprimant une notion entièrement différen-te. Or, cette définition gréco-latine indiquant le sens étymologique du terme paradis n’est plus attestée dans l’usage moderne. Voire ce sens est tombé de l’usage depuis que la Bible grecque et à sa suite la Bible latine aient employé paradis pour traduire la notion de « jardin des bienheureux après la mort » pour la première, et « jardin merveilleux donné par ‘’Dieu’’ à Adam et Ève au moment de leur création » (Le Robert, op. cit. : 2427) pour la seconde.
Le sens étymologique d’un terme religieux n’a plus d’effet ni de valeur s’il est tombé en désuétude ; c’est-à-dire qu’il n’est plus en usage. Les langues évoluent avec le temps, leurs lexiques*, donc les mots*, évoluent également. Ils se transforment, se modifient, se muent et changent sur les deux plans de la forme et du sens. Ainsi, un sens étymo-logique tombé de l’usage communautaire d’une lan-gue donnée, la langue française par exemple, n’aura plus aucune influence de sens dans la comm-unication* ou dans le discours*, autant à l’écrit qu’à l’oral. Il ne sera plus désormais qu’un témoin sur la mémoire du mot, sur son histoire. Il fournit des renseignements sur son origine, sa naissance, sa formation, comment, quand et d’où est-il venu ? de quelle-s langue-s et à quelle époque. L’étymon, qui est la racine du mot étudiée par l’étymologie* informe sur le sens utilisé autrefois, soit dans sa langue d’origine, la langue donneuse, soit dans les débuts de son existence dans la langue réceptive ou d‘accueil. L’étymologie est la discipline qui a pour objet l’étude de l‘origine des mots d’une langue. Dans son travail, l’étymologue donne des informations étymologiques concernant le mot à étudier.
L’étymologie étant l’étude dont l’objet est l’origine et l’histoire des mots dans une langue, et la reconstitution de leurs étymons. L’étymologie donne au chercheur des informations sur la naissance d’un mot, sa généalogie, son évolution, son sens de départ, donc le sens premier ou étymologique, etc. (A. Ayad, Dictionnaire de linguistique et des sciences du langage, 2025 : 162).
La langue française est une langue gréco-latine ; elle dérive du grec et du latin. C’est pourquoi le lexique français puise en majorité ses racines du grec et du latin. Ces deux langues qui sont mortes, car elles ne sont plus parlées, sont la matrice des mots religieux français devenus des termes. Les radicaux ou étymons de beaucoup de ces termes comportaient jadis dans ces langues des acceptions qui transgressent parfois la croyance islamique.
Autrement dit, si on examine l’étymon d’un mot comme paradis, venu en français depuis le latin chrétien paradisus et que celui-ci même a emprunté au grec paradeisos, désignant alors parc clos où se trouvent les bêtes sauvages et employé seulement à propos des parcs des rois et des nobles perses (Le Robert, dictionnaire historique de la langue française 2012 : 2427), on se rendra compte que cette définition gréco-latine dem-eure incommensurable avec le sens du terme paradis tel qu’il est d’usage en islam. Car il n’y a pas de rapport entre eux. La notion étant bien évidemment incongrue pour qualifier un Haut Lieu au Ciel, qu’Allâh a réservé aux croyants. Sachant par ailleurs que le grec a emprunté le mot au persan paridaisa, où il signifiait « enclos du seign-eur » (Larousse, diction-naire étymologique et historique du français 2006 : 590). Remarquons en outre que le grec et le latin ont modifié le sens perse en exprimant une notion entièrement différen-te. Or, cette définition gréco-latine indiquant le sens étymologique du terme paradis n’est plus attestée dans l’usage moderne. Voire ce sens est tombé de l’usage depuis que la Bible grecque et à sa suite la Bible latine aient employé paradis pour traduire la notion de « jardin des bienheureux après la mort » pour la première, et « jardin merveilleux donné par ‘’Dieu’’ à Adam et Ève au moment de leur création » (Le Robert, op. cit. : 2427) pour la seconde.
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De nos jours, et depuis une très longue date, le mot paradis n’est plus entendu en français avec son ancienne signification grecque ou latine décrite plus haut. Il est invraisemblable de penser qu’on puisse employer aujourd’hui en français paradis au sens d’« écurie » ! Et il en est de même de pleins d’autres mots, tel que, par exemple, les termes : miséricorde, miséricordieux qui trouvent leur origine dans le latin avec le sens étymologique misericordia « compassion, pitié », dérivé de misericors « qui a le cœur (cors) sensible à la pitié. » (Le TLF (Trésor de la langue française). Ce sens étymolo-gique faisant référence au cœur n’est plus en usage de nos jours, plus particulière-ment dans le domaine religieux. Le TLF, qui est à notre époque un dictionnaire de grande référence le définit ainsi : « RELIG. Bonté par laquelle ‘’Dieu’’ fait grâce aux hommes. » (TLF, idem). Cependant, je mets « Dieu » entre guillemets, car j’ai des réserves par rapport à son sens usuel actuel, moderne, qui est en totale contradic-tion avec le sens d’Allâh que certains veulent qu’il soit son équivalent ! En plus, mis à part ses sens contradictoires avec la croyance musulmane, « Dieu » est l’équivalent d’Ar-Rabb, et non d’Allâh.
De ce fait, si on s’amuse à mettre en crise les termes employés dans le champ islamique sous prétexte qu’ils ont des sens étymologiques inappropriés ou « danger-eux » pour l’islam, alors que ces sens mêmes sont tombés en désuétude depuis belle lurette, à ce moment, tout simplement, on ne laissera guère plus aucun mot français récupéré par la terminologie* islamique de-puis pourtant une langue date. Voyageant du grec et du latin vers le français, grand nombre de mots comporte des sens étymo-logiques inacceptables en islam. Or ils évoluent et leurs sens changent à travers le temps.
C’est l’usage dans chaque époque qui détermine les sens des mots et des termes. En définitive, il y a un point capital qu’il faut mettre ici en exergue. C’est que dans les terminologies, notamment les terminologies religieuses, et la terminologie islamique en étant une, les mots venant de la langue commune sont systématiquement resémantisés. Autrement, ils reçoivent de nouveaux sens dictés par les fondements et principes de la religion en question. Il s’agit d’un mécanisme de spécialisation des mots de la langue générale qu’on affecte à un domaine spécialisé, à une terminologie.
Références
Dr Abderrahmane Ayad (aboû Fahîma)
Maitre de conférences en sciences du langage
…………….
•Abderrahmane Ayad, Dictionnaire de linguistique et des sciences du langage, 2025 (à paraitre).
• Le Robert, dictionnaire historique de la langue française, sous la direction d’Alain Rey, Le Robert, Paris, 2012, entrée « paradis », tome 2.
• Larousse, dictionnaire étymologique et historique du français, Larousse, Paris, 2006, entrée « paradis ».
• Le TLF (Trésor de la langue française), disponible en ligne sur : https://www.cnrtl.fr/etymologie/mis%C3%A9ricorde
De ce fait, si on s’amuse à mettre en crise les termes employés dans le champ islamique sous prétexte qu’ils ont des sens étymologiques inappropriés ou « danger-eux » pour l’islam, alors que ces sens mêmes sont tombés en désuétude depuis belle lurette, à ce moment, tout simplement, on ne laissera guère plus aucun mot français récupéré par la terminologie* islamique de-puis pourtant une langue date. Voyageant du grec et du latin vers le français, grand nombre de mots comporte des sens étymo-logiques inacceptables en islam. Or ils évoluent et leurs sens changent à travers le temps.
C’est l’usage dans chaque époque qui détermine les sens des mots et des termes. En définitive, il y a un point capital qu’il faut mettre ici en exergue. C’est que dans les terminologies, notamment les terminologies religieuses, et la terminologie islamique en étant une, les mots venant de la langue commune sont systématiquement resémantisés. Autrement, ils reçoivent de nouveaux sens dictés par les fondements et principes de la religion en question. Il s’agit d’un mécanisme de spécialisation des mots de la langue générale qu’on affecte à un domaine spécialisé, à une terminologie.
Références
Dr Abderrahmane Ayad (aboû Fahîma)
Maitre de conférences en sciences du langage
…………….
•Abderrahmane Ayad, Dictionnaire de linguistique et des sciences du langage, 2025 (à paraitre).
• Le Robert, dictionnaire historique de la langue française, sous la direction d’Alain Rey, Le Robert, Paris, 2012, entrée « paradis », tome 2.
• Larousse, dictionnaire étymologique et historique du français, Larousse, Paris, 2006, entrée « paradis ».
• Le TLF (Trésor de la langue française), disponible en ligne sur : https://www.cnrtl.fr/etymologie/mis%C3%A9ricorde
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  Parmi les vertus du Tewhîd
Le cheikh de l'islam Ibn Teymiyya, qu'Allâh lui fasse miséricorde, a dit:
« Le Tewhîd est le secret du Qour'ên et le noyeau de la foi. »
L'intercession et le moyen pour la réaliser, p. 309.
Trad. Dr Aboû Fahîma 'Abd Ar-Rahmên Ayad
https://t.me/scienceetpratique
Le cheikh de l'islam Ibn Teymiyya, qu'Allâh lui fasse miséricorde, a dit:
« Le Tewhîd est le secret du Qour'ên et le noyeau de la foi. »
L'intercession et le moyen pour la réaliser, p. 309.
Trad. Dr Aboû Fahîma 'Abd Ar-Rahmên Ayad
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  تحرِّي ليلة القدرِ
قال الله سبحانه وتعالى: ﴿إِنَّا أَنزَلْنَاهُ فِي لَيْلَةٍ مُبَارَكَةٍ إِنَّا كُنَّا مُنذِرِينَ* فِيهَا يُفْرَقُ كُلُّ أَمْرٍ حَكِيمٍ﴾ ]الدخان: 3-4[.
وقال سبحانه: ﴿إِنَّا أَنزَلْنَاهُ فِي لَيْلَةِ الْقَدْرِ* وَمَا أَدْرَاكَ مَا لَيْلَةُ الْقَدْرِ* لَيْلَةُ الْقَدْرِ خَيْرٌ مِنْ أَلْفِ شَهْرٍ* تَنَزَّلُ الْمَلائِكَةُ وَالرُّوحُ فِيهَا بِإِذْنِ رَبِّهِمْ مِنْ كُلِّ أَمْرٍ* سَلامٌ هِيَ حَتَّى مَطْلَعِ الْفَجْرِ﴾ ]القدر: 1-5[.
وعن عائشة رضي الله عنها أن النبي صلى الله عليه وسلم قال:”تَحَرَّوْا لَيْلَةَ الْقَدْرِ فِي الْوِتْرِ مِنَ الْعَشْرِ الأَوَاخِرِ مِنْ رَمَضَانَ” رواه البخاري (2017).
انتقاء وترجمة أبي فهيمة.
La recherche de la nuit du destin
Allâh Exalté et Très-Haut a dit : ﴾Nous l’avons certes fait descendre (le Qour’ên) en une nuit bénie, Nous sommes Avertisseur. Dans cette nuit se tranche tout ordre sage.﴿ Ad-Doukhên, v. 3-4.
Et Il a aussi dit Pureté à Lui : ﴾Nous l’avons certes fait descendre (le Qour’ên) dans la nuit d’el Qadr (du destin ou du mérite). Et qui te dira ce qu’est la nuit d’el Qadr ? La nuit d’el Qadr est meilleure que mille mois ! Les Anges et l’Esprit (Djibrîl=Gabriel) y descendent incessamment par la permission de leur Seigneur, apportant tout ordre. Elle est un salut jusqu’à l’apparition de l’aube. ﴿ Le Destin ou le Mérite, v. 1-5.
Et d’après ‘Â’icha qu’Allâh l’agrée, le Prophète qu’Allâh prie sur lui et le salue a dit : « Recherchez la nuit d’el Qadr (du destin ou du mérite) pendant les dix dernières nuits impaires du Ramadan. »
Sélection et traduction par : Aboû Fahîma.
Publié sur: https://scienceetpratique.com/10830-2/
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  قال الله سبحانه وتعالى: ﴿إِنَّا أَنزَلْنَاهُ فِي لَيْلَةٍ مُبَارَكَةٍ إِنَّا كُنَّا مُنذِرِينَ* فِيهَا يُفْرَقُ كُلُّ أَمْرٍ حَكِيمٍ﴾ ]الدخان: 3-4[.
وقال سبحانه: ﴿إِنَّا أَنزَلْنَاهُ فِي لَيْلَةِ الْقَدْرِ* وَمَا أَدْرَاكَ مَا لَيْلَةُ الْقَدْرِ* لَيْلَةُ الْقَدْرِ خَيْرٌ مِنْ أَلْفِ شَهْرٍ* تَنَزَّلُ الْمَلائِكَةُ وَالرُّوحُ فِيهَا بِإِذْنِ رَبِّهِمْ مِنْ كُلِّ أَمْرٍ* سَلامٌ هِيَ حَتَّى مَطْلَعِ الْفَجْرِ﴾ ]القدر: 1-5[.
وعن عائشة رضي الله عنها أن النبي صلى الله عليه وسلم قال:”تَحَرَّوْا لَيْلَةَ الْقَدْرِ فِي الْوِتْرِ مِنَ الْعَشْرِ الأَوَاخِرِ مِنْ رَمَضَانَ” رواه البخاري (2017).
انتقاء وترجمة أبي فهيمة.
La recherche de la nuit du destin
Allâh Exalté et Très-Haut a dit : ﴾Nous l’avons certes fait descendre (le Qour’ên) en une nuit bénie, Nous sommes Avertisseur. Dans cette nuit se tranche tout ordre sage.﴿ Ad-Doukhên, v. 3-4.
Et Il a aussi dit Pureté à Lui : ﴾Nous l’avons certes fait descendre (le Qour’ên) dans la nuit d’el Qadr (du destin ou du mérite). Et qui te dira ce qu’est la nuit d’el Qadr ? La nuit d’el Qadr est meilleure que mille mois ! Les Anges et l’Esprit (Djibrîl=Gabriel) y descendent incessamment par la permission de leur Seigneur, apportant tout ordre. Elle est un salut jusqu’à l’apparition de l’aube. ﴿ Le Destin ou le Mérite, v. 1-5.
Et d’après ‘Â’icha qu’Allâh l’agrée, le Prophète qu’Allâh prie sur lui et le salue a dit : « Recherchez la nuit d’el Qadr (du destin ou du mérite) pendant les dix dernières nuits impaires du Ramadan. »
Sélection et traduction par : Aboû Fahîma.
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  زكاة الفطر صاع من قوت البلد
La zakêt du Fitr (El Fetra) se donne en mesure d’un sâ‘ de la nourriture du pays
فتوى لسماحة الشَّيخ العلَّامة
الإمام عبد العزيز بن عبد الله بن باز
-رحمه الله تعالى-
ترجمها إلى اللُّغة الفرنسيَّة
أبو فهيمة عبد الرّحمن عيَّاد البجائي
Fetwa de sa bienveillance le cheikh et érudit
L’Imam ‘Abd El ‘Azîz Ibn ‘Abd Allâh Ibn Bêz
-Qu’Allâh Très-Haut lui fasse miséricorde-
Traduite de l’arabe par
Aboû Fahîma ‘Abd Ar-Rahmên Ayad El Bidjê’î
الحمد لله والصلاة والسلام على رسول الله وعلى آله وصحبه ومن اهتدى بهداه، أما بعد:
فقد كثر السؤال عن إخراج الأرز في زكاة الفطر وعن إخراج النقود بدلاً من الطعام. والجواب: قد ثبت عن رسول الله ﷺ أنه فرض زكاة الفطر على المسلمين صاعاً من تمر أو صاعاً من شعير، وأمر بها أن تؤدى قبل خروج الناس إلى الصلاة، أعني صلاة العيد.
وفي الصحيحين عن أبي سعيد الخدري -رضي الله عنه- قال :”كنا نعطيها في زمن النبي ﷺ صاعاً من طعام أو صاعاً من تمر أو صاعاً من شعير أو صاعاً من أقط أو صاعاً من زبيب .”
وقد فسر جمع من أهل العلم الطعام في الحديث بأنه البر، وفسره آخرون بأن المقصود بالطعام ما يقتاته أهل البلاد أياً كان، سواء كان براً أو ذرة أو دخناً أو غير ذلك. وهذا هو الصواب؛ لأن الزكاة مواساة من الأغنياء للفقراء، ولا يجب على المسلم أن يواسي من غير قوت بلده. ولاشك أن الأرز قوت في المملكة وطعام طيب ونفيس، وهو أفضل من الشعير الذي جاء النص بإجزائه، وبذلك يعلم أنه لا حرج في إخراج الأرز في زكاة الفطر.
والواجب صاع من جميع الأجناس بصاع النبي ﷺ، وهو أربع حفنات باليدين المعتدلتين الممتلئتين، كما في القاموس وغيره، وهو بالوزن ما يقارب ثلاثة كيلو غرام.
فإذا أخرج المسلم صاعاً من الأرز أو غيره من قوت بلده أجزأه ذلك، وإن كان من غير الأصناف المذكورة في هذا الحديث في أصح قولي العلماء. ولا بأس أن يخرج مقداره بالوزن وهو ثلاثة كيلو تقريباً.
والواجب إخراج زكاة الفطر عن الصغير والكبير والذكر والأنثى والحر والمملوك من المسلمين. أما الحمل فلا يجب إخراجها عنه إجماعاً، ولكن يستحب؛ لفعل عثمان رضي الله عنه.
والواجب أيضاً إخراجها قبل صلاة العيد، ولا يجوز تأخيرها إلى ما بعد صلاة العيد، ولا مانع من إخراجها قبل العيد بيوم أو يومين. وبذلك يعلم أن أول وقت لإخراجها في أصح أقوال العلماء هو ليلة ثمان وعشرين؛ لأن الشهر يكون تسعاً وعشرين ويكون ثلاثين، وكان أصحاب رسول الله ﷺ يخرجونها قبل العيد بيوم أو يومين.
ومصرفها الفقراء والمساكين. وقد ثبت عن ابن عباس رضي الله عنهما قال :” فرض رسول الله ﷺ زكاة الفطر طهرة للصائم من اللغو والرفث وطعمة للمساكين فمن أداها قبل الصلاة فهي زكاة مقبولة، ومن أداها بعد الصلاة فهي صدقة من الصدقات.”
ولا يجوز إخراج القيمة عند جمهور أهل العلم وهو أصح دليلاً، بل الواجب إخراجها من الطعام، كما فعله النبي ﷺ وأصحابه رضي الله عنهم، وبذلك قال جمهور الأمة.
والله المسئول أن يوفقنا والمسلمين جميعاً للفقه في دينه والثبات عليه، وأن يصلح قلوبنا وأعمالنا، إنه جواد كريم، وصلى الله وسلم على نبينا محمد وعلى آله وصحبه.
الرئيس العام لإدارات البحوث العلمية والإفتاء والدعوة والإرشاد
عبدالعزير بن عبدالله ابن باز
La zakêt du Fitr (El Fetra) se donne en mesure d’un sâ‘ de la nourriture du pays
La Louange est Allâh, et que la prière et le salut soient sur le Messager d’Allâh, sur sa famille, ses compagnons et tous ceux qui suivent sa conduite, ensuite :
C’est devenu fréquent de poser la question sur le fait de s’acquitter du riz dans la zakêt du fitr, et aussi le don d’argent, au lieu de s’en acquitter en nourriture ?
Réponse : Il est attesté du Messager d’Allâh -qu’Allâh prie sur lui et le salue- qu’il a obligé la zakêt du fitr aux musulmans en mesure d’un sâ‘ de dattes ou d’un sâ‘ d’orge, et il a ordonné de s’en acquitter avant que les gens ne partent pour la prière, je veux dire la prière de l’Aïd... Finir sur: https://scienceetpratique.com/%d8%b2%d9%83%d8%a7%d8%a9-, ou télécharger le PDF ci-dessous.
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-Qu’Allâh Très-Haut lui fasse miséricorde-
Traduite de l’arabe par
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الحمد لله والصلاة والسلام على رسول الله وعلى آله وصحبه ومن اهتدى بهداه، أما بعد:
فقد كثر السؤال عن إخراج الأرز في زكاة الفطر وعن إخراج النقود بدلاً من الطعام. والجواب: قد ثبت عن رسول الله ﷺ أنه فرض زكاة الفطر على المسلمين صاعاً من تمر أو صاعاً من شعير، وأمر بها أن تؤدى قبل خروج الناس إلى الصلاة، أعني صلاة العيد.
وفي الصحيحين عن أبي سعيد الخدري -رضي الله عنه- قال :”كنا نعطيها في زمن النبي ﷺ صاعاً من طعام أو صاعاً من تمر أو صاعاً من شعير أو صاعاً من أقط أو صاعاً من زبيب .”
وقد فسر جمع من أهل العلم الطعام في الحديث بأنه البر، وفسره آخرون بأن المقصود بالطعام ما يقتاته أهل البلاد أياً كان، سواء كان براً أو ذرة أو دخناً أو غير ذلك. وهذا هو الصواب؛ لأن الزكاة مواساة من الأغنياء للفقراء، ولا يجب على المسلم أن يواسي من غير قوت بلده. ولاشك أن الأرز قوت في المملكة وطعام طيب ونفيس، وهو أفضل من الشعير الذي جاء النص بإجزائه، وبذلك يعلم أنه لا حرج في إخراج الأرز في زكاة الفطر.
والواجب صاع من جميع الأجناس بصاع النبي ﷺ، وهو أربع حفنات باليدين المعتدلتين الممتلئتين، كما في القاموس وغيره، وهو بالوزن ما يقارب ثلاثة كيلو غرام.
فإذا أخرج المسلم صاعاً من الأرز أو غيره من قوت بلده أجزأه ذلك، وإن كان من غير الأصناف المذكورة في هذا الحديث في أصح قولي العلماء. ولا بأس أن يخرج مقداره بالوزن وهو ثلاثة كيلو تقريباً.
والواجب إخراج زكاة الفطر عن الصغير والكبير والذكر والأنثى والحر والمملوك من المسلمين. أما الحمل فلا يجب إخراجها عنه إجماعاً، ولكن يستحب؛ لفعل عثمان رضي الله عنه.
والواجب أيضاً إخراجها قبل صلاة العيد، ولا يجوز تأخيرها إلى ما بعد صلاة العيد، ولا مانع من إخراجها قبل العيد بيوم أو يومين. وبذلك يعلم أن أول وقت لإخراجها في أصح أقوال العلماء هو ليلة ثمان وعشرين؛ لأن الشهر يكون تسعاً وعشرين ويكون ثلاثين، وكان أصحاب رسول الله ﷺ يخرجونها قبل العيد بيوم أو يومين.
ومصرفها الفقراء والمساكين. وقد ثبت عن ابن عباس رضي الله عنهما قال :” فرض رسول الله ﷺ زكاة الفطر طهرة للصائم من اللغو والرفث وطعمة للمساكين فمن أداها قبل الصلاة فهي زكاة مقبولة، ومن أداها بعد الصلاة فهي صدقة من الصدقات.”
ولا يجوز إخراج القيمة عند جمهور أهل العلم وهو أصح دليلاً، بل الواجب إخراجها من الطعام، كما فعله النبي ﷺ وأصحابه رضي الله عنهم، وبذلك قال جمهور الأمة.
والله المسئول أن يوفقنا والمسلمين جميعاً للفقه في دينه والثبات عليه، وأن يصلح قلوبنا وأعمالنا، إنه جواد كريم، وصلى الله وسلم على نبينا محمد وعلى آله وصحبه.
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La Louange est Allâh, et que la prière et le salut soient sur le Messager d’Allâh, sur sa famille, ses compagnons et tous ceux qui suivent sa conduite, ensuite :
C’est devenu fréquent de poser la question sur le fait de s’acquitter du riz dans la zakêt du fitr, et aussi le don d’argent, au lieu de s’en acquitter en nourriture ?
Réponse : Il est attesté du Messager d’Allâh -qu’Allâh prie sur lui et le salue- qu’il a obligé la zakêt du fitr aux musulmans en mesure d’un sâ‘ de dattes ou d’un sâ‘ d’orge, et il a ordonné de s’en acquitter avant que les gens ne partent pour la prière, je veux dire la prière de l’Aïd... Finir sur: https://scienceetpratique.com/%d8%b2%d9%83%d8%a7%d8%a9-, ou télécharger le PDF ci-dessous.
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بسم الله، والحمد لله؛ فيسرني أن أعلن للقراء الكرام في هذه الليالي المباركة من رمضان عن مؤلفي الجديد الذي سيصدر قريبا بإذن الله وتوفيقه؛ وهو "معجم اللسانيات وعلوم اللسان"؛ باللغة الفرنسية؛ فأسأل الله سبحانه وتعالى أن ييسر صدوره وأن ينفع به الطلاب والباحثين، كما أسأله جل وعلا أن يتم علينا نعمه الظاهرة والباطنة وأن يجعلنا من أنفع الناس للناس؛ آمين، ولا تنسونا من صالح دعائكم، والحمد لله رب العالمين.
C’est avec joie et plaisir que je vous annonce la sortie proche de mon Dictionnaire de linguistique et des sciences du langage. Puisse Allâh faciliter sa parution et le rendre profitable aux étudiants et chercheurs, êmîn !
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  Forwarded from La linguistique pour la prédication islamique
Qu’est-ce que la terminologie ?
La terminologie est l'étude systématique et scientifique de la dénomination des concepts propres à chaque domaine de connaissance, la terminologie est définie par Robert Duduc comme étant « l’art de repérer, d’analyser et, au besoin, de créer le vocabulaire pour une technique donnée, dans une situation concrète de fonctionnement de façon à répondre aux besoins d’expressions de l’usager. »1
Partant du principe qu’« il n’y a pas de science sans terminologie »2, la terminologie sera :
« la discipline ou science qui étudie les termes, leur formation, leurs emplois, leurs significations, leur évolution, leurs rapports à l’univers perçu ou conçu. Une (chaque) terminologie est un ensemble de désignations (termes) dont le champ d'utilisation (l'extension) est délimité ou, au moins, limité et spécifique. La délimitation peut être arbitraire. Les terminologies (ensembles de termes d'extension commune) constituent l'objet de la terminologie (science ou discipline). Chaque terminologie, définie comme un ensemble délimité de désignations, est susceptible d'intéresser à la fois le terminologue et le terminographe. Le terminologue définit l'objet de la science ou discipline « terminologie », analyse les relations entre les désignations et les éléments désignés, analyse les principes de formation. »3
Dans les deux conceptions classiques de la terminologie (générale/différentielle), notre étude de la terminologie islamique sera plutôt articulée sur la seconde conception, où l’on prend à tâche de décrire les similitudes et dissimilitudes entre deux ou plusieurs langues, et par rapport à des domaines bien spécifiques. Puisque la terminologie a traditionnellement été considérée comme faisant partie de la linguistique, l’on voit ici clairement le rapport entre les deux conceptions de la terminologie avec ce qu’offre la linguistique, notamment à travers sa branche maitresse, la lexicologie, où les mots et les lexiques ont toujours été soumis à des comparaisons sur les plans lexical, sémantique, morphologique et syntaxique. De façon générale, « les linguistes distinguent le lexique général du lexique de spécialité »4, dont l’étude s’appelle la terminologie.5
Mettant le point sur cet état, Daniel Gouadec écrit ce qui suit :
« La terminologie relève de la linguistique. On oppose traditionnellement la terminologie générale et la terminologie différentielle. La terminologie générale analyse les principes de désignation et d'usage des désignations dans les domaines spécialisés. La terminologie différentielle tente d'établir des éléments de comparaison entre systèmes de désignation de domaine à domaine (pour une même langue) ou de langue à langue dans un même domaine (dans la perspective du traitement de terminologies bilingues ou multilingues). »6
Dr Abderrahmane AYAD (Aboû Fahima).
https://scienceetpratique.com/
https://t.me/vrestethadith
https://t.me/scienceetpratique
https://t.me/Linguistiqueetislam
………………
Duduc R., Manuel pratique de terminologie, Paris, CILF (Conseil international de la langue française), 1980, p. 14.
2 Ibid., p. 481.
3 Gouadec D., Terminologie, constitution des données, Afnor, Paris, 1990, p. 3.
4 Lehmann, A., Martin-Berthet F., op. cit., 2000, p. 5
5 Toujikova V., L’analyse lexico-sémantique comparative des mots de la notion « Etat/gosudarstvo » dans les langues fraçaise et russe, thèse de doctorat, université de Lorraine, 2012, p. 12.
6 D. Gouadec, op. cit., p. 14.
  
  La terminologie est l'étude systématique et scientifique de la dénomination des concepts propres à chaque domaine de connaissance, la terminologie est définie par Robert Duduc comme étant « l’art de repérer, d’analyser et, au besoin, de créer le vocabulaire pour une technique donnée, dans une situation concrète de fonctionnement de façon à répondre aux besoins d’expressions de l’usager. »1
Partant du principe qu’« il n’y a pas de science sans terminologie »2, la terminologie sera :
« la discipline ou science qui étudie les termes, leur formation, leurs emplois, leurs significations, leur évolution, leurs rapports à l’univers perçu ou conçu. Une (chaque) terminologie est un ensemble de désignations (termes) dont le champ d'utilisation (l'extension) est délimité ou, au moins, limité et spécifique. La délimitation peut être arbitraire. Les terminologies (ensembles de termes d'extension commune) constituent l'objet de la terminologie (science ou discipline). Chaque terminologie, définie comme un ensemble délimité de désignations, est susceptible d'intéresser à la fois le terminologue et le terminographe. Le terminologue définit l'objet de la science ou discipline « terminologie », analyse les relations entre les désignations et les éléments désignés, analyse les principes de formation. »3
Dans les deux conceptions classiques de la terminologie (générale/différentielle), notre étude de la terminologie islamique sera plutôt articulée sur la seconde conception, où l’on prend à tâche de décrire les similitudes et dissimilitudes entre deux ou plusieurs langues, et par rapport à des domaines bien spécifiques. Puisque la terminologie a traditionnellement été considérée comme faisant partie de la linguistique, l’on voit ici clairement le rapport entre les deux conceptions de la terminologie avec ce qu’offre la linguistique, notamment à travers sa branche maitresse, la lexicologie, où les mots et les lexiques ont toujours été soumis à des comparaisons sur les plans lexical, sémantique, morphologique et syntaxique. De façon générale, « les linguistes distinguent le lexique général du lexique de spécialité »4, dont l’étude s’appelle la terminologie.5
Mettant le point sur cet état, Daniel Gouadec écrit ce qui suit :
« La terminologie relève de la linguistique. On oppose traditionnellement la terminologie générale et la terminologie différentielle. La terminologie générale analyse les principes de désignation et d'usage des désignations dans les domaines spécialisés. La terminologie différentielle tente d'établir des éléments de comparaison entre systèmes de désignation de domaine à domaine (pour une même langue) ou de langue à langue dans un même domaine (dans la perspective du traitement de terminologies bilingues ou multilingues). »6
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2 Ibid., p. 481.
3 Gouadec D., Terminologie, constitution des données, Afnor, Paris, 1990, p. 3.
4 Lehmann, A., Martin-Berthet F., op. cit., 2000, p. 5
5 Toujikova V., L’analyse lexico-sémantique comparative des mots de la notion « Etat/gosudarstvo » dans les langues fraçaise et russe, thèse de doctorat, université de Lorraine, 2012, p. 12.
6 D. Gouadec, op. cit., p. 14.
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  Un verset, un hadith—آية وحديث
  منبر إسلامي لنشر آيات الكتاب المبين والأحاديث الصحيحة وترجمتها إلى الفرنسية ترجمة علمية موثوقة.
Tribune islamique de propagation des versets du Livre explicite et des hadiths authentiques avec 1 traduction en français scientifique et fiable.
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